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Michael Moore :
Je vous prie de répondre Monsieur Bush !

Dans cet extrait de son nouveau livre "Dude, Where's My Country ?"
(C'est où mon pays, mec ?), il pose sept colles à son vieil ennemi.

J'ai sept questions pour vous, Monsieur Bush. Je vous les pose de la part de ceux qui sont morts le 11 septembre 2001 et de la part du peuple américain. Nous ne cherchons pas à nous venger de vous. Nous voulons seulement savoir ce qui s'est passé et ce qu'il faut faire pour que les assassins soient jugés afin d'empêcher de nouvelles attaques contre nos citoyens.

1. Est-ce vrai que la famille Ben Laden fait des affaires avec vous et votre famille de temps à autre depuis 25 ans ?

La plupart des Américains seraient peut-être étonnés d'apprendre que vous et votre père connaissez les Ben Laden depuis très longtemps. Quelle est la nature réelle de cette relation, Monsieur Bush ? Êtes-vous de bons amis proches ou simplement des associés qui font des affaires de temps en temps ? Salem Ben Laden - le frère d'Oussama - est venu au Texas pour la première fois en 1973 ; il s'est acheté un terrain, s'est fait construire une maison et a créé la "Ben Laden Aviation" sur l'aérodrome de San Antonio.

Les Ben Laden sont une des familles les plus riches d'Arabie Saoudite. Leur entreprise de construction a quasiment bâtit le pays entier, à commencer par les routes, les centrales électriques, les gratte-ciels, et les bâtiments administratifs. C'est eux qui ont construit quelques unes des pistes d'atterrissage utilisées par les USA pendant la guerre de Golfe de votre père. Ils sont multi multi milliardaires et ils n'ont pas tardé pour investir dans d'autres aventures, y compris aux États-Unis. Ils ont des relations d'affaires très poussées avec Citigroup, General Electric, Merrill Lynch, Goldman Sachs, et le Fremont Group.

Selon la revue Le New Yorker, les Ben Laden seraient propriétaires d'une partie des groupes Microsoft et Boeing, géant de l'aéronautique et de la défense. Ils ont fait don de 2 millions de dollars à l'université Harvard, votre ancienne fac, et de dizaines de milliers de dollars au Middle East Policy Council , un think-tank (groupe de réflexion) présidé par Charles Freeman, ancien ambassadeur en Arabie Saoudite. En plus des propriétés qu'ils détiennent au Texas, ils possèdent de l'immobilier en Floride et au Massachusetts. Bref, ils se taillent une belle part de notre gâteau.

Comme vous le savez, Monsieur Bush, Salem Ben Laden, malheureusement, est mort dans un accident d'avion au Texas en 1988. Ses frères - ils sont une cinquantaine environ Oussama inclu - ont continué à gérer toutes les sociétés de la famille et leurs investissements.

À la fin de son mandat de Président, votre père est devenu consultant, pour un salaire élevé, dans une société appelée le Carlyle Group - un des plus gros fournisseurs d'armements du pays. Un des investisseurs du Groupe Carlyle - à hauteur d'au moins 2 millions de dollars - était, vous l'avez deviné, la famille Ben Laden. Jusqu'en 1994 vous avez présidé la société Caterair qui appartenait au Groupe Carlyle.

Après le 11 septembre, le Washington Post et le Wall Street Journal ont publié des articles à ce sujet. Votre première réponse, Monsieur Bush, a été de les ignorer. Puis votre armée d'experts s'est mise à manipuler l'information. Ils disaient : "Nous ne pouvons pas brosser le portrait de ces Ben Landen-là avec le même pinceau que nous utilisons pour Oussama. Ils ont désavoué Oussama. Ils n'ont rien à voir avec lui. Eux, ce sont les bons Ben Laden.

C'est alors que des séquences vidéo ont fait surface, montrant un certain nombre de ces "bons" Ben Laden - y compris la mère d'Oussama, une soeur et deux frères - avec lui au mariage de son fils six mois et demi seulement avant le 11 septembre. La CIA savait très bien qu'Oussama avait accès à la fortune familiale (on estime sa part à quelque 30 millions de dollars) et que les Ben Laden, ainsi que d'autres Saoudiens, ont apporté à lui et à son groupe Al-Quaïda, un large soutient.

Les médias vous ont laissé tranquille tout en sachant que tout ce que je viens d'écrire est vrai. On dirait qu'ils sont incapables ou qu'ils ont peur de vous poser une question toute simple, Monsieur Bush : Qu'est-ce qui se passe ici ?

Si vous ne saisissez pas à quel point le silence des médias en ce qui concerne la relation Bush-Ben Laden est étrange, permettez-moi de faire une analogie sur ce que ferait le Congrès ou les médias si c'était Clinton qui portait le chapeau. D'après vous, s'il s'était avéré que les Clinton avaient eu des relations d'affaires avec la famille Timothy McVeigh après l'attaque terroriste contre le bâtiment fédéral à Oklahoma City, comment votre parti républicain et les médias auraient-ils réagi ?

Ne pensez-vous pas qu'on aurait posé au moins deux questions, du genre : "Que signifie tout cela ?" Soyez honnête, vous connaissez la réponse. On aurait posé plus de deux questions. Ils auraient eu sa peau, à Clinton, avant de jeter sa carcasse dans la Baie de Guantanamo.

2. Quelle est ' la relation privilégiée' entre les Bush et la famille royale saoudienne ?

Monsieur Bush, les Ben Laden ne sont pas les seuls saoudiens avec lesquels vous et votre famille entretenez des relations personnelles et proches. La famille royale entière vous semble redevable - ou est-ce le contraire ? Le premier fournisseur en pétrole des États-Unis est l'Arabie Saoudite qui possède les plus grosses réserves connues de pétrole dans le monde. Lorsque Saddam Hussein a envahi le Koweït en 1990, c'était en réalité les saoudiens voisins qui se sentaient menacés, et c'est votre père qui est venu à la rescousse. Les saoudiens ne l'ont jamais oublié. Haïfa la femme du prince Bandar, l'ambassadeur saoudien aux USA, dit de votre mère et de votre père : "ils sont comme ma mère et mon père. Je sais que si jamais j'avais besoin de quelque chose, je pourrais aller les voir."

Une grosse part de l'économie américaine repose sur de l'argent saoudien. Ils ont investi pour un trillion de dollars dans notre bourse et un trillion dans nos banques. S'ils décidaient de retirer cet argent, nos sociétés et nos institutions financières s'effondreraient provoquant une crise telle qu'on n'en a jamais vue. Ajouté à cela que les 1,5 millions de barils de pétrole, que nous consommons quotidiennement, pourraient disparaître au gré d'un caprice royal et on commence à voir que non seulement vous mais nous aussi, nous dépendons de la maison des Sauds. Est-ce bon pour notre sécurité nationale, George, pour la sécurité du pays ? C'est bon pour qui ? Pour vous ? Pour votre papa ?

Après votre rencontre avec le prince héritier saoudien en 2002, vous nous avez dit que "vous aviez créé des liens forts et intimes" et que "vous passiez beaucoup de temps ensemble". Vouliez-vous nous rassurer ? ou simplement afficher votre amitié avec un groupe de dirigeants qui font aussi fort dans la négation des Droits de l'Homme que les Talibans ? Pourquoi deux poids deux mesures ?

3. Qui a attaqué les USA le 11 septembre, un mec sous dialyse au fond d'une cave en Afghanistan, ou votre ami l'Arabie Saoudite ?

Je suis désolé, Monsieur Bush, mais il y a un truc qui ne colle pas.

Vous nous avez fait apprendre par coeur que c'est Oussama Ben Laden qui est responsable de l'attaque contre les États-Unis le 11 septembre. Même moi, j'y ai cru. Et puis j'ai entendu des histoires bizarres sur l'état des reins d'Oussama. Du coup, je ne sais plus à quel Saint me vouer. Comment un mec, branché à une machine de dialyse, a-t-il fait pour diriger et surveiller pendant deux ans dix-neuf terroristes aux États-Unis, pour planifier, à la perfection, quatre détournements d'avions et pour être sûr que trois d'entre eux atteignent précisément leur cible ? Comment a-t-il fait pour organiser, communiquer, contrôler et superviser une énorme attaque de ce genre ? Avec deux boîtes de conserve et un bout de fil ?

Les gros titres l'ont clamé haut et fort dés le premier jour et ils recommencent deux ans plus tard : "Des Terroristes attaquent les USA". Je me pose des question sur ce mot-là depuis un moment, George, alors laissez-moi vous poser une question : Si 15 des 19 pirates de l'air avaient été Coréens du Nord plutôt que Saoudiens et s'ils avaient tué 3000 personnes, pensez-vous qu'à la Une des journaux nous aurions lu : "La Corée du Nord attaque les États-Unis" ? Mais bien sûr que oui. S'il s'était agi de 15 Libyens, 15 Iraniens ou 15 Cubains il est clair qu'on aurait lu : "l'Iran (ou la Libye ou Cuba) attaque l'Amérique". Alors que pour le 11 septembre avez-vous déjà lu à la Une des journaux , avez-vous déjà entendu un journaliste télé ou l'un de vos délégués prononcer ces mots : "l'Arabie Saoudite a attaqué les Etat-Unis ?"

Bien sûr que non. Et donc on se doit de se poser la question pourquoi ? Pourquoi avez-vous, alors que le Congrès a publié sa propre enquête sur le 11 septembre, fait censurer 28 pages qui traitaient du rôle des Saoudiens dans l'attaque ?

J'aimerais bien avancer une hypothèse : et si le 11 septembre n'était pas une attaque terroriste mais une attaque militaire contre les États-Unis ? Il paraît que vous étiez pilote, George. C'est difficile de percuter un immeuble de cinq étages à plus de 900 Km/h ? À cette vitesse-là les pilotes se seraient retrouvés dans le fleuve s'ils avaient fait la moindre erreur de calcul. Vous n'apprenez pas à piloter des Boeing 747 à un tel niveau de compétence sur une console vidéo ou dans une école d'aviation bidon en Arizona. Ça, vous l'apprenez dans l'armée de l'air, et à quelques uns.

L'armée de l'air saoudienne ?

Et s'il ne s'agissait pas de terroristes fous mais de pilotes militaires qui se sont portés volontaires pour une mission suicide ? Et s'ils le faisaient sur ordre du gouvernement saoudien ou de quelques autres membres mécontents de la famille royale saoudienne ? Selon le livre de Robert Baer " Sleeping With The Devil" ("Dormir avec le Diable"), la maison des Saud en serait pleine. Alors, s'agit t-il de certaines factions au sein de la famille royale saoudienne qui ont commandité l'attaque du 11 septembre ?
Est-ce les Saoudiens qui ont formé les pilotes ?
Pourquoi vous donnez vous tant de mal à protéger les saoudiens alors que vous devriez nous protéger ?

4. Pourquoi avez-vous autorisé un avion privé saoudien à survoler les USA dans les jours qui ont suivi le 11 septembre, à prendre à son bord des membres de la famille Ben Laden et à les faire sortir du pays sans enquête préalable du FBI ?

Des avions privés, sous contrôle du gouvernement saoudien - et avec votre accord - ont été autorisés à voler dans l'espace aérien Américain alors que tout vol était interdit, à faire monter à bord 24 membres de la famille Ben Laden et à les emmener, dans un premier temps, vers un "lieu de rassemblement secret au Texas". Ils se sont ensuite envolés pour Washington DC, puis ont poursuivi sur Boston. Finalement, le 18 septembre, ils ont tous été emmenés par avion à Paris, hors d'atteinte de tout représentant officiel des USA. Ils n'ont subi aucun interrogatoire sérieux. Ceci est inconcevable. N'aurait-il pas été possible d'envisager qu'au moins l'un des 24 membres de la famille Ben Laden ait été au courant de quelque chose ?

Alors que des milliers de personnes étaient bloqués, dans l'impossibilité de prendre l'avion, si l'on pouvait prouver qu'on était un proche parent du plus grand tueur en masse de l'histoire des USA, on avait droit à un voyage gratis pour le gai Paris !

Pourquoi, M. Bush, cela a-t-il été permis ?

5. Pourquoi protégez-vous les droits auxquels, d'après le Second Amendement de la Constitution, des terroristes potentiels peuvent prétendre ?

M. Bush, dans les jours qui ont suivi le 11 septembre, le FBI a commencé des vérifications pour voir si certains des 186 "suspects" arrêtés par la police fédérale pendant les cinq jours qui ont suivi l'attaque, avaient acheté des armes à feu au cours des mois précédant le 11 septembre (ce qui était le cas pour deux d'entre eux). Quand votre procureur général John Ashcroft a entendu parler de cela, il a immédiatement clôt l'enquête. Il a dit au FBI que les fichiers de renseignements généraux ne pouvaient pas être utilisés pour ce genre de recherche et que ces fichiers ne devaient être utilisés qu'au moment de l'achat d'une arme à feu.

Mr Bush, vous plaisantez ! Votre gouvernement est-il vraiment aussi toqué d'armes à feu et à ce point cul et chemise avec la National Rifle Association (Association National des Armes à feu) ? Franchement, j'adore la manière dont vous avez arrêté des centaines de personnes, les interpelant dans la rue sans aucun avertissement, les envoyant en cellule sans possibilité de prendre contact avec leur avocat ni leur famille, puis, pour la majeure partie d'entre eux, les expulsant du pays par bateau pour simple délit d'immigration.

Vous pouvez faire abstraction de la protection que leur accorde le Quatrième Amendement contre toute enquête et saisie illégales, faire abstraction de leurs Droits, d'après le Sixième Amendement, à un procès public avec un jury composé de leurs pairs ainsi qu'à un avocat, faire abstraction des Droits garantis par le Premier Amendement : Droit de parole, de rassemblement, de liberté d'opinion et de pratique religieuse. Vous croyez que vous pouvez mépriser, purement et simplement, tous ces Droits, mais quand on en vient au Second Amendement et au Droit de posséder un AK-47 - Alors là ! Oh non ! Ce Droit-là, ils peuvent l'avoir - et vous allez défendre leur Droit à l'avoir.

Qui, M. Bush, soutient véritablement les terroristes ici ?

6. Vous rendiez-vous compte, quand vous étiez Gouverneur du Texas, que les Talibans se rendaient au Texas pour rencontrer vos amis des compagnies de pétrole et de gaz ?

Selon la BBC, les Talibans sont allés au Texas pendant que vous en étiez le Gouverneur pour rencontrer Unocal, le géant du pétrole et de l'énergie, et discuter avec eux de la construction, souhaitée par cette Société, d'un pipe-line de gaz naturel partant du Turkménistan, traversant l'Afghanistan, sous contrôle des Talibans, pour aller jusqu'au Pakistan ?

M. Bush, qu'est-ce que c'était que tout cela ?

"Huston, nous avons un problème" ne vous a apparemment jamais traversé l'esprit, en dépit du fait que les Talibans étaient peut-être le régime fondamentaliste le plus répressif de la planète. Quel rôle exact avez-vous joué dans les rencontres entre Unocal et les Talibans ?

Selon divers témoignages, des représentants de votre gouvernement ont rencontré des Talibans ou leur ont fait parvenir des messages au cours de l'été 2001. Quels étaient ces messages, M. Bush ? Discutiez-vous de leur offre de livrer Ben Laden ? Les menaciez-vous d'employer la force ? Leur parliez-vous d'un pipe-line ?

7. Quelle a été l'expression de votre visage, dans cette salle de classe de Floride le matin du 11 septembre, quand le chef de votre équipe vous a dit "l'Amérique est attaquée" ?

Le matin du 11 septembre, vous avez fait votre jogging sur un parcours de golf, et vous vous êtes ensuite dirigé vers l'école élémentaire Booker, en Floride, pour faire la lecture aux petits enfants. Vous êtes arrivé à l'école après que le premier avion ait frappé la tour Nord à New-York. Vous êtes entré dans la salle de classe vers 9h du matin, et à 9h03 le deuxième avion frappait la tour Sud.

Quelques minutes plus tard, alors que vous étiez assis face à la classe, le chef de votre équipe, Andrew Card, est entré et vous a murmuré quelque chose à l'oreille. Card vous a apparemment parlé du deuxième avion, et du fait que l'Amérique était attaquée.

Et c'est à ce moment-là que votre regard est devenu distant, pas vraiment vitreux, mais comme tétanisé. Aucune émotion. Et alors...vous êtes juste resté assis. Vous êtes resté assis là pendant encore environ sept minutes sans rien faire.

George, à quoi pensiez-vous ? Qu'est-ce que ce regard voulait dire ?
Pensiez-vous que vous auriez dû prendre les rapports de la CIA, qui vous avaient été remis le mois précédent, plus au sérieux ? Vous aviez été informé que le groupe Al Qaeda préparait des attaques contre les États-unis, et que des avions pourraient être utilisés.

Ou bien étiez-vous simplement paniqué ?

Ou peut-être pensiez-vous : "depuis le début je ne voulais pas de ce job ! C'était supposé être celui de Jeb ; il était l'élu ! Pourquoi moi ? Pourquoi moi, papa ?"

Ou...peut-être, finalement peut-être que vous étiez assis là, dans cette salle de classe, à penser à vos amis saoudiens, les émirs et les Ben Laden. Ces gens que vous connaissiez trop bien et qui étaient peut-être en train de préparer des mauvais coups et dont vous saviez qu'ils étaient capables du pire.

Y aurait-il des questions ? des suspicions ? Les Démocrates auraient-ils le cran d'aller fouiller dans votre passé familial en rapport avec ces gens-là (non, ne vous inquiétez pas, pas une chance que ça arrive !) ? La vérité éclaterait-elle ?

Et tant que j'y suis...

Danger - multimillionnaires en liberté

J'ai toujours pensé qu'il était intéressant que les attentas meurtriers du 11 Septembre aient été commis par un multimillionnaire. On dit toujours qu'ils ont été commis par un "terroriste" ou par un "islamiste intégriste " ou par un "Arabe" mais jamais on n'attribue à Oussama Ben Laden son titre légitime : multimillionnaire.

Pourquoi n'a t-on jamais lu à la Une d'un journal : "Un multimillionnaire tue 3000 personnes" ? Ce serait justifié non ?
La fortune d'Oussama Ben Laden est évaluée à 30 millions de dollars ; c'est un multimillionnaire. Alors pourquoi n'est-ce pas ainsi qu'on le représente, comme un riche connard qui tue des gens ? Pourquoi ne nous servons-nous pas de ce mode de reconnaissance pour établir le profil d'éventuels terroristes ? Au lieu d'embarquer les Arabes suspects, pourquoi ne dit-on pas "Oh Mon Dieu ! un multimillionnaire a tué 3000 personnes ! Embarquez les multimillionnaires ! Mettez-les en prison ! Pas de preuves ! pas de procès ! Déportez les millionnaires !"
Garder l'Amérique entre de bonnes mains. L'"US Patriot Act" ( la " Loi " Antiterroriste décrétée par George W. Bush) et la description du combattant ennemi ne sont qu'un aperçu de ce que Bush nous réserve. Imaginez une invention de l'Amiral John Poindexter, un des auteurs dans l'affaire des contras avec l'Iran, et de l'Agence pour les Projets de Recherche Avancé pour la Défense ( Defense Advanced Research Projects Agency ) : le marché de l'analyse politique que le gouvernement devait hébergé sur un site web.

Il paraît que Poindexter croyait que les marchés à termes fonctionnaient si bien pour les potes de Bush chez Enron, qu'il pensait pouvoir les adapter pour prévoir le terrorisme. Des individus pourraient investir dans des contrats hypothétiques des marchés à terme liés à la probabilité d'événements tels que "l'assassinat de Yasser Arafat" ou "le renversement du roi Abdullah de Jordanie".

D'autres marchés à terme seraient disponibles selon la santé économique, la stabilité civile et l'implication militaire en Égypte, en Iran, en Israël, en Arabie Saoudite, en Syrie et en Turquie. Tous étant des pays ayant un rapport avec le pétrole.

Le marché proposé a duré environ un jour après avoir été révélé au Sénat. Les sénateurs Wyden et Dorgan ont protesté contre la demande faite au Pentagone de 8 millions de dollars. Wyden a déclaré : "Des marchés fictifs qui négocient sur des éventualités qui donnent la nausée semblent difficilement être la bonne mesure à prendre avec l'argent des contribuables dans la guerre contre le terrorisme. Poindexter a été obligé de démissionner, suite au scandale qui s'en est suivi.

Donner les Clefs de la ville de Détroit à Saddam

A Las Vegas, on a utilisé un véhicule blindé pour écraser des yaourts français, du pain français, des bouteilles de vin français, du Perrier, de la vodka Gray Goose, des photos de Chirac, un guide de Paris, et, le top, des photocopies du drapeau Français.

La France était vraiment le pays idéal à épingler. Si vous êtes une chaîne d'infos par câble, pourquoi dépenser des fortunes en reportages d'investigation pour vérifier si l'Irak possède véritablement des armes de destruction massive, alors que vous pouvez expliquer à quel point les Français sont pourris. Fox News a été la première chaîne télé à associer Chirac et Saddam Hussein, en montrant un reportage où l'on voyait les deux hommes ensemble. Que la réunion ait eu lieu dans les années 70 n'avait aucune importance.

En revanche, les médias n'ont pas jugé utile de nous montrer (encore et encore) des extraits où l'on voit Saddam Hussein recevant en cadeau les Clefs de la ville de Détroit, ni le film du début des années 80, lorsque Donald Rumsfeld visita Bagdad pour discuter de l'évolution de la guerre Iran-Irak.
La photo de Rumsfeld embrassant Saddam Hussein ne valait apparemment pas le coup d'être diffusée en boucle. Ou même une seule fois. OK, peut-être une fois alors. Chez Oprah [Show TV à la Mireille Dumas - NDT].

Michael Moore

Traduction bénévole du rezo des Humains Associés.

Vous pouvez découvrir en ligne sur Pax Humana traduit en français :

"Je vous prie de répondre Monsieur Bush" par Michael Moore

http://www.paxhumana.info/article.php3?id_article=325

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PETITION NATIONALE pour l'abrogation de l'arrêté SECRET DEFENSE du 24/07/2003

Je vous demande votre attention. Le CNIID s'est associé à la CRIIRAD et d'autres associations pour protester contre la classification des "matières nucléaires" en secret défense. Nous vous demandons de faire circuler le plus possible cette pétition et bien évidemment de la signer.

Vous trouverez la pétition à l'adresse suivante :

http://www.criirad.com/criirad/default.htm

Une fois sur le site de la CRIIRAD, il suffit d'aller en bas de page. A gauche, il y a un carré jaune intitulé Mobilisation contre l'arrêté SECRET DÉFENSE. Vous trouverez le communiqué de presse expliquant le danger d'une telle décision et la pétition.

Communiqué de presse des associations et syndicats partenaires

PETITION NATIONALE pour l'abrogation de l'arrêté SECRET DEFENSE du 24 juillet 2003

27 associations et syndicats lancent un appel à la société civile pour la défense du droit à l'information sur le nucléaire et ses dangers !

La CRIIRAD
Le réseau Sortir du nucléaire
France Libertés
Le CDRPC
France Nature Environnement
Les Amis de la terre
GREENPEACE
Tchernoblaye
Nature et Progrès
Le CRILAN
Les collectifs BURE-Stop
Sciences citoyennes
L'ECOLOGISTE
Agir pour l'environnement
Stop Mélox et MOX
ACDN
Le Forum plutonium
Robin des bois
Le GSIEN
SUD rail
L'AFMT
AIRE
Le réseau Action climat
STOP Golfech
La FGTE - CFDT
La Coordination nationale des collectifs contre l'enfouissement des déchets radioactifs
Le CNIID

demandent l'abrogation de l'arrêté du 24 juillet 2003 qui classe SECRET DEFENSE la quasi-totalité des informations relatives aux matières nucléaires (combustibles neufs, irradiés, déchets radioactifs...) et place ainsi hors de tout contrôle démocratique la majeure partie des activités nucléaires et des risques qu'elles génèrent.

invitent tous les citoyens français à signer et à faire signer la PETITION afin de manifester leur attachement au droit à l'information et leur refus de la militarisation du nucléaire civil.

Bien d'autres associations ont accueilli favorablement la pétition mais n'ont pas encore pu réunir leur conseil d'administration. Nous attendons leur réponse.

Réseau " Sortir du nucléaire " : Stéphane LHOMME au 06 64 10 03 33
Coord° nationale contre l'enfouissement des déchets radioactifs : Michel MARIE au 03 25 04 91 41
L'Ecologiste : Thierry JACCAUD au 01 43 46 36 99
CRIIRAD : 04 75 41 82 50 ou Roland DESBORDES au 06 86 18 01 87

Mobilisation générale des associations contre l'arrêté du 24 juillet 2003 qui classe " SECRET DEFENSE " les informations relatives aux matières nucléaires.

L'information interdite

Le 9 août 2003 paraissait au JO un arrêté relatif au secret défense, daté du 24 juillet 2003 et signé par le Haut fonctionnaire de Défense, au nom du ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie. Ce texte stipule que les informations relatives aux " matières nucléaires " présentent un caractère de secret de la défense nationale et qu'elles doivent en conséquence être classifiées.

La portée de ce texte est considérable. En effet :

1/ le terme de " matières nucléaires " englobe tous les types de combustibles, neufs ou irradiés, et la plupart des déchets radioactifs. Toutes les étapes de l'industrie nucléaire sont donc concernées, de la fabrication du combustible jusqu'à son retraitement et au stockage des déchets radioactifs. Seule l'extraction du minerai échappe à l'omerta... mais il est vrai que toutes les mines françaises ont fermé !

2/ les termes choisis pour définir la nature des informations classifiées sont particulièrement extensifs : surveillance, confinement, suivi, comptabilité, transport, vulnérabilité, exercice de crise... Avec de telles définitions, n'importe quelle information est susceptible d'être frappée d'interdit.

L'arbitraire et le secret vont désormais régir l'information sur le nucléaire civil qui s'aligne ainsi sur le nucléaire militaire.

Quiconque enfreindrait l'interdit s'expose à des poursuites assorties de peines excessivement lourdes, pouvant aller jusqu'à 7 ans d'emprisonnement ou plus de 100 000 euros d'amende (cf. art. 413-10 du code pénal). Une véritable épée de Damoclès pèse désormais sur les associations et les journalistes qui publieraient des informations jugées dérangeantes par l'Etat ou par les exploitants.

En accédant à la demande de Cogéma-Areva, le gouvernement a choisi de museler l'information sur les risques. Cela ne les fera pas disparaître, bien au contraire ! Empêcher associations et syndicats d'alerter l'opinion sur le passage de convois de plutonium en plein centre-ville aidera assurément la Cogéma... mais certainement pas les populations exposées au risque.

L'alignement du nucléaire civil sur le nucléaire militaire

L'arrêté Secret défense n'est pas un dispositif isolé. D'autres modifications réglementaires renforcent le contrôle de l'information et octroient au ministère de la Défense nationale des pouvoirs inédits en matière de nucléaire civil.

Le 10 septembre 2003 était publié un décret présidentiel (n°2003-865) portant création d'un " comité interministériel aux crises nucléaires ou radiologiques " qui remplace le " comité interministériel de la sécurité nucléaire " instauré en 1975. Le changement est radical : il s'agit désormais de gérer l'accident (et non plus le fonctionnement normal des installations nucléaires) et cette gestion est placée sous la direction du ministère de la Défense nationale, que l'accident survienne sur une installation civile ou militaire ou au cours d'un transport. Le secrétaire général de la Défense nationale est ainsi chargé de la planification et l'évaluation des mesures à prendre, de la coordination des différents ministères et c'est à lui que revient la responsabilité d'informer le président de la République et le Premier ministre.

Déjà, en 2002, le ministère de la Défense nationale devenait, avec celui de l'Industrie, le principal ministère de tutelle de l'organisme officiel d'expertise (IRSN), à même d'intervenir aussi bien sur les dossiers civils que militaires. Les ministères de la Santé et de l'Environnement étaient relégués au deuxième plan et celui du Travail carrément exclu alors que plus de 200 000 travailleurs sont profession-nellement exposés aux rayonnements ionisants.

Les associations signataires ont choisi de se mobiliser pour défendre le droit de chacun d'être informé sur le nucléaire et ses dangers. Elles considèrent qu'un simple arrêté n'a pas la légitimité pour restreindre aussi radicalement la liberté d'expression.
Ce texte est indigne d'une démocratie. Il doit être abrogé.

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Répression des Roms de Frépillon-Méry sur Oise dans le Val d'Oise

Dans la nuit du 2 au 3 octobre, entre 11h30 et 3h, puis, de nouveau, à 9h30,
le 7, des policiers sont intervenus dans le camp de Roms roumains
installé à la limite de la commune de Frépillon , sur le territoire de Méry
sur Oise.

Selon les récits des Roms, il ne s'est pas agi de mettre à exécution la
décision d'expulsion qui avait été annoncée par huissier, mais bel et bien
de mettre le camp à sac!

Nous avons constaté, en effet, que les vitres des caravanes avaient été
éclatées, les pare-brise des automobiles étoilés ou fracturés, les pneus
crevés...

Les Roms nous ont dit avoir été, un moment, rassemblés, hommes, femmes et
enfants et contraints de se mettre à genoux!

Les jets de gaz lacrymogène dans les caravanes ont obligé les familles à
rester dehors jusqu'à la fin de la matinée au moins!

16 véhicules de police -selon les repérages effectués par les Roms- ont
servi à amener une cinquantaine de membres des "forces de l'ordre".

Trois arrestations ont eu lieu : une dans la nuit, deux le matin. En fin de
matinée, l'un au moins des interpellés a été libéré. Il était sombre et
disait avoir été molesté.

L'agent de la police municipale de Frépillon s'est présenté seul, vers
12h30, pour rappeler que le terrain occupé était sur le territoire de la
commune de Méry sur Oise, qu'il connaissait plusieurs Roms et que des
conflits au sein du camp pouvaient, peut-être, être à l'origine de
l'intervention de la police...

Deux gendarmes sont ensuite venus, à leur tour, s'informer, car, disait-ils,
ce qui se passait sur ce territoire était bien de leur compétence mais ils
n'avaient pas été prévenus par leurs collègues de la police de leur
prochaine intervention!

Un interprète de l'ASAV, un médecin de "Médecins du Monde" et un autre
membre du comité de soutien aux Roms du Nord Ouest de l'Ile de France
étaient présents sur les lieux dès 12h15.

Les pompiers, puis le Samu appelés à la demande des Roms, suite à des
malaises liés soit aux coups reçus soit surtout aux gaz inhalés, sont
intervenus. Deux femmes enceintes ont été transportées à l'hôpital de
Pontoise et sont rentrées au campement en fin d'après-midi après un examen
passé aux urgences de la maternité. Un homme a aussi été examiné aux
urgences médicales du même hôpital suite à une gêne respiratoire toujours
causée par les gaz lacrymogènes.

Les enfants et nombres d'adultes ont été traumatisés et ont exprimé leur
peur d'un retour de la police. Le choc psychologique a été violent et s'
exprimait encore avec véhémence vers 13h.

Curieusement cette intervention, au lieu de faciliter les départs des
familles expulsées, les fixe faute de pouvoir désormais circuler et de
pouvoir utiliser les caravanes tant qu'elles n'auront pas été réparées!

La pluie et le froid annoncés pour le week-end ne devraient pas faciliter
les actions de remise en état des véhicules et des habitats précaires
saccagés!

Tels sont les faits. La version des autorités et de la police nous est
encore inconnue.

S'agit-il d'un "zèle" brutal de la part de fonctionnaires excédés? S'agit-il
d'une opération sciemment menée pour éc¦urer les Roms et les forcer à partir
coûte que coûte? S'agit-il de consignes données par le ministère de
l'intérieur pour montrer l'action "énergique" de l'État au moment où chute
sa popularité?

Nous qui sommes arrivés sur place, appelés par les Roms, pouvons dire que
devant ce spectacle lamentable dû à l'acharnement avec lequel les
destructions ont été effectuées, nous étions très choqués, émus et persuadés
d'avoir affaire à une "bavure".

Nous ne pouvons laisser l'opinion dans l'ignorance des agissements de ceux
qui ont la charge d'assurer la sécurité de tous y compris des étrangers
vivant en France. Beaucoup de ceux qui ont été bousculés, humiliés et
projetés dans un dénuement aggravé sont, en effet, en situation régulière!

Enfin, le nombre important d'enfants et de jeunes mères rend encore plus
scandaleux le comportement des policiers intervenus, et ce quelles que
soient les explications qui pourraient être fournies ultérieurement.

Que chacun, dans ses organisations respectives, diffuse cette information
et, s'il le peut, participe aux actions de solidarité à l'égard de plusieurs
dizaines de personnes aujourd'hui plus que jamais démunies et dans la
détresse.

Jean-Pierre Dacheux (membre du collectif Romeurope)

pour plus d'infos :

http://www.mdm-international.org/international/pages/romsa1.htm

Réseau RESISTONS ENSEMBLE

http://resistons.lautre.net

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Sous les palmiers la dictature

Quand les mercenaires de Ben Ali veulent imposer le silence du Net, ils
utilisent les mêmes procédés, bien huilés, qui ont déja fait leurs preuves
sous toutes les dictatures... Mais parfois la machine se grippe et la
procédure ne tourne pas en leur faveur. Démonstration.

Mon nom est Sophie Piekarec, dite Elwarda.

Pour les étrangers à la langue arabe, « elwarda » (en arabe) signifie « la
rose » et c'était le pseudonyme que j'avais choisi pour mes participations
au site TUNeZINE...

http://www.oulala.net/Portail/spip_redirect.php3?id_article=951

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Les retraites des parlementaires

Nom Prénom :
Adresse :
A

Président de l'Assemblée Nationale
128 rue de l'Université
75355 PARIS 07 SP
president @assemblée-nationale.fr

OBJET : RETRAITE

Vu que la Caisse de retraite des parlementaires a été créée par une
résolution de la Chambre des députés du 23 décembre 1904 et se trouve
financée grâce aux deniers publics,

Vu le fonctionnement sans heurt, à la satisfaction de tous ses affiliés, de
la Caisse de retraite des parlementaires,

Vu qu'au Palais-Bourbon :

- Les années passées comptent double,
- Que le droit à pension est ouvert à l'âge de 55 ans.
- Qu'un député, après un mandat seulement, peut prétendre à une retraite
mensuelle de plus de 1500 EUR par mois et le double après deux législatures,
- Qu'un député qui a atteint son quota d'annuités de 37 ans et demi en 22
années effectives peut alors toucher 5 300 EUR net (Plus 5 % de prime par
enfant),
- Que la pension moyenne pour un député est actuellement, en brut, de 2.192
EUR par mois,
- Qu'un conseiller général ou régional dispose d'un régime par «
capitalisation subventionnée », pouvant voter des subventions pour sa
retraite allant parfois jusqu'à 82 % de sa cotisation,
- Que les parlementaires qui en cours de route deviennent ministre ont la
possibilité de continuer à cotiser auprès de leur caisse d'origine...
- Qu'il est possible de cumuler des retraites de haut fonctionnaire ou de
conseiller général ou régional.

Vu la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme adoptée par l'Assemblée
générale dans sa résolution 217 A (III) du 10 décembre 1948,

Considérant qu 'en République égalitaire et fraternelle, il ne peut y avoir
deux poids et deux mesures :

Je soussigné, ,
domicilié à
Profession
, indice
, demande l'extension à tous les citoyens d'un régime
«équivalent à la Caisse de retraite des parlementaires financée par un
régime égalitaire des richesses.

Fait à
Le

Signature

Source : http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/indemnite.asp

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Le coup de vice fait aux chômeurs devait rester secret

Le gouvernement, le Medef et la CFDT ont gardé pour eux, le plus
longtemps possible, la réduction des droits aux Assedic. Et Fillon en
a remis une louche.

ENCORE une belle réussite des grands communicants du gouvernement, du
Medef et de la CFDT : leur coup tordu à l'encontre de quelques
centaines de milliers de chômeurs devait rester secret le plus
longtemps possible. Et, au moins, jusqu'au premier trimestre 2004.

Conclue l'an dernier à quelques heures de la trêve des confiseurs, la
convention entre le Medef et les habituels cogérants de la politique
sociale (CFDT, CFTC et CGC) n'a guère été remarquée sur le moment.

Recommandation avait d'ailleurs été faite aux agents de l'ANPE et des
Assedic de ne pas se lancer dans une vaste opération d'information
des chômeurs. Lesquels risquaient pourtant de voir leurs droits
abrégés de plusieurs mois. Tout au plus fut-il décidé que les
demandeurs d'emploi dont les allocations vont être amputées à compter
du 1 'c janvier 2004 seraient prévenus " au fil de l'eau ", c'est-à-
dire individuellement au moment du réexamen de leur dossier. La
consigne principale était: pas de vagues.

En juin, alertés par les premiers demandeurs d'emploi qui venaient
d'être avisés du prochain passage de la guillotine, plusieurs
journaux publient, discrètement, des chiffres inquiétants : entre 613
000 et 850000 chômeurs pourraient ainsi être privés d'Assedic. La
CFDT se fâche et adresse, le 23 juin, une circulaire à tous ses
dirigeants régionaux. " Chiffres sans aucun fondement (...),
personnes mal intentionnées, (...), manipulation ", proteste-t-elle.
Et tous ceux qui ont osé prétendre que cette nouvelle convention se
traduirait par une hécatombe parmi les sans-emploi indemnisés sont de
fieffés menteurs.

Douches écossaises gratuites

Or, dès le 28 mai, la Direction des études et des statistiques de
l'Unedic avait publié une note indiquant que 856 700 allocataires
devraient être informés, à partir de juillet 2003, qu'ils allaient se
faire sucrer leurs indemnités. A croire que le président de
l'Unedic, Michel Jalmain, par ailleurs responsable de
l'indemnisation des chômeurs à la CFDT, ne lit pas les notes que
pondent ses services. A moins que, sciemment, les amis de François
Chérèque aient voulu cacher la vérité, de peur d'une nouvelle tuile
juste après l'affaire des retraites.

On n'ose le croire. En tout cas, l'effet est désastreux sur les
chômeurs. L'objet de la réforme est en effet de" basculer " (sic)
vers l'Etat une partie des demandeurs d'emploi indemnisés par
l'assurance-chômage.

La durée maximale d'indemnisation, dont bénéficient surtout les
chômeurs âgés, est réduite de 60 à 45 mois. Pour le tout-venant,
l'indemnisation tombe de 30 à 23 mois. Petite vacherie
complémentaire: cette réforme ne s'applique pas seulement aux futurs
chômeurs, comme le veut la tradition, mais aussi à ceux qui sont déjà
pris en charge. En clair, les sans-emploi qui totaliseront 23 mois
d'indemnisation au 1 "janvier seront éjectés, alors qu'ils comptaient
sur 7 mois d'allocation supplémentaires.

Et, pour annoncer la bonne nouvelle, on ne fait pas toujours dans la
dentelle. Ainsi, en Bretagne et dans les Bouches-du-Rhône, un employé
est spécialement chargé de téléphoner aux intéressés pour leur faire
part de ce qui les attend au 1 er janvier.

Dans les ANPE de l'est de Paris, c'est lors de leur pointage que les
chômeurs sont avertis. " Pas la peine de me montrer les preuves de
votre recherche d'emploi. Je n'en ai plus besoin, car j'ai une
mauvaise nouvelle pour vous ", leur lâche alors le contrôleur.

Pour les chômeurs en formation, c'est la catastrophe. La formation
est en effet liée à l'indemnisation Assedic. Du coup, plusieurs
milliers d'entre eux vont être virés de leur stage dès le 1" janvier
sans même l'avoir terminé. Magnifique, pour un gouvernement qui
prétend promouvoir la formation professionnelle.

Le " basculement " des chômeurs indemnisés par l'Unedic vers l'Etat,
via l'allocation spécifique de solidarité (ASS), se traduit par une
dégringolade considérable du pouvoir d'achat des heureux
bénéficiaires. Car cette ASS est en fait une allocation dite"
différentielle ", versée aux sans-emplois afin que le total de leurs
revenus atteigne au maximum 949,20 euros (célibataires) ou 1 491,60
euros (couples).

Les gaietés du RMI

Pour les ménages honteusement privilégiés qui gagnent plus d'une
brique (ancienne) par mois, l'ASS devrait donc se réduire à zéro. Dur
à avaler pour les chômeurs qui pensaient tenir jusqu'en juillet 2004
avec 40% de leur ancien salaire. Et plus dur encore à faire
comprendre au banquier, au proprio et à l'épicier du coin.

Mais les bénéficiaires de cette ASS ne sont pas oubliés. François
Fillon a estimé, jeudi 18, que cet afflux de quémandeurs vers les
caisses de l'Etat risquait de peser lourdement sur les finances
publiques: ils seront donc orientés vers le RMI au bout de deux ans.
Un joli doublé: primo, le mistigri est refilé aux départements {voir
ci-dessus) ; deuzio, les RMIstes disparaissent des statistiques du
chômage, ce qui n'était pas le cas des bénéficiaires de l'ASS. En
plus, leur temps au RMI ne compte pas pour le calcul de la retraite.
Et voilà comment les chiffres pourraient connaître une amélioration
spectaculaire l'an prochain.

Moralité ? Il n'y en a pas.

Alain Guédé

Le Canard enchaîné - Mercredi 24 septembre 2003

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LIGUE DES DROITS DE L'HOMME
COMMUNIQUE

Paris, le 23 septembre 2003

Injustices et régression sociale

Chaque jour semble apporter son nouveau lot de mesures renforçant les
inégalités sociales. Après l’annonce du projet de suppression d’un
jour férié pour financer des mesures bien tardives en faveur des
personnes âgées, la suppression des plans d’épargne populaire, la
diminution du nombre de personnes indemnisées et la réduction du
niveau des allocations pour un plus grand nombre dans le cadre de la
nouvelle convention d’assurance-chômage, ce sont aujourd’hui les
chômeurs de longue durée qui sont la nouvelle cible. Avec le projet
de limitation drastique de la durée de versement de l’Allocation de
solidarité spécifique (ASS), plus de 180 000 personnes parmi les plus
pauvres de notre pays seraient concernées. Comme pour le Revenu
minimum d’activités (RMA), le gouvernement prétend agir afin de
favoriser le retour à l’emploi des plus précaires. Comment ne pas
voir un leurre dans ces déclarations d’intention, alors que les plans
sociaux se multiplient et que le nombre de chômeurs ne cesse
d’augmenter. En fait, le gouvernement cherche surtout à faire baisser
les statistiques du chômage et à régler ses problèmes d'équilibre
budgétaire sur le dos des plus démunis (avec une économie dérisoire
de 150 millions en 2004) pour ne pas renoncer aux cadeaux en faveur
des catégories les plus aisées qui se multiplient, notamment avec la
baisse de 3 % de l'impôt sur les revenus (environ 1,3 milliard de
recette en moins pour l’Etat en 2004) ou encore les augmentations des
honoraires médicaux dont on vient de voir les conséquences dans le
cadre du dernier rapport de la Cour des comptes sur l’équilibre des
comptes de la Sécurité sociale. Il s’agit aussi de faire basculer de
nouvelles dépenses sociales vers les collectivités locales dans la
logique des nouvelles lois de décentralisation. L’accroissement des
inégalités sociales devient intolérable pour certaines catégories
sociales et contribue à exacerber le rejet du politique, avec tous
les dangers que cela implique.

La Ligue des droits de l’Homme rappelle que la défense des droits
économiques et sociaux est un élément fondamental du combat pour les
droits de l’Homme et que l’égalité sociale est la base même du
contrat social. A ce titre, elle condamne fermement cette nouvelle
mesure de régression sociale.

I N F O Z O N E
.
.
.

s a m i z d a t . n e t

Ci-joint un message pour la signature d'une pétition contre le RMA.

Infos complémentaires sur le sujet disponibles sur le site:

http://www.ac.eu.org/

Faites tourner!
___

Le RMA doit être mis en place en janvier 2004!

Signez sur le site de AC

http://www.acrhone.lautre.net/petition.php3?id_article=142

Calle Luna
http://calle-luna.org
La liberté comme base,l'égalité comme moyen,la fraternité comme but

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Appel de soutien a AG45 - Maison des medias libres

Depuis décembre 2001 le regroupement d'associations AG45, occupe avec l'aval de la SNCF un bâtiment de la cour du Maroc au 45-47 rue d'Aubervilliers Paris 18ème.

La SNCF ayant aujourd'hui décidé de vendre ce terrain et les bâtiments de la cour à la ville de Paris, demande aux occupants de bien vouloir quitter les lieux avant le 1er octobre 2003.

* Compte tenu du travail produit par ces associations qui ont eu à charge la réfection complète du lieu, nous demandons à la SNCF de surseoir à sa demande pendant quelques semaines, le temps que se mette en place une véritable négociation avec les nouveaux propriétaires.

* Compte tenu des missions que se sont données les associations qui occupent le bâtiment, à savoir :

- Maintenir et développer un secteur non marchand de
communication
- Organiser une transversalité entre des structures de médias
- Permettre une accessibilité de proximité aux médias et
aux nouvelles technologies

* Compte tenu de la somme d'expériences acquises concernant directement plusieurs centaines de personnes, sans distinction de genre, d'âge ou d'origine, qui participent à la vie de ce lieu unique de par la diversité de ses missions.

* Compte tenu de la nécessité de trouver des liens d'expression et de débat pour le mouvement social, ainsi que pour l'ensemble des minorités habitant Paris et sa région.

Nous demandons à la Mairie de Paris De permettre le maintien de La Maison des Médias AG45 Cours du Maroc, rue d'Aubervilliers

Amicalement

Pour AG 45
Emmanuel Saunier

AG45
« LA MAISON DES MEDIAS LIBRES»
Co-errances
Les périphériques vous parlent
Radio FPP 106.3 Fm
Réseau 2000
ZALEA TV

Pour signer ce appel en ligne :

http://www.lapetition.com/sign1.cfm?numero=780

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Situation extreme...

Dans les situations extrêmes, nous reconnaissons nos propres faiblesses.

Une question vous est posée à la fin. Répondez avec sincérité et alors
vous pourrez faire votre auto-évaluation morale.
C'est rapide, cela ne prendra pas beaucoup de votre temps.
Il s'agit d'une situation imaginaire dans laquelle vous allez décider ce
que vous feriez...

La situation :
Vous êtes à Washington, au milieu du chaos provoqué par le pire des
épisodes de terrorisme. Reporter-photographe pour CNN, vous êtes aux
abois, réalisant photos sur photos, des clichés très impressionnants.

Soudain, vous apercevez G.W.Bush courant de toutes ses jambes, tentant
désespérément d'échapper à un terroriste armé qui le poursuit.

Il est sur le point d'être rattrapé. Mais vous avez juste le temps
d'utiliser votre portable pour appeler le FBI afin qu'il lui porte
secours OU de prendre LA photo qui remportera le Prix Pulitzer, qui fera
le tour du monde, la photo à chaud de la mort d'un homme politique
célèbre...

En fonction de vos principes éthiques et moraux et de votre conception
de la fraternité et la solidarité humaine, répondez SINCÈREMENT :
.
.

 

 

 

 

 

Vous feriez la photo en couleur ou en noir et blanc ?

 

 

 

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Relogement et régularisation immédiats des sans papiers de la Maison
des Ensemble !

Ce matin, 22 octobre 2003 vers 7h00 a eu lieu l'évacuation par la
police du 104 rue des Couronnes dans le 20ème à Paris. C'est là
qu'avaient trouvé refuge artistes et Sans Papiers qui pendant tant
d'années avaient partagé la Maison des Ensemble, haut lieu de la
solidarité associative. Ce sont donc de nombreux artistes et une
quarantaine de Sans-Papiers qui depuis ce matin se retrouvent sans
abri. Quatorze sans papiers sont encore actuellement en garde à vue.
Le MRAP exprime sa pleine solidarité avec les sans papiers et artistes
victimes de cette expulsion.

Il ne voudrait pas voir dans le choix de cette date une coïncidence
symbolique avec le début de la première lecture au Sénat du projet de
loi de réforme de l'Asile en France. C'est la Déclaration Somment
Européen de Tempere le 16 octobre 1999 - " Le Conseil européen
réaffirme l'importance que l'Union et ses Etats membres attachent au
respect absolu du droit de demander l'asile " - qui doit servir de fil
conducteur à toute politique d'asile sur notre continent.

Alors que le Président de la République Française accomplit
actuellement un voyage d'Etat au Niger et au Mali, le MRAP tient à
rappeler que les causes réelles du départ des candidats à
l'immigration du continent africain sont à chercher d'abord dans la
misère et le chômage qui frappent ces pays.

Le MRAP lance un appel au Préfet de Police de Paris pour que cesse
immédiatement la garde à vue des 14 sans papiers concernés, que ne
soit prononcée nulle reconduite à la frontière à leur encontre et que
soit réexaminée favorablement la situation de tous les sans papier de
la Maison des Ensemble en vue d'une régularisation immédiate de leur
situation.

Paris, le 22 octobre 2003.

pour mieux connaître le MRAP

http://www.mrap.asso.fr

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Procès Ministère de l'Intérieur contre le MIB, Bouge Qui Bouge et
l'Association Dammarie-Melun

Le jeudi 23 octobre 2003 à 13h00 se tient à la chambre
correctionnelle du tribunal de Melun le procès du Mouvement de
l'Immigration et des Banlieues (MIB), de l'association Bouge Qui
Bouge et de l'Association Dammarie Melun représentées par Tarek
Kawthari, Mogded Bounabi, Abdelkader Berrichi.

Le procès est intenté suite à une plainte du Ministère de l'Intérieur
en diffamation pour la diffusion d'un tract intitulé "La BAC tue
encore, la justice couvre toujours". Le tract faisait référence au
décès de Mohammed Berrichi au cours d'une intervention de la Brigade
Anti-Criminalité (BAC) le 23 mai 2002.

Depuis 1997, trois jeunes de Dammarie-les-lys sont décédés dans des
conditions troubles lors d'interventions policières. Depuis, les
habitants du quartier, avec l'aide du MIB, s'organisent pour exiger
que justice soit faite. L'association Bouge Qui Bouge mène cette
lutte localement aux niveaux politique et judiciaire, et anime des
activités de quartier telles que le soutien scolaire ou l'animation
musicale.

Depuis la naissance de l'association, ses membres et ses
sympathisants sont en butte au harcèlement, à l'intimidation et au
dénigrement par la mairie, la police et la justice. Les procédures
judiciaires en cours s'inscrivent dans cette campagne.

Les poursuites engagées contre les membres de Bouge qui Bouge, d'ADM
et du MIB ne sont que des représailles à leur engagement politique.
Le combat pour les soutenir est un combat pour le droit d'expression,
pour le droit à l'auto organisation politique.

Rassemblement et Conférence de Presse au Palais de Justice de Melun,
jeudi 23 octobre 2003 à 13h00

Information : 01 40 38 06 53 ou 06 87 75 74 84

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Voici une brève parue dans le canard de la semaine dernière et qui mériterait de faire le tour de l’internet Franco Français … ou au moins de voir s’il peut se répandre aussi vite que les messages condamnant les « privilèges » de ces « feignants de fonctionnaires » …

La Vraie France d’en Bas

A Senlis, le 27 septembre, ouverture des « Rendez-vous » : 100 000 personnes visitent l’ex-cité royale.Prix d’entrée : 5 euros.

Arrive un quidam qui, selon « Oise-Hebdo » (8/10), prétend pénétrer sans acheter le badge d’entrée :

« Vous ne me reconnaissez pas ? »s’offusque t il.

« Bien sûr que si, mais le règlement est le même pour tout le monde. »

Au lieu de mettre la main à la poche, l’important personnage, vexé, tourne les talons. Douce rigolade parmi les spectateurs de la scène, qui ont reconnule baron Ernest-Antoine Seillière.

Si le « patron des patrons » en està 5 euros près, il est grand temps que leMedef ouvre une négociation particulière avec ses amis du gouvernement.

Texte intégral d’une brève issue du Canard Enchaîné du 15 octobre 2003.

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ca bouge dans les facs parisiennes

Nanterre : les vigiles gazent les étudiants

Aujourd'hui, mardi 21 octobre 2003, les vigiles de l'université de
Nanterre sont encore montés d'un cran dans la violence pour réprimer le
mouvement étudiant. Alors qu'une trentaine d'étudiants s'étaient
rassemblés pacifiquement devant le bâtiment B pour protester contre le
refus de l'Administration de les inscrire à l'université, les vigiles
les ont soudainement aspergés de gaz lacrymogène afin de les empêcher de
pénétrer à l'intérieur du bâtiment.

Comme chaque année, l'université de Nanterre pratique la sélection à
l'entrée et refuse d'inscrire des centaines d'étudiants. En se
privatisant, elle cherche à accroître sa rentabilité et à privilégier le
recrutement d'une élite. Ainsi, l'administration essaye d'écarter les
étudiants issus des milieux les plus populaires par l'intermédiaire de
critères comme le type de bac ou le lieu de résidence. A cette
discrimination fondée sur l'origine sociale s'ajoute une discrimination
fondée sur la nationalité, les étudiants venant des pays pauvres étant
jugés indésirables.

La privatisation de l'université entraîne inévitablement la
répression de tout ce qui ne rentre pas dans ce nouveau cadre
économique. Déjà, l'année dernière, le président André Legrand n'avait
pas hésité à faire appel à la police à deux reprises pour faire évacuer
les étudiants qui tentaient de se réapproprier la fac : arrestations,
gardes à vue, sanctions disciplinaires, condamnations par les tribunaux
: tous les moyens sont bons pour terroriser les étudiants qui refusent
de se soumettre au nouvel ordre universitaire.

Aujourd'hui, le nouveau président, Olivier Audeoud, n'a pas hésité à
avoir lui aussi recours à la violence en lâchant à son tour sur les
étudiants la milice universitaire dirigée par Guynot et Rat. Le Service
de Sécurité de l'université s'est en effet modernisé : les vigiles de la
fac ont désormais de véritables uniformes dignes de ceux de la police et
ils sont même maintenant équipés depuis quelques mois de bombes
lacrymogènes. Sans doute n'est-ce qu'un début : à quand les matraques et
les menottes ? A quand les flash-balls ?

Telle est la logique de l'offensive marchande en cours : pas
d'université privatisée sans sa propre milice privée ! Progressivement,
les autorités réorganisent la fac en fonction de ces nouveaux impératifs
sécuritaires. Déjà, la fac de Nanterre a été placée sous
vidéo-surveillance et l'Administration a commencé a cloisonné les
bâtiments en y installant des postes de vigiles à chaque entrée pour
mieux contrôler les allers et venues. Elle prévoit aussi d'expulser la
totalité des associations étudiantes de leurs locaux pour les parquer
dans un bâtiment extérieur réservé aux seules organisations représentées
au conseil d'administration.

NOUS NE LAISSERONS PAS LES AUTORITES NOUS TERRORISER : INSCRIPTION POUR
TOUS, AVEC OU SANS PAPIERS !

CONTRE L'UNIVERSITE MARCHANDE ET POLICIERE, ORGANISONS NOTRE PROPRE
AUTODEFENSE : HIER NOUS AVONS CHASSE LES FASCISTES, AUJOURD'HUI CHASSONS
LES VIGILES !

http://enrages-nanterre.freeservers.com

nanterrenlutte@hotpop.com

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Intervention policière à la fac de Jussieu

Ce soir, pour la première fois dans l'histoire de
Jussieu, les CRS sont rentrés dans la fac pour
expulser les "sans-fac" qui occupaient la pyramide
d'inscription de Paris 7 (pour demander l'inscription
de plus de 400 étudiants à qui on l'avait refusée, la
plupart étrangers)

pas moINs de 13 cars de CRS et paNIers à salades ont
été mobilisés pour une trentaINe d'occupants.
les CRS étaient environ 3 contre 1 lors de
l'INtervention.
heureusement aucun de nous n'a été interpelé ou
blessé.
nous avons été chanceux. la veille, les vigiles de
nanterre lachaient les chiens parmi les étudiants en
occupation.

la fête contINue

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Des centaines de publicités maculées dans le métro parisien

PARIS (AFP) - Des centaines d'affiches publicitaires ont été maculées au marqueur ou à la bombe de peinture vendredi soir, dans le métro parisien, par des militants "antipub" qui se félicitaient lundi du résultat de leur opération.

"La pub tue", "la pub nuit à votre santé" étaient parmi les slogans recouvrant les affiches. "Deux personnes ont reçu une amende... et c'est tout. Aucun débordement, aucun problème de violence. Tout s'est passé dans le calme, la bonne humeur, et dans un esprit de non-violence", se félicitent les organisateurs de l'opération, sur leur site internet

http://stopub.ouvaton.org

Il ne s'agit pas de la première opération de ce genre visant des affiches publicitaires dans le métro, a indiqué lundi à l'AFP le service de presse de la RATP.

L'objectif de cette opération, "acte de réappropriation citoyenne" selon ses responsables, était de lutter "contre la marchandisation des esprits, de la culture et du monde".

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Des documents d'archives confirment que les Bush ont été liés à la famille Thyssen, soutien financier d'Hitler

WASHINGTON (AP) - Le grand-père du président George W. Bush était l'un des directeurs d'une banque saisie par le gouvernement fédéral en raison de ses liens avec une famille d'industriels allemands ayant contribué à financer l'accession d'Hitler au pouvoir, selon des documents des archives nationales récemment déclassifiés.

Prescott Bush était l'un des sept directeurs de l'Union Banking Corp., une banque d'investissement new-yorkaise contrôlée par la famille Thyssen, selon ces documents consultés par l'Associated Press.

Fritz Thyssen a été l'un des soutiens financiers de la première heure du Parti national-socialiste d'Adolf Hitler, qu'il jugeait préférable au communisme. Les documents ne disent pas si le grand-père de l'actuel président a personnellement contribué à cet effort. Ses liens avec l'Union Banking ne lui ont en tout cas jamais posé de problème politique, puisqu'il a été élu sénateur du Connecticut en 1952.

Des informations faisant état de relations entre les Bush et la banque saisie circulent sur Internet depuis des années, et ont été relayées par de grands médias. L'existence de documents confirmant ces liens a été révélée par le journaliste indépendant John Buchanan dans la "New Hampshire Gazette".

Trent Duffy, l'un des porte-parole du président, a refusé de répondre au questions de l'AP.

L'Union Banking appartenait à une banque néerlandaise, Bank voor Handel en Scheepvaardt, qui était "étroitement affiliée" au conglomérat allemand United Steel Works, selon un document de l'Office of Alien Property Custodian (OAPC, Bureau fédéral de Contrôle de la propriété étrangère) en date du 5 octobre 1942. La banque néerlandaise et la firme sidérurgique faisaient partie de l'empire industriel et financier de Thyssen et de son frère, Heinrich Thyssen-Bornemisza.

Les 4.000 actions de l'Union Banking appartenant à la banque néerlandaise étaient enregistrées au nom des sept directeurs américains, selon un document signé Homer Jones, chef de la division enquête et recherche de l'OAPC, une agence fédérale qui n'existe plus.

E. Roland Harriman, président de la banque, possédait 3.991 actions. Bush en avait une. Tous deux étaient en outre associés dans la banque d'investissement new-yorkaise Brown Brothers, Harriman & Co., qui étaient en charge des transactions financières d'autres sociétés liées à la Bank voor Handel qui ont été confisquées par le gouvernement américain pendant la Seconde guerre mondiale.

L'Union Banking a été saisie en octobre 1942 en vertu de la loi sur le commerce avec l'ennemi). Les directeurs américains de l'Union Banking n'ont fait l'objet d'aucune poursuite judiciaire. Le gouvernement fédéral était trop occupé à gagner la guerre, selon Donald Goldstein, professeur à l'université de Pittsburgh.

Fritz Thyssen a rompu ses liens avec les nazis en 1938, en raison de la persécution des juifs et des catholiques, et a fui en Suisse. Arrêté, il a été enfermé dans une prison nazie de 1941 à 1945. Son frère a vécu en Suisse de 1932 à 1947 tout en continuant à faire des affaires avec l'Allemagne. AP

Sur le Net:

Archives nationales des Etats-Unis :

http://www.nara.gov

http://fr.news.yahoo.com/031018/5/3gcw0.html

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Fou de Dieu

http://www.liberation.fr/page.php?Article=150695

William Boykin, fou de Dieu

"La presse américaine vient de découvrir que le général nommé sous-secrétaire à la Défense chargé du renseignement, au printemps dernier, est un fou de Dieu. Chrétien évangélique, William «Jerry» Boykin est persuadé d'être l'instrument de la puissance divine et considère Allah comme une «idole» .ÊAncien des Delta Forces, Boykin a fait sa carrière dans les services spéciaux et est décoré jusqu'au menton. Il était au coeur de l'action en Somalie, pendant la crise des otages de Téhéran et même pendant la traque du pape de la drogue, Pablo Escobar. En juin, dans l'Oregon, il a déclaré publiquement qu'il faisait partie de «l'armée de Dieu» , et que l'ennemi «est un type appelé Satan» . Selon lui, les radicaux islamistes haïssent les Etats-Unis «parce que nous sommes une nation chrétienne, que nos racines sont judéo-chrétiennes» . Le choix de Boykin par une administration qui cherche à éviter un choc des civilisations est «une bourde effrayante» a jugé William Arkin, analyste militaire pour le Los Angeles Times , qui a révélé l'affaire. "


@+
nate@no-log.org
update rapido 28102003.