POUR
LES VISUELS
MERCI a http://www.agitkom.net
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MESSAGE
DE LA FRANCE D'EN BAS A LA FRANCE D'EN HAUT
http://lmsi.net/article.php3?id_article=102
Ce
n'est pas la rue qui gouverne mais c'est la rue qui essuie la morve de
tes gamins, qui s'efforce de leur apprendre à lire, à écrire
et à compter
C'est
la rue qui se déplace cinq fois dans la nuit pour amener le bassin
à ta vieille maman, qui change ses pansements
C'est
la rue qui conduit le train qui t'emmène en vacances, le bus et
le métro que tu ne dois pas prendre souvent
C'est
la rue qui fait le planton des heures devant le restaurant où tu
déjeunes de quelques bons plats préparés par la rue
C'est
la rue qui achemine ton courrier, qui répare ou installe tes câbles
et tes tuyaux qui font que tu prendre un bon bain chaud
C'est
la rue qui se lève tôt pour que tu ais du pain frais, un
café et un journal
La
rue qui ramasse tes poubelles, nettoie ta voiture, fabrique ta prochaine
voiture de fonction, installe ton matelas et ton parasol, répond
au téléphone, approvisionne tes rayons, tape tes discours,
taille la haie, photocopie, balaye, ausculte, assemble, épluche,
emballe, graisse, passe, repasse, arrose C'est la rue qui paye ton salaire
de ministre, augmentation de 70% comprise
La
rue qui cotisera pour ta retraite de ministre
Et
des fois c'est la rue qui vote. Je le dis avec une grande humanité
mais je le dis avec une grande fermeté. Je suis dans la rue. J'y
suis bien et je t'EMMEERDE !
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Entendu
à " là-bas si j'y suis ", France Inter, le 20
mai 2003
Collectif
Les Mots sont importants
http://lmsi.net
Là-bas si j'y suis
France Inter
Daniel Mermet
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-inter01/emissions/labas/
Les
réactions des auditeurs sur l'actualité sociale
http://lbsjs.free.fr/LaBasMermet/150503.ram
Le
répondeur de LBSJS pris en otage par les usagers !
http://lbsjs.free.fr/LaBasMermet/190503.ram
Ecouter
l'émission du mardi 20 mai sur :
L'ABC
de l'AGCS (1) (Accord Général sur le Commerce des Services)
:
AGCS
Accord
Général sur le Commerce des Services (GATS en anglais).
Il fait partie des accords participant de la création de l'OMC
et prétend définir les principes généraux
devant régir les négociations commerciales en matière
de services. Son objectif est la libéralisation totale de tous
les services, incluant les services publics. Il ne définit pas
les secteurs des services (potentiellement tous sans exception) devant
être soumis aux lois du marché et à la stricte recherche
du profit, ce sont les Etats qui s'engagent à ce sujet.
un
entretien avec Susan George (vice-présidente d'ATTAC), des reportages
à l'école primaire d'Archigny, près de Poitiers,
avec Dominique Leblanc, instituteur et ses collègues enseignants
; et au Petit Poitevin, bar-tabac de Paizay-Le-Sec, point-poste de la
commune depuis la disparition du bureau de Poste.
http://lbsjs.free.fr/LaBasMermet/200503.ram
la
suite
http://lbsjs.free.fr/LaBasMermet/210503.ram
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LAGCS
: UN FANTASME ? UN EPOUVANTAIL ? UN BOUC EMISSAIRE ?
AGCS
Accord
Général sur le Commerce des Services (GATS en anglais)
http://www.urfig.org/agcs-campagne-09-02-03-pt.htm
La Commission européenne, le patronat, la droite et ceux qui, à
gauche, sont contaminés par lidéologie marchande,
réagissent aux critiques de linternationale citoyenne sur
lAGCS en affirmant que rien ne justifie de telles alarmes. LAGCS
ne présenterait pas de menaces graves sur les services publics
; il ne mettrait pas en cause le modèle social développé
depuis 150 dans certains pays européens ; il ne menacerait pas
les droits démocratiques des citoyens. Tout cela ne serait que
fantasmes destinés à mobiliser un mouvement citoyen à
la recherche de boucs émissaires pour justifier sa propre existence.
Trop souvent, les journalistes propagent cette affirmation anesthésiante.
Et pourtant, quon en juge :
1. LAGCS existe et sapplique à tous les niveaux de
pouvoir
Cest un traité signé par 125 gouvernements, le 15
avril 1994. Il est entré en vigueur le 1 janvier 1995. Il a été
ratifié par les parlements des pays de lUnion européenne
en 1995. LOMC est chargée de sa mise en uvre. LOMC
: lorganisation internationale la plus puissante du monde, la seule
de toutes les institutions internationales à disposer des moyens
judiciaires de faire respecter les accords quelle gère en
sappuyant sur les critères de la concurrence commerciale,
les seuls qui soient contraignants. Larticle 1 de lAGCS concerne
lensemble des lois, arrêtés, règlements et procédures
pris, dans le domaine des services, « par les autorités nationales,
régionales et locales ainsi que par les organismes non gouvernementaux
qui exercent des pouvoirs délégués par ces autorités.
»
2. LAGCS menace les services publics
Les effets conjugués des articles 8 (monopoles), 9 (pratiques commerciales),
16 (accès au marché) et 17 (traitement national) conduisent
quasi mécaniquement de la libéralisation à la privatisation,
comme on le voit déjà dans lUnion européenne,
cette mini OMC dont les options prioritaires en faveur dun marché
totalement libéralisé fournissent lexemple du démantèlement
progressif des services publics et de la destruction massive demplois.
3. LAGCS menace le modèle social
Le paragraphe 2 de larticle 1 relatif au mode 4 de fourniture des
services et à la mobilité des personnes physiques va interdire
aux pouvoirs publics de faire respecter les normes et de garantir les
conventions collectives qui donnent vie à ce modèle social.
Les employeurs pourront mettre en concurrence du personnel qui est au
bénéfice de 150 ans de conquêtes sociales avec du
personnel venu à titre temporaire dautres pays auquel les
patrons pourront appliquer les normes salariales et sociales du pays dorigine.
Larticle 6 relatif aux réglementations intérieures
donne mandat à lOMC délaborer des « disciplines
» afin que les législations et les réglementations
nationales, régionales et locales ne présentent pas un contenu
éthique, sanitaire, social, environnemental « plus rigoureux
que nécessaire » qui serait de nature à entraver la
libre concurrence. Avec ces « disciplines », lOMC aura
le pouvoir de démanteler les protections sanitaires, sociales,
environnementales et culturelles décidées dans chaque pays,
à chaque niveau de pouvoir.
4. LAGCS menace les droits démocratiques des citoyens
Larticle 21, par les conditions quil impose, rend le processus
de privatisation pratiquement irréversible. Ce qui ne laisse plus
aux citoyens quun choix dorientations politiques limité
à un contexte privatisé, comme dautres, en URSS, ne
pouvaient formuler de choix que dans un contexte étatisé.
Cest la fin dune démocratie devenue un obstacle à
la recherche du profit.
5. LAGCS menace le respect des droits fondamentaux reconnus et proclamés
par les Nations Unies
La Déclaration universelle des droits de lHomme, le Pacte
international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels,
le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Convention
internationale sur le respect de la biodiversité consacrent des
droits fondamentaux qui sont radicalement remis en cause par lAGCS
comme par bien des accords de lOMC, ainsi que cela a déjà
été constaté par des travaux et même des résolutions
de la Commission des Droits de lHomme de lONU. En constituant
une menace permanente contre le principe du service public, menace qui
devient réalité dès que cessent des limitations et
des exemptions régulièrement périmées, lAGCS
menace laccomplissement de ces droits fondamentaux à lalimentation
et à leau, à un cadre de vie durable, à léducation,
à la santé, au travail, à un niveau de vie suffisant,
à des normes sociales.
6. LAGCS sera mis en uvre à partir du 1 janvier 2005
Larticle 1 définit les services par « tous les secteurs
de tous les services, à lexception des services qui ne sont
pas fournis ni sur une base commerciale, ni en concurrence avec un ou
plusieurs fournisseurs de services » Cette définition ne
protège que les services régaliens de lEtat : certains
services ministériels, la défense nationale, les services
de police et lappareil judiciaire. Aucun autre service nest
à labri de lAGCS.
Aujourdhui, les implications les plus effrayantes de lAGCS
sont peu perceptibles. Il sagit dun texte dont lapplication
croissante est lobjet de négociations périodiques.
Chaque Etat garde le droit de refuser de sengager dans la libéralisation
dun secteur. Pour autant quil résiste au troc voulu
par lUnion européenne entre les services qui font lobjet
de demandes et ceux qui font lobjet doffres de libéralisation.
Et quil soit très vigilant à chaque négociation.
Larticle 19 de lAGCS consacre son caractère évolutif
en indiquant que «des séries de négociations successives
auront lieu périodiquement en vue délever le niveau
de libéralisation. » Cest en 2005 quil sera appliqué
sur base des résultats de la présente série de négociations.
En attendant la suivante. Ce qui ne sera pas concerné par lAGCS
aujourdhui pourra très bien être libéralisé
et conduit à privatisation lors de la série suivante.
Aussi longtemps que lAGCS naura pas été modifié,
PERSONNE, à moins de mentir, ne peut garantir que la santé,
la sécurité sociale, léducation et la culture
ne seront pas, à terme, totalement privatisés, soumis aux
seules règles du commerce et accessibles seulement à ceux
qui en auront les moyens. PERSONNE. Le fantasme serait de croire le contraire.
Dr Raoul Marc JENNAR
http://www.urfig.org
Chercheur auprès d'Oxfam Solidarité (Bruxelles) et de l'URFIG
(Bruxelles-Paris-Genève),
spécialiste de lAGCS - Tél : (32) (0) 478 913 812
- Fax : (32) 2 511 89 19
Email : raoul.jennar@oxfamsol.be ou rmj@urfig.org
Quelques
sources, parmis d'autres:
http://france.attac.org/site/page.php?idpage=2301
L'AGCS,
arme économique de l'Empire
http://www.reseauvoltaire.net/article9298.html
L'AGCS:
objectifs, champ d'application et disciplines
http://www.wto.org/french/tratop_f/serv_f/gatsqa_f.htm
Les
documents de France-Attac sur l'AGCS
http://france.attac.org/annexe/motcle.php?idpage=49
Campagne
AGCS - Unité de Recherche, de Formation et d'Information sur la
Globalisation
http://www.urfig.org/agcs-campagne-09-02-03-pt.htm
http://forums.transnationale.org/viewtopic.php?p=2520
#################################
OCDE
ORGANISATION DE COOPERATION ET DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUES : et en plus
ils l'écrivent !
STUPEFIANT
: A LIRE !
Suite
à l' émission de D. Mermet ( écoute en ligne ) http://lbsjs.free.fr/
ou il a été question d'un rapport de l' OCDE, voici quelque
extraits de ce
"Cahier de politique économique N° 13".
Aprés
lecture, nous comprenons bien la réponse de l' OCDE au journal
Le
Monde ! ( Voir Note en bas de page )
-
Maintenant, en vrac, quelque lignes de ce rapport : un véritable
festival !
http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=767
##############################
Pétition
MANIFESTE
DES DÉLINQUANTS
DE LA SOLIDARITÉ
http://petition.gisti.org/manifeste/signer.html
«
Toute personne qui (...) aura, par aide directe ou indirecte, facilité
ou tenté de faciliter l'entrée,
la circulation ou le séjour irréguliers, d'un étranger
en France ou dans l'espace international précité
sera punie d'un emprisonnement de cinq ans et d'une amende de 30 000 €.
»
(Article 21 de lordonnance du 2 novembre 1945)
Chaque
année en France, malgré l'article 21 de la loi sur l'entrée
et le séjour des étrangers, des centaines d'associations,
des milliers de citoyens, accueillent, aident, informent sur leurs droits
des étrangers.
Ils
le font dans des conditions difficiles en raison de la faiblesse de leurs
moyens et des innombrables obstacles rencontrés dans les préfectures,
les administrations et institutions censées assurer accueil et
protection à tous, mais aussi en raison d'une attitude de suspicion
généralisée envers les étrangers. De plus
en plus, ceux et celles qui défendent l'État de droit et
la nécessité de l'hospitalité sont menacés
de poursuites, quand ils ne sont pas mis en examen, par exemple pour avoir
seulement hébergé gratuitement un étranger en situation
irrégulière .
Demain,
si l'actuel projet de réforme du gouvernement est voté,
ces citoyens et associations « coupables » d'aide au séjour
irrégulier pourront être condamnés plus sévèrement
encore*.
Dans
le même temps où on cherche ainsi à créer un
véritable délit de solidarité, le silence est fait
sur la situation des étrangers en France et en Europe, et sur le
rôle effectif de centaines d'associations et de milliers de citoyens
solidaires des étrangers en situation irrégulière.
Nous
déclarons être l'un d'eux. Nous déclarons avoir aidé
des étrangers en situation irrégulière. Nous déclarons
avoir la ferme volonté de continuer à le faire. De même
que nous réclamons un changement radical des politiques à
l'égard des immigrés et des étrangers, nous réclamons
le droit à la solidarité, contre la logique des États.
Si
la solidarité est un délit, je demande à être
poursuivi(e) pour ce délit.
Paris,
le 27 mai 2003
* L'article 17 du projet de loi Sarkozy prévoit la confiscation
pour les personnes physiques de tous leurs biens, meubles ou immeubles.
L'article 18 prévoit la même chose pour les personnes morales
(par exemple les associations ou les syndicats).
Personnes
initiatrices du manifeste :
Jean-Claude Amara (porte parole de Droits Devant !!), Mouloud Aounit (secrétaire
général du MRAP), Jeanne Balibar (comédienne), Etienne
Balibar (professeur émérite à l'Université
de Paris X Nanterre), Françoise Balibar (professeur émérite
à l'Université de Paris VII), José Bové (président
de la Confédération paysanne), Rodolphe Burger (musicien),
Olivier Cadiot (écrivain), Laurent Cantet (cinéaste), Monique
Chemillier-Gendreau (universitaire), Annie Collovald (politiste), Catherine
Corsini (cinéaste), Noir Désir (musiciens), Nathalie Ferré
(présidente du Gisti), Jacques Gaillot (évêque), Sergent
Garcia (musicien), François Geze (éditeur), Frédéric
Lebaron (sociologue), Catherine Levy (chercheur), Danièle Lochak
(universitaire), Dominique Manotti (ecrivain), Daniel Mesguich (metteur
en scène), Danielle Mitterrand (présidente de France Liberté),
Ariane Mnouchkine (metteur en scène), Gérard Mauger (Sociologue),
Yann Moulier Boutang (universitaire, directeur de la revue Multitudes),
Jean-Luc Nancy (philosophe), Victoire Patouillard (présidente d'Act
Up-Paris), Jean-François Perrier (comédien), Denis Podalydès
(acteur), Olivier Py (metteur en scène), Léon Schwartzenberg
(médecin), Johanna Siméant (professeure de science politique),
Anne-Gaëlle, Cali, Christian, Édith et Grégoire de
Têtes Raides (musiciens), Pierre Tévanian (enseignant), Jean-Pierre
Thorn (cinéaste), Anne Tristan (enseignante), Michel Tubiana (président
de la LDH), Fabien Tuleu (délégué général
d'Emmaüs France), Jean-Pierre Vernant (professeur honoraire au collège
de France), Karin Viard (actrice), Pierre Vidal-Naquet (historien), Loïc
Wacquant (sociologue), Jacques Weber (metteur en scène et acteur)
Collectifs
et organisations initiateurs du manifeste :
Act Up-Paris, Confédération Paysanne, Droits Devant !!,
Emmaüs France, France Libertés, Gisti (groupe d'information
et de soutien des immigrés), Ligue des droits de l'homme, Le Bar
Floréal . photographie, Médecins du Monde, Médecins
sans frontières, MRAP (mouvement contre le racisme et pour l'amitié
entre le peuples), Ras'l Front, la revue Vacarme
http://petition.gisti.org/manifeste/signer.html
MANIFESTE
DES DÉLINQUANTS DE LA SOLIDARITÉ
De
M. Sarkozy aux signataires
Par une lettre datée du 20 juin 2003 adressée à la
présidente du GISTI, le ministre de l'intérieur, Nicolas
Sarkozy, a souhaité livrer aux signataires du « Manifeste
des délinquants de la solidarité » ses commentaires
relatifs à la pétition.
La
mise au point de M. Sarkozy leur paraissant reposer sur des arguments
discutables, un certain nombre d'organisations signataires du «
Manifeste » proposent par ailleurs une lecture critique de l'analyse
du ministre de l'intérieur.
Lettre de M. Sarkozy (format pdf, 113 Ko)
http://petition.gisti.org/manifeste/Lettre_030620.pdf
Lecture critique de la lettre du ministre de l'intérieur
http://petition.gisti.org/manifeste/lecture.html
Texte de la pétition
http://petition.gisti.org/manifeste/index.html
Version
imprimable (pour faire signer des "non-mailés")
http://petition.gisti.org/manifeste/index.html#telecharger
Voir
les organisations et collectifs signataires
http://petition.gisti.org/manifeste/orga.html
Voir
les signatures individuelles
http://petition.gisti.org/cgi-bin/vsign?config=gisti1
Signer
la pétition à titre individuel
http://petition.gisti.org/manifeste/signer.html
Signer
la pétition au nom d'une organisation ou d'un collectif
mailto:contact-gisti@ras.eu.org?subject=Signature_d%27organisation
############################
je
transmets cet appel de 43 économistes Bordelais en réponse
à l'affirmation du
journal Sud Ouest selon laquelle "il n'y a pas d'alternative à
la réforme des
retraites, sinon, ça se saurait".
UNIVERSITE
MONTESQUIEU-BORDEAUX IV :
PLUS D'UN ENSEIGNANT EN ECONOMIE SUR DEUX APPELLE A UNE AUTRE REFORME
DU
FINANCEMENT DES RETRAITES
Quarante-trois
enseignants-chercheurs en sciences économiques de l'Université
Montesquieu-Bordeaux IV, soit plus d'un sur deux, ont signé le
texte suivant.
Pessac,
le 16 mai 2003
"Les
soussignés, enseignants-chercheurs en économie à
l'Université
Montesquieu-Bordeaux IV, s'élèvent contre l'affirmation
selon laquelle, face au
problème des retraites : "Il n'y a pas d'alternative, sinon
ça se saurait" (Sud
Ouest, 13 mai 2003).
Nul
économiste ne peut sérieusement avancer des affirmations
aussi définitives
sur un horizon éloigné. Une telle position n'a aucun fondement
scientifique et
la question des retraites, qui a fait l'objet de nombreux rapports techniques
aux conclusions contradictoires, reste avant tout une question politique.
L'histoire montre que de tels discours affirmant le caractère inéluctable
de
décisions politiques du fait de prétendues "lois économiques"
sont toujours au
service de ceux qui se sont opposés aux avancées sociales.
La
solution au problème des retraites ne saurait être trouvée
dans la
régression sociale. Elle passe par la solidarité économique
et par l'imagination
dans la recherche collective et négociée du progrès
social. L'intervention des
salariés et de leurs organisations syndicales, loin d'être
un facteur de
conservatisme, est la condition nécessaire pour qu'une telle dynamique
se mette
en oeuvre dans le cadre de véritables négociations."
Liste
des signataires
BELIS-BERGOUIGNAN
Marie-Claude, Professeur des universités
BERGUA Fabien, Allocataire/ATV
BERR Eric, Maître de conférences
BERTIN Alexandre, ATV
BORDENAVE Gérard, Maître de conférences
BRANA Sophie, Maître de conférences
CABANNES Michel, Maître de conférences
CARLIER Guillaume, Maître de conférences
CARRINCAZEAUX Christophe, Maître de conférences
CLEMENT Matthieu, Allocataire-moniteur
COMBARNOUS François, Maître de conférences
CONTE Bernard, Maître de conférences
CORIS Marie, Allocataire-monitrice
COUSTOU Alain, Maître de conférences
DELFAUD Pierre, Professeur des universités
FRIGANT Vincent, Maître de conférences
GASCHET Frédéric, Maître de conférences
GAUSSIER Nathalie, Maître de conférences
GAUTRIEAUD Stéphanie, ATER
GONDARD-DELCROIX Claire, Allocataire-monitrice
HARRIBEY Jean-Marie, Maître de conférences
JACOB Dominique, Maître de conférences
JAEGER Jean-Pierre, Maître de conférences
JULLIEN Bernard, Maître de conférences
LABROUSSE Céline, Allocataire-Monitrice
LAVAL Bernard, Maître de conférences
LAYAN Jean-Bernard, PRAG Sciences sociales
LE NOUVEL Emmanuelle, ATER
LUNG Yannick, Professeur des universités
MARTIN Marie, ATV
MEUNIE André, ATER
MOUAKIL Tarik, Allocataire
MOURA Sylvain, Allocataire/ATV
NICET-CHENAF Dalila, Maître de conférences
OLTRA Vanessa, Maître de conférences
PETIT Emmanuel, Professeur des universités
PEYREFITTE Maryline, Maître de conférences
PLANCHE Alain, Assistant
POUYANNE Guillaume, Allocataire-moniteur
PUPION Henri, PRAG Economie-Gestion
VIROL Stéphane, Allocataire/ATV
YILDIZOGLU Murat, Professeur des universités
ZERBATO Michel, Maître de conférences
################################

Vers une immunité du président inscrite dans la Constitution
[2003-06-24 12:09]
PARIS
(Reuters) - Le ministre de la Justice Dominique Perben présentera
dans les prochaines semaines en conseil des ministres un projet de
réforme de la Constitution élargissant l'immunité
pénale du président de
la République et créant une procédure de destitution
encadrée et limitée.
"J'ai
rédigé un projet de texte constitutionnel (...) J'ai l'intention
de le présenter en conseil des ministres dans les prochaines semaines,
la date n'est pas encore fixée", a-t-il dit lors d'une conférence
de
presse.
Le
garde des Sceaux a précisé que Conseil d'Etat avait achevé
l'examen
de ce texte.
Cette
réforme fait suite au rapport remis en décembre par une
commission
de juristes pour réfléchir sur le statut pénal du
chef de l'Etat.
La
commission, composée de douze juristes nommés par Jacques
Chirac en
juillet 2002, a avancé l'idée d'inscrire dans la Constitution
l'interdiction, pour ce qui concerne le chef de l'Etat, de toute mise
en
examen, audition comme témoin et même, fait nouveau, de tout
acte
d'enquête et de toute procédure au civil et devant les tribunaux
administratifs.
La
commission a proposé de réécrire ainsi l'article
67 de la
Constitution: "Le président de la République ne peut,
durant son mandat
et devant aucune juridiction ou autorité administrative, être
requis de
témoigner non plus que faire l'objet d'un acte d'information,
d'instruction ou de poursuite".
Elle
a préconisé aussi d'inscrire dans la Constitution une procédure
de
destitution du chef de l'Etat mais exclusivement pour des problèmes
survenus alors qu'il est en exercice.
L'immunité
deviendrait avec cette réforme une règle suprême de
la
République, alors qu'elle ne résulte pour l'instant que
d'une décision
du Conseil constitutionnel de janvier 1999 et surtout d'un arrêt
de la
Cour de cassation du 10 octobre 2001, donc d'une jurisprudence qui peut
fluctuer.
En
cas de réforme, les juges d'instruction, saisis actuellement d'une
dizaine d'informations judiciaires visant la gestion de la mairie de
Paris par Jacques Chirac entre 1977 et 1995, risqueraient de se heurter
à l'interdiction d'enquêter.
Le
projet de réforme de la Constitution survient alors que le juge
d'instruction Philippe Courroye vient de décider le 5 juin, contre
l'avis du parquet, d'ouvrir une enquête sur les 14 millions de francs
dépensés à l'hôtel de ville par les époux
Chirac entre 1987 et 1995 pour
des achats alimentaires.
Ce
dossier ouvert pour "faux en écriture publique" est susceptible
de
conduire à une audition de Bernadette Chirac, mais l'interdiction
éventuelle de "tout acte d'instruction" sur le président
pourrait rendre
cette audition illégale.
###############################
«
Comment arnaquer le petit peuple et le convaincre que c'est dans
son Intérêt ? »
1
- D'abord, faire très peur.
Ne
dites pas : " Les Français n'ont jamais autant produit de
richesses ", mais plutôt : " Nous faisons face à
une crise sans
précédent. " Ne dites pas : "Le départ
à la retraite des
baby-boomers va rapidement résorber le chômage et conduire
au plein
emploi", mais plutôt : "Le papy-boom sera tellement massif
que les
actifs ne pourront financer leurs retraites."
Ne
dites pas : "La France a les lois sociales parmi les plus
avancées du monde", mais plutôt : "Il est temps
que la France comble
son retard en matières de réformes."
Ne
dites pas : "Les patrons n'ont jamais pris autant dans la
caisse", mais plutôt : "Ils ont du courage de ne pas délocaliser."
Parlez enfin du problème d'un ton grave mais responsable. Dites
qu'on ne peut pas faire autrement, que l'on est au pied du mur, etc.
À
la fin de cette première étape, vérifiez que vous
avez bien
terrorisé, en sondant le moral des ménages.
2
- Lorsque enfin la panique s'installe, intervenez.
Ne
dites pas : "Il faut dégager de nouveaux marchés dans
les fonds
de pension, l'éducation, la santé, les transports et l'énergie",
mais plutôt : "L'Europe nous impose de nous ouvrir à
la
concurrence." Ne dites pas : "Comme Thatcher, on va ruiner les
services publics, générer une importante baisse de leur
qualité et
créer de terribles inégalités", mais plutôt
: "La Grande-Bretagne a
eu le courage de faire les réformes qui s'imposent, c'est un modèle
qu'il nous faut suivre." Ne dites pas : "Les inégalités
se creusent
de plus en plus à l'intérieur de nos frontières mais
aussi entre
pays riches et pays pauvres", mais plutôt : "L'évolution
est
nécessaire, elle garantit l'avenir et le confort des générations
futures." Ne dites pas : "Pour continuer de dégrader
les acquis des
salariés du privé, il faut tout d'abord appliquer les mêmes
dégradations à ceux du service public, sinon ça va
se voir", mais
plutôt : "Par souci d'équité, le public doit
être aligné sur le
privé."
À
la fin de cette 2e étape, si vous avez bien travaillé, faites
des
micros-trottoirs et constatez que la France d'en bas refait
elle-même votre démonstration : "On est obligé,
il était temps de le
faire." Si tout cela ne suffit pas, passez à la troisième
étape.
3
- Enfin, marginalisez les gêneurs de tout poil : les défenseurs
des
services publics et des acquis sociaux, les soucieux de plus
d'égalité, les humanistes, pourquoi pas, doivent être
qualifiés de
rétrogrades, de dinosaures : ils freinent l'évolution, ils
empêchent le progrès, ils sont d'un autre temps... Par exemple
: qualifiez les
instits de hussards noirs, parlez de leurs privilèges. Dites que
le
militant ou le syndicaliste sont des personnages du siècle passé.
Par contraste, présentez le nouveau salarié modèle
et moderne comme
dynamique, flexible, mobile, adaptable et entreprenant, bref, tourné
vers l'avenir.
Enfin,
à tous ceux qui vous ont vu venir, dites-leur qu'ils sont
aveugles et font preuve de simplisme. Ne dites pas : "Deux millions
dans la rue et dix millions de grévistes, je commence à
me sentir
seul", mais plutôt : "Attention qu'une minorité
ne se mette pas en
faute en privant les Français de leurs droits" (Raffarin,
16 mai
2003). Si pour terminer, ça n'a pas marché, c'est que vous
êtes trop
nul (Juppé, 1995), et la France d'en bas, pas assez abrutie par
votre matraquage télévisuel quotidien. Alors, envoyez la
troupe
(voir Sarkozy) ! »
C'est
signé : Pierre Cassen.
@@@@@@@@@@@
ven. 04/07/03
200
ENFANTS SONT NES MALFORMES APRES
LA MISE EN MARCHE D'INCINERATEURS DE DECHETS
http://www.cniid.org/
Paris,
le 3 juillet 2003. En janvier dernier, le CNIID avait attiré l'attention
sur une étude épidémiologique dont il n'avait été
possible, à l'époque, d'obtenir que les conclusions. Maître
Faro, avocat du CNIID, a obtenu l'étude dans son entier (1). Les
nouvelles informations qui sortent aujourd'hui constituent l'un des pires
scandales dont ait jamais eu à répondre un ministre de l'Environnement...
et ses prédécesseurs.
En
effet, les auteurs ont comparé le nombre de naissances d'enfants
malformés avant et après la mise en place d'incinérateurs
: il en ressort que sur une période de 10 ans, dans la seule région
de Rhône-Alpes, 220 enfants de plus sont nés malformés
après le démarrage d'incinérateurs de déchets.
Ainsi, selon les auteurs, " pour l'ensemble des malformations congénitales
et les grandes catégories des mineures et non géniques,
une différence d'incidence nettement significative est observée
avec un risque plus élevé pour les populations exposées
après le démarrage de l'incinérateur qu'avant. "
La liste des communes touchées est disponible auprès du
CNIID.
Selon
Pierre-Emmanuel Neurohr, Directeur du CNIID, " Face à cette
accumulation de preuves scientifiques, Roselyne Bachelot a le choix. Elle
peut continuer dans le registre des fabricants de tabac américains
à une certaine époque : "ahhhh, mais la preuve exacte
de causalité n'est pas établie !". Avec les résultats
que l'on connaît, résultats qui remplissent des cimetières.
Ou elle peut mettre en place un moratoire sur la construction d'incinérateurs
de déchets, ne serait-ce que pour se protéger des procès
que ne manqueront pas de lui intenter les victimes et les associations
écologistes. Ceci dans moins de temps qu'elle ne pourrait le croire.
" Le CNIID sert de Secrétariat à un réseau de
plus de 200 associations de terrain dont le but est d'éviter d'être
confondus avec des cobayes de laboratoire que l'on intoxique à
loisir pour ensuite mesurer avec toujours plus de raffinement les effets
des incinérateurs sur leur santé et celle de leurs enfants.
Pour
plus d'information, contacter Pierre-Emmanuel Neurohr, au 01 55 78 28
60.
(1)
Risques de malformations congénitales autour des incinérateurs
d'ordures ménagères, Inserm, Institut européen des
génomutations, Afssaps, 2002.
Répondre
à: "CNIID-toxics" <nadia@cniid.org>
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
Régression
de la démocratie au Pays basque espagnol
http://www.monde-diplomatique.fr/2003/05/GOUVERNEUR/10143
DÉRIVES
DE LA « GUERRE CONTRE LE TERRORISME »
Au
Pays basque espagnol, la lutte contre ETA dérape. A la mi-mars
2003, la justice espagnole a interdit Batasuna, l'aile politique du groupe
armé, sous l'accusation de collusion avec celui-ci. Un mois auparavant,
pour le même motif, elle avait fermé « Egunkaria »,
seul quotidien intégralement en langue basque. A la terreur que
fait régner ETA s'ajoute une répression liberticide, éloignant
toute perspective de dialogue. Dans la droite ligne du combat que le premier
ministre espagnol José Maria Aznar prétend mener contre
le terrorisme.
Des
relents de franquisme
Le
contexte de l'après-11 septembre 2001 favorise cette offensive
: dans toutes les démocraties occidentales, la simpliste «
guerre contre le terrorisme » sert de prétexte à la
restriction des libertés, du bagne de Guantanamo à l'extradition
vers l'Italie des anciens des Brigades rouges réfugiés en
France (2). Le premier ministre, M. José Maria Aznar, s'aligne
d'ailleurs sur le Pentagone dans le dossier irakien - au grand dam de
l'opinion publique - et multiplie les comparaisons stériles entre
ETA et Al- Qaida.
L'interdiction
de Batasuna s'explique aussi par l'autoritarisme du PP, dont certaines
attitudes trahissent des relents de franquisme : fin mars, le ministre
de l'intérieur, M. Angel Acebes, a purement et simplement «
interdit » des manifestations contre la guerre, sans doute effrayé
par le succès de celles du 15 février. Vainement : ce furent
les plus importantes depuis le retour de la démocratie. Amnesty
International dénonce l'« existence d'une véritable
situation d'impunité (...) pour les agents de la force publique
reconnus coupables de tortures » à l'encontre d'etarras (militants
d'ETA) et d'immigrés. Des policiers mis en cause ont été
graciés par l'exécutif, voire promus (3). Révélatrice
de la relation ambiguë qu'entretient le PP avec le passé nauséabond
de la droite espagnole, la décoration décernée en
2001, à titre posthume, à Meliton Manzanas au nom des «
victimes de violences politiques ». Première personne tuée
par ETA, en 1968, ce chef de la police de Franco à Irun, ex-collaborateur
de la Gestapo, avait torturé et fait torturer des centaines de
Basques.
La
presse bâillonnée
Sous-directeur
de Radio popular, le jésuite Txema Auzmendi, membre d'Elkarri -
qui, interviewé en 2000, condamnait sans équivoque les actions
d'ETA (4) -, affirme que les policiers lui ont fait croire à la
mort de deux de ses amis. Peio Zubiria, ex-directeur d'Egunkaria, est
tombé malade lors de sa détention. Hospitalisé, il
a tenté de se suicider. Quant à l'actuel directeur, Martxelo
Otamendi, il raconte : « Ils m'ont insulté, menacé,
bandé les yeux, mis par deux fois un sac plastique sur la tête
jusqu'à étouffement, privé de sommeil, obligé
à faire des flexions... » Le ministère de l'intérieur
engage des poursuites pour diffamation, en rappelant qu'ETA conseille
à ses activistes de « dénoncer systématiquement
de prétendues tortures (5) ». Pour leur part, Reporters sans
frontières et Amnesty International demandent l'ouverture d'une
enquête.
Un
couple assassinat-répression
Appelons-les
Inaki et Miren. Cultivé, professionnellement bien inséré,
ce jeune couple appartient au noyau dur de quelques milliers d'inconditionnels
d'ETA. Miren estime « justifiées » les exécutions
de journalistes, car ces derniers « sont partisans ». «
Justifiées », aussi, les exécutions de conseillers
municipaux, car ceux-ci « soutiennent la torture des militants et
l'oppression du Pays basque ». « Ici, c'est le Chiapas, la
Palestine », assure Inaki. Peu leur importe que la prospère
CAPV (7) dispose de plus d'autonomie qu'un Land allemand, avec son gouvernement,
son Parlement, son régime fiscal, sa police, que l'euskera y soit
valorisé et que l'Espagne soit une démocratie : «
L'autonomie est une liberté conditionnée au bon vouloir
des oppresseurs. La lutte armée est la seule issue », estime
Inaki. L'interdiction de Batasuna ne les effraie pas : « S'ils nous
empêchent de voter, nous les empêcherons de voter »,
menacent-ils. Leur engagement s'explique par la bulle sociologique dans
laquelle vit le monde radical, avec son parti, ses villages, sa propre
histoire. Dans cet univers, les adversaires politiques sont vus comme
des ennemis, car ils en menacent la cohérence idéologique.
Leur élimination par ETA est donc « justifiée »...
Comme
nombre de groupes armés, ETA fonctionne sur un mode action-répression-action
: chaque attentat entend susciter une réaction exponentielle de
l'Etat ; dans l'esprit d'ETA, cette répression doit en faire tomber
le « masque démocratique » et pousser vers la «
lutte armée » un nombre croissant d'individus. Affaibli par
la pression policière, le groupe armé basque a tiré
profit de l'intransigeance de Madrid : tous les observateurs notent qu'en
s'écartant de l'Etat de droit et en criminalisant la base sociale
d'ETA on conforte cette dernière dans sa « guerre contre
le fascisme espagnol ». Cette criminalisation renforce même
en son sein les inconditionnels de la terreur, nourrit sa subordination
aux etarras et renforce ainsi l'appui logistique qu'elle leur apporte.
Bref, la mise hors la loi de la bulle sociologique d'ETA éloigne
tout dialogue, exclut et pousse vers la clandestinité des citoyens
qu'il faudrait au contraire intégrer à la démocratie.
CÉDRIC
GOUVERNEUR.
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
CPI
: La nouvelle liste noire de Washington...
Trente-cinq
pays' qui ne sont pas des Etats dits "voyous", ni a priori des
Etats liés au terrorisme international' viennent de subir une attaque
sans
précédent de la part de Washington. Leur faute : refuser
d'accorder l'
immunité aux citoyens américains en cas d'inculpation par
la Cour pénale
internationale. Une CPI qui a l'ambition de juger les crimes de guerre,
les
crimes contre l'humanité et les génocides. "La date
butoir, fixée à lundi
soir a expiré" note le "Washington Post", en conséquence
de quoi l'aide
militaire accordée aux 35 pays cette année et qui n'a pas
encore été
dépensée est gelée. De plus, si ces pays ne se conforment
pas aux volontés
de Washington, ils pourraient se voir refuser, dans le budget de l'année
prochaine, des millions de dollars dédiés aux "équipements
militaires et aux
programmes d'entraînement". Depuis la création de la
Cour pénale
internationale, il y a un an, les Etats-Unis ont mené "une
vaste campagne
pour convaincre environ 180 pays de signer des accords d'exemption",
dits de
l'article 98. Selon le département d'Etat, plusieurs dizaines de
millions de
dollars d'aides inutilisés sont gelés.
http://www.courrierinternational.com/
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
De:
"DiB" <dib@no-log.org>
Encore
un exemple d'abus et de violence policière
Salut
à toutes et tous,
Voici le témoignage d'une personne du collectif gardois "Village
Alternatif
Anticapitaliste et Anti-Guerre" (VAAAG) qui a été interpellé
à Genève suite
à la manif contre l'OMC et l'OMI, durant la semaine de mobilisation
contre
le G8
A+ Gérald
no.faf@laposte.net
Des
histoires comme celle-là, il parait qu'il s'en passe tous les jours
en
Europe. Quand la presse en parle, elle les classe dans la case bavures
ou
plus rarement dans le placard des dérives. Dans tous les cas ce
sont des «
accidents systémiques », de simples anomalies dans un système
où « tout va
bien », quand ce ne sont pas des oeufs qu'il faut casser pour faire
la
fameuse omelette.
L'oeuf
en question ce jour là c'était moi, et 2 personnes qui
m'accompagnaient. Nous étions à Genève. Après
une manifestation durant le
contre-sommet du G8, un manifestant nous avait proposé d'aller
boire un
verre. Peut être parce que la manifestation c'était plutôt
bien passé, nous
avons accepté. Quelle erreur !
Quinze minutes plus tard, 45 secondes après le départ de
notre hôte, alors
que nous étions encore à la terrasse du café, une
horde d'individu nous
sautaient dessus avec brutalité. Menotté (ha bon c'est des
flics ?), roué de
coups dont 3 coups de bottes sur le visage (C'est pas possible, c'est
pas
des flics !), effrayé indéniablement, et embarqué
toutes sirènes hurlantes
(si, si, c'est des flics.), nous avons été séparés.
Ainsi pour ma part, après l'enlèvement, j'ai eux le privilège
de subir un
déshabillage en règle et quelques insultes, de pouvoir visiter
un lieu
secret de la présumé police genevoise (que je n'ai toujours
pas identifié)
et un deuxième endroit qui était, m'a-t-on dit, le commissariat
central de
Genève.
J'ai subi 2 heures de séquestration, plusieurs questions (Nom ?
Prénom ?
Profession ? Accouche ! ) J'ai pu expérimenter les méthodes
de la police
(enlèvement, séquestration et anonymat) et même avoir
confirmation, par deux
inspecteurs, de la normalité de cette méthode.
Ha
oui, j'ai oublié de vous dire, je suis journaliste. J'ai donc pu
faire
une interview en direct des deux inspecteurs qui m'ont raccompagné
sur le
lieu de l'enlèvement. Malheureusement je n'ai pas enregistré
notre
conversation, ils ne voulaient pas. Notre discussion à donné
à peu près ceci
:
L'ouf
mag : Donc vous me relâchez comme ça comme si on ne s'était
jamais
croisé ?
Inspecteur : Ben oui.
LOM : Attendez ! Vous venez de m'enlever en me mettant 3 coups de bottes
sur
le visage, vous m'avez enfermé sans rien m'expliquer, et là
vous me relâchez
sans aucune trace de mon passage chez vous ?
Inspecteur : Ho, moi je vous ais pas enlevé !
LOM : Ok, pas vous, pardon, vos collègues. Ils m'ont quand même
frappé,
enlevé et séquestré. C'est normal en Suisse ?
Inspecteur : Mais rien ne me prouve que vous n'aviez pas ces marques avant
!
LOM (Argg) : Ca doit être une question de sémantique. Donc
en Suisse la
police a le droit d'enlever quelqu'un, sans nécessairement le frapper
(je
précisais), de le séquestrer, et de le relâcher quelques
heures plus tard
comme si de rien n'était ?
Inspecteur : Hé oui !
LOM : Je rêve ! En plus je ne sais même pas si vous êtes
de la Police.
Inspecteur : On vous l'a dit non ?
LOM : Ca ne prouve rien, je n'ai pas vu vos cartes, je ne connais même
pas
vos noms.
Inspecteur : On est pas obligé de vous donnez nos noms. En plus
qu'est ce
que vous feriez si je vous donnais un faux nom, si par exemple je vous
disais que je m'appel Ducros ?
LOM : Ben je le noterai.
Inspecteur : Ben voilà, alors notez : Je m'appel Ducros.
LOM : Je peux voir votre carte de Police ?
Inspecteur : Non !
Sa
collègue a eux l'obligeance de me montrer une carte, mais en occultant
son nom et son matricule avec sa main. De plus je n'ai aucune idée
de
l'authenticité de cette carte qui était ornée des
3 couleurs allemandes :
rouge, jaune et noir, alors que le drapeau suisse est une crois blanche
sur
fond rouge.
Après que ces inspecteurs présumés m'aient relâché,
je suis retourné au bar
dans l'espoir de récupérer quelques témoignages,
et surtout pour prendre
contact avec des personnes en mesure de m'aider. Quelques heures après
j'ai
retrouvé l'une des personnes qui avait été arrêté
au même moment que moi.
Une
plainte est en cours contre la police de Genève. D'après
un premier
avocat contacté le lendemain, la plainte serait classé sans
suite.
H. (collectif VAAAG Gard)
http://calle-luna.org
La
liberté comme base,l'égalité comme moyen,la fraternité
comme but
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
A
coup de canon
«
A la deuxième ou troisième sommation, boum, le coup de canon.
Il faut
cesser de tergiverser et tirer dans le tas. Autrement on n'en verra pas
la
fin. », Umberto Bossi, ministre dans le gouvernement Berlusconi,
souhaite
que les navires de guerre visent directement les bateaux des réfugiés.
Alors qu'on a célébré, le 20 juin, la "journée
mondiale des réfugiés", les bateaux
de réfugiés continuent à couler en Méditerranée.
En Italie, juste ce
jour-là, il y a eu 41 naufragés sauvés en mer, 12
morts et 197 personnes
disparues. Nous n'avons pas entendu de protestations en France face à
la
déclaration de Bossi, ni à droite ni à gauche. On
le comprend, quand on sait
que le Parlement français vient d'adopter une nouvelle loi sur
le droit d'
asile. Quand on sait qu'à la réunion du Conseil européen
des Thessalonique
du 19 juin on a travaillé sur le renforcement de la "forteresse
Europe". La
proposition britannique de créer des camps fermés à
l'extérieur de l'Europe
(Croatie, Maroc, Kenya.) n'a pas été, pour le moment adoptée,
mais l'idée
est dans l'air. Même le Haut Commissariat des réfugiés,
censé protéger les
réfugiés, est favorable à la création de centres
fermés pour les présumés
"faux demandeurs d'asile".
article
du No 8 de Résistons Ensemble. (juillet 2003)
http://listes.samizdat.net/wws/info/resistons_ensemble
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
mer.
02/07/03 19:16
Corse
: vendetta sur Raffarin et Sarkozy
Bonjour,
voilà
un témoignage "anonyme" sur les événements
en corse mais la source
est sûre... Ah l'omerta ça va loin...
raf'
Merci
d'envoyer ce message à votre carnet d'adresses afin que l'info
soit
correcte et complète sur le voyage du 1er ministre en Corse.
Depuis 3 jours le planning n'avait cessé de changer de peur que
qqs
manifestants ne ternissent leur venue. Sarko devait ce jour rencontrer
dans un village les élus ruraux.hélas les uns après
les autres ils se sont
décommandés...donc 1er RDV raté.
Aujourd'hui, nous les grévistes depuis 7 semaines s'étions
donnés rendez
vous devant le chapiteau géant qui devait accueillir un meeting
du 1er
ministre.Nous ,nous étions entre 200 et 300.Les filles avaient
la consigne
de s'habiller UMP (tailleur et chignon) pour pouvoir rentrer.ça
a
marché!!!
Une
vingtaine de manifestants sont ainsi rentrés dans ce chapiteau
prévu
pour 1000 ou 2000 personnes et où seuls 150 encartés UMP
sont
venus.........6 à 700 CRS encadraient notre manif chantante (la
marseillaise entre autre...) mal barrée cette journée!!
Afin de faire des
images cleans et chaleureuses les 200 présents furent transférés
par bus
dans l'aéroport mitoyen du chapiteau, en passant par des pistes
envahies de
car de CRS en réserve.
Voyant
le déplacement des VIP nous sommes allés dans l'aéroport
où durant
une nouvelle 1/2 nous avons fait beaucoup de bruit. Les CRS complètement
débordés ,s'agitaient et tirèrent des lacrymos dans
l'aéroport en présence
des touristes avec des enfants qui hurlaient pleuraient à cause
des
grenades. Nous sommes donc sortis du hall pour reprendre nos esprits et
s'apercevoir que 2 d'entre nous avaient été blessés.
Pendant ce temps les
vip cherchaient une salle pour faire de l'image pour le 20h. Nos espions
suivaient toujours le mouvement sans se faire remarquer. Arrivés
dans une
petite salle Raff n'a trouvé qu'une pauvre chaise en plastique
pour
tenter un discours qui s'il devait durer 1/2 h ,n'a finalement tenu que
5
min.
C'est durant le discours que les nôtres ont alors hurlé sifflé.
Alors les
vieux UMP ( moyenne d'age 60 ans) pour la plupart des élus ont
commencé à
frapper et gifler les femmes manifestantes. Les CRS ne sont intervenus
que
pour sortir et sécuriser nos collègues qui sont sorties
assez marquées de
cette épreuve.Dehors nous avons compté nos blessés
et les femmes partirent
au commissariat porter plainte contre ces élus dont elles connaissaient
le
nom. Puis nico et jipi plus vite que prévu décollèrent
pour Ajaccio où se
fut plus calme. Merci d'avoir pris du temps pour lire, ce que furent ces
événements, sûrement bien adoucis par nos amis des
JT.
Retenez donc...700 CRS.....300 manifestants....150 UMP perdus dans un
chapiteau de 2000 places......et il parait que le OUI va passer le 6
juillet !!!! ou plus tard car on peut désormais penser qu'il va
être
retardé ,sarko s'étant beaucoup engagé sur ce dossier.
Bonne diffusion ........... phil
@@@@@@@@@@@@@@@
Le
Gouvernement et le referendum corse: panique a bord !
Sarkozy
était sûr de son coup. Le premier référendum
qui allait faire rentrer la France dans le moule de l'Europe des régions,
l'Europe des "Länder", passerait par la Corse. En ignorant,
"royalement" les spécificités de l'île,
le ministre de l'Intérieur a engagé le Gouvernement dans
une aventure qu'il croyait sans danger...
"Le
Gouvernement et le référendum corse: panique a bord!"
par Enrico Porsia
http://www.amnistia.net/news/articles/corsdos/gouvrefe/gouvrefe.htm
@@@@@@@@@@@@@@@
Rassemblement
anti-USA le 4 JUILLET DE 18H À 22H
"L'anti-Garden
party"
MANIF-CONCERT LE VENDREDI 4 JUILLET DE 18H À 22H
De
18 H A 22 H
PLACE
DE LA CONCORDE / ANGLE RUE DE RIVOLI.
Le
COSIMAPP, le LSPG- France, le Réseau CONCORDE
et les autres membres du collectif national LIBERONS
MUMIA ABU JAMAL vous invitent à leur ANTI-GARDEN
PARTY annuelle. Pendant que sur les pelouses de
l'ambassade et du consulat des Etats-Unis, les invités
de l'élite militaro-industrielle sableront champagnes
espagnols et vins britanniques voire italiens pour fêter
la razzia sur l'Irak, nous organisons
UN
RASSEMBLEMENT ABOLITIONNISTE ET ANTI-GUERRE
Concert
:
- FMI (Fanfare)
- Soul Invaders (Ska)
- Kalash (Rap-Ragga)
-
Animations et lectures : lettre de James Baldwin à
Angela Davis lue par Sam Légitimus ; « la statue de la
liberté or de prix » de Yannick Sanchez ; aveux
d'Arnold Beverly qui s'accuse du crime arbitrairement
attribué à Mumia ; etc...
COSIMAPP-MUMIA
c/o Le Point du Jour, 58, rue Gay Lussac,
75005 Paris, France Tel & Fax : 01 45 79 88 44
mumia@mail-webmaster.com
----------------------------------------
C. O. S. I. M. A. P. P.
Comité
de Soutien International
à Mumia Abu-Jamal et aux
Prisoniers Politiques
Rassemblements
tous les mercredis
de 18H à 20H, devant le consulat
américain à l'angle de la place de
la Concorde rue de Rivoli,
métro Concorde
Le
Point du Jour,
58, rue Gay Lussac, 75005 Paris,
France
Tel/Fax : 01 45 79 88 44
http://www.cosimapp-mumia.org
----------------------------------------
@@@@@@@@@@@@@@@
Rassemblement
des délinquants de la solidarité contre le projet Sarkozy
sur l'immigration
MANIFESTE DES DÉLINQUANTS DE LA SOLIDARITÉ
Rassemblement
contre le projet
Sarkozy sur l'immigration
«
Nous déclarons avoir aidé des étrangers en situation
irrégulière. Nous déclarons avoir la ferme volonté
de continuer à le faire. De même que nous réclamons
un changement radical des politiques à l'égard des immigrés
et des étrangers, nous réclamons le droit à la solidarité,
contre la logique des États.
Si
la solidarité est un délit, je demande à être
poursuivi(e) pour ce délit. »
Les signataires du manifeste des délinquants de la solidarité
appellent à un rassemblement place Henri Herriot (à côté
de l'Assemblée nationale) à 18h30 le jour de l'ouverture
du débat parlementaire sur le projet de loi Sarkozy sur la maîtrise
de l'immigration*.
En
signant le manifeste des délinquants de la solidarité, nous
avons déclaré avoir aider des étrangers en situation
irrégulière et vouloir continuer à le faire, mais
aussi réclamé un changement radical des politiques à
leur égard.
Or,
ce projet s'apprête une nouvelle fois à durcir les conditions
d'entrée et de séjour des étrangers. Il contient
de graves reculs en terme de droits qui contribueront à précariser
davantage la situation des étrangers vivant dans notre pays.
La
réforme qui se dessine peut se résumer en quelques mots
: l'obsession de la lutte contre la clandestinité, la fraude et
le prétendu détournement de procédures. Elle emporte
avec elle une overdose de surveillance, de suspicion systématique
et de contrôle, en prévoyant notamment des condamnations
encore plus sévères contre les citoyens et associations
« coupables » d'avoir aidé des étrangers en
situation irrégulière.
Contre
la logique des États, le droit à la solidarité.
Retrait
immédiat du projet Sarkozy.
* ATTENTION : La date prévue est le 3 juillet, si le débat
sur les retraites arrive à son terme mercredi
ce qui n'est
pas certain. Nous vous invitons à vous informer jeudi sur ce site
web ou par téléphone (Gisti : 01 43 14 84 84 ; Mrap : 01
53 38 99 99).
Texte du manifeste
http://petition.gisti.org/manifeste/index.html
Version
imprimable (pour faire signer des "non-mailés")
http://petition.gisti.org/manifeste/index.html#telecharger
Voir
les organisations et collectifs signataires
http://petition.gisti.org/manifeste/orga.html
Voir
les signatures individuelles
http://petition.gisti.org/cgi-bin/vsign?config=gisti1
Signer
le manifeste à titre individuel
http://petition.gisti.org/manifeste/signer.html
Signer
le manifeste au nom d'une organisation ou d'un collectif
mailto:contact-gisti@ras.eu.org?subject=Signature_d%27organisation
@@@@@@@@@@@@@@@
LETTRE
OUVERTE AUX DÉPUTÉS ET SÉNATEURS
Projet
de loi sur limmigration - Nous demandons à chaque parlementaire
de peser les conséquences sanitaires de ce texte.
Paris,
le 2 juillet 2003
Madame,
Monsieur,
LAssemblée
Nationale doit discuter demain dun projet de loi relatif à
la
maîtrise de limmigration et au séjour sur le territoire.
Mise
en place dun fichier dempreintes digitales, contrôle
des "
attestations daccueil ", lutte contre les " mariages blancs
" et les "
paternités de complaisance ", allongement de la durée
de rétention pour
les
étrangers en voie dexpulsion, mise en place dun "
contrat
dintégration "
pour les candidats au séjour, etc. : ce sont autant de dispositions
qui
entameront un peu plus les droits de lensemble des étrangers.
À ce
titre,
elles renforceront linégalité dans laccès
aux structures de
prévention, de
dépistage et de soins.
Cette
inégalité entre nationaux et étrangers, nous la constatons
quotidiennement, en tant quacteurs de la lutte contre le sida. Elle
est
confirmée par toutes les données épidémiologiques
: linfection au VIH,
mais
aussi le cancer du sein, du col de lutérus, les soins liés
à la
grossesse,
etc.
Vous
pensez peut-être que la loi dont vous allez discuter na rien
à
voir
avec des préoccupations de santé publique. Vous vous trompez.
Quand
votre
situation légale est précaire, voire clandestine, quand
vous êtes sans
cesse
sollicité-e par des représentants des forces de lordre
ou des
administrations, laccès aux soins vous est rendu plus difficile.
Vous
navez ni le temps, ni lenvie de vous occuper de votre santé
comme il
le
faudrait. Vous êtes donc moins sensible aux campagnes de prévention,
vous
éprouvez moins le besoin daller vous faire dépister
(pour le VIH, les
MST,
les cancers, la tuberculose, etc.), vous sollicitez moins le système
de
soins, jusquà ce quune maladie grave handicape lourdement
votre vie
quotidienne. Linégalité face à la santé
découle des inégalités de
statut,
légal, civil, et social. Nous tenons à votre disposition
tout ce qui
peut en
faire preuve : témoignages, études scientifiques, recommandations
dexperts.
Or,
ce projet de loi, sil est voté, rendra encore plus difficile
la
vie de
chaque étranger à toutes les étapes de son séjour
en France : à
lentrée,
pour son installation, dans sa vie quotidienne et familiale. Ce texte
créera
par ailleurs de nouveaux clandestins, et aggravera la situation
actuelle des
personnes sans papiers. Cette loi renforcera de fait les inégalités
entre
nationaux et étrangers dans la vie quotidienne, donc dans le système
de
soins.
Nous
posons donc publiquement à chacun et chacune dentre vous
les
questions
suivantes :
-
Etes-vous conscient-e que ce projet de loi renforcera les inégalités
entre
nationaux et étrangers face au système de santé ?
- Etes-vous conscient-e que ce texte rendra encore plus difficile
laccès
aux campagnes de prévention, aux structures de dépistage
et au système
de
soins, pour des centaines de milliers de personnes vivant en France ?
- Assumerez-vous les conséquences sanitaires de cette loi ?
Dans
lattente de votre réponse, nous vous prions, Madame, Monsieur,
dagréer lexpression de nos salutations distinguées,
Pour
Act Up-Paris
Victoire
Patouillard Jérôme Martin / 06 85 90 08
27
Présidente Vice-Président
@@@@@@@@@@@@@@@
Liste
des essais autorisés OGM en France :
vous
etes solidaires avec José, et contre les OGM : agissez
http://www.agriculture.gouv.fr/OGM/ogm_france/decisions/decisions.htm
@@@@@@@@@@@@@@@
SANS
PAPIERS en lutte>>>coordination nationale
Appel
urgent :
-
aux personnalités du monde artistique et culturel,
-
aux organisations démocratiques syndicales, associatives, politiquees
-
à tous les collectifs de sans papiers et leurs soutiens
Empêchons
un drame à Lille !
Protestons
contre les tergiversations du Préfet du Nord !
Chers
amis et camarades,
Comme
vous le savez sans doute, 118 sans papiers sont en grève de la
faim à Lille depuis le 18 mai. Ces 118 algériens, marocains,
thaïlandais, guinéens , congolais,
en sont arrivés
à recourir à cette
forme extrême de lutte parce que désespérés
de voir la Préfecture du
Nord examiner et donner une suite favorable à leur demande de
régularisation.
Le
Préfet du Nord et M. Sarkozy sont seuls responsables de cette
situation.
La
Coordination Nationale des Sans-Papiers (CNSP) en appelle à tous
pour agir dès maintenant, chacun selon sa sensibilité et
les moyens qui
lui sont propres, pour éviter tous drame humain à Lille,
et obtenir la
régularisation des grévistes de la faim : fax à la
Préfecture du Nord
et à M. Sarkozy, visite aux grévistes de la faim, participation
aux
rassemblements et manifestations, etc.
Le
1 juillet 2003
Le
Collège des Elus
Fax
de M. Richer, Préfet du Nord :03 20 30 52 52
Fax
du cabinet de M. Sarkozy : 01 49 27 45 92 ou 01 43 59 89 50
Envoyer
SVP une copie de votre protestation au Comité des Sans Paris du
Nord, au 03 20 56 13 37
Pour
plus dinformations, appeler au 06 75 44 60 02 ou le 06 80 57 50
61
Coordination Nationale des Sans Papiers
94,
rue Jean Pierre Timbaud 75011 Paris
e-mail
: coordnatsanspap@hotmail.com
Tél
: 06 75 44 60 02 fax : 01.53.36.86.38
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Chasse
aux ministres
Mercredi,
jour du Canard Enchaîné...
Deux
articles au hasard :
La
Confédération paysanne, qui organise chaque jour des
manifestations pour José Bové, impressionne
les ministres (" Le Journal du dimanche ", 29/6). Vendredi dernier,
FilIon a
renoncé à se rendre en Vendée,
Aillagon dans le Gard, et Versini dans I'Aveyron.
Libérer Bové ou gouverner, il va peut-être falloir
choisir.
Sarko
sur le pont d'Avignon
Après les sanctions contre le sous-préfet de Haute-Corse,
c'est au
tour du préfet du Vaucluse, Paul
Girot de Langlade, d'être dans ses petits souliers. Il a été
complètement
débordé, le 27 juin, lors du
vernissage de l'exposition sur les vingt ans des Fonds régionaux
d'art
contemporain (Frac), qui se tenait au
palais des Papes d'Avignon.
Une chance qu'Aillagon ait décliné l'invitation, car une
petite
vingtaine d'intermittents ont réussi
à interrompre la cérémonie en se glissant parmi les
invités. Les
policiers
n'avaient pas prévu le coup et le
préfet s'est retrouvé soudain encerclé par les manifestants
et
contraint de
se retrancher dans une salle du
palais avec la députée-maire UMP Marie-Josée Roig.
Ce vendredi 4 juillet, ce sera une autre histoire. Sarkozy devrait
animer une réunion à Carpentras
et il était envisagé qu'il fasse un crochet par Avignon.
Si le préfet pouvait au moins lui prévoir une chaise en
plastique...
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Les
députés européens se votent la retraite à
60 ans
Article
publié le 7 Juin 2003
par Rafaële Rivais
LE
MONDE | 06.06.03 | 14h13
Strasbourg de notre bureau européen :
C'est
sans complexe qu'une majorité de parlementaires européens
ont décidé, mercredi 4 juin, de se doter d'un statut enviable
: salaire mensuel de 8 500 euros accompagné d'indemnités
diverses et variées - telle la nouvelle « indemnité
de durée », destinée à rémunérer
le temps passé dans les voyages -, impôt communautaire et
retraite à 60 ans. Si 323 députés, appartenant, essentiellement,
aux groupes du Parti populaire européen et du Parti socialiste
européen, ont voté le texte sans états d'âme,
167 (Anglais de tous bords, Verts et libéraux) l'ont rejeté,
et 36 se sont abstenus.
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Hier
la justice
par Stéphane ARLEN le jeudi 19 juin 2003
Hier,
nous avons appris que Jean-Claude Trichet ne serait pas inquiété
par
la justice pour son rôle dans le scandale du Crédit Lyonnais.
Nous avons
appris que le parlement italien avait voté l'immunité de
Silvio
Berlusconi. Nous avons appris le non-lieu général dans l'affaire
du sang
contaminé. Nous avons appris que le livre d'Eva Joly sur le procès
ELF
serait interdit de diffusion avant la fin du procès car pouvant
nuire à la
défense.
Hier
est un jour noir pour la justice. Mais que peut-on faire quand les
riches font de la politique et obtiennent le pouvoir de décision
en plus
de celui de l'argent ? Que peut-on faire quand les médias n'ont
plus
aucune indépendance et ne servent plus (...)
http://fairelejour.org/spip_redirect.php3?id_article=297
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
Le
parlement italien vote l'immunité pour Berlusconi
ROME
(Reuters) - Le parlement italien a approuvé mercredi l'article
essentiel d'un projet de loi garantissant au président du Conseil
Silvio
Berlusconi l'immunité tant qu'il est en fonction, suspendant son
procès
pour corruption alors que l'Italie s'apprête à assumer la
présidence
tournante de l'Union européenne à compter du 1er juillet.
http://fairelejour.org/spip_redirect.php3?id_breve=190
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répressions,
expulsions, ça continue
Ce
matin lundi 23 juin à 6h, la centaine d'africains de la coordination
des Sans-papiers
occupant la Maison des Ensembles (haut lieu/squatt de luttes associatives)
depuis 98 a été expulsée manu-militari.
Que
tous ceux qui ont des vélléités de flicage et de
répression se
rassurent ; leur avenir est assuré :
INTERIOR MINISTERY WANT YOU !
_______________________________________________
pap-info, liste d'information des Précaires associés de
Paris
Ecrire au PAP: precairesassocies@yahoo.com
http://pap.ouvaton.org
@@@@@@@@@@@@@@@@@
Internet,
un réseau à liberté variable
Contrôle,
censure et arrestations arbitraires sont le lot quotidien des internautes
qui se risquent à s'exprimer ou même s'informer sur la Toile
dans certains pays totalitaires. Même sous les régimes démocratiques,
la libre existence d'Internet n'est pas définitivement acquise,
s'inquiètent les rapporteurs de l'association Reporters sans frontières.
http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?id=0&numero=11049&date=2003-06-20
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les
30 ans du Larzac 8 .9.10 aout 2003
Construire
un Monde Solidaire / contre l'OMC
Pour
toutes les personnes interessees pour soutenir la lutte entamee par Jose
Bove et
Rene Riesel, contre la marchandisation du monde, en preparation de la
mobilisation
internationale en vue du sommet de l'OMC a Cancun en septembre.
Toutes
et tous sur le plateau du Larzac en aout donc.
Plus
d'info : http://www.monde-solidaire.org/larzac-2003/
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Etats-Unis
: escalade de l'aide militaire accordée aux auteurs
d'atteintes aux droits humains (Amnesty International)
Au
lendemain des attentats perpétrés le 11 septembre 2001 aux
États-Unis, Washington a considérablement augmenté
l'aide militaire apportée à des dizaines de pays. Or, une
partie de cette aide est destinée à des forces armées
qui ont déjà commis de graves violations des droits humains.
http://www.web.amnesty.org/pages/ttt4-article_8-fra
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Magouilles
européennes sur l'asile
L'idée
que l'Union européenne pourrait un jour installer hors de ses frontières
des camps de triage pour y envoyer les demandeurs d'asile semble sortie
tout droit d'un film d'horreur ou d'un cauchemar. Il y a quelques années
encore, sa simple évocation par un des États membres aurait
probablement été considérée comme une provocation
ou une aberration par ses partenaires, et suscité la réprobation
unanime des instances de protection des droits de l'homme.
http://www.gisti.org/doc/plein-droit/57/edito.html
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Les
espiogiciels de Windows XP décortiqués
La
manière dont fonctionne Internet Explorer dans Windows XP ne plait
guère aux experts en sécurité. Outre les trous de
sécurité redondants et bien connus des hackers comme des
script kiddies, ils craignent que les incessantes et automatiques connexions
à des serveurs web, propriétés de Microsoft, n'aboutissent
à la constitution des gigantesques et juteux fichiers bourrés
de données personnelles, évidemment utilisables à
des fin de marketing.
Voir
: Les espiogiciels de Windows XP décortiqués
Une étude française conseille d'interdire à Internet
Explorer de se connecter au Net
http://www.transfert.net/a8969
Les
solutions alternatives ne manquent pas. Les navigateurs,
courrielleurs et logiciels de newsgroups sont nombreux, beaucoup
sont gratuits et la plus part sont plus performants et plus
pratiques que leurs équivalents Microsoft. Ils "suffit"
de se donner
la peine de changer ses habitudes. Après, impossible de revenir
en
arrière à moins d'être obligé.
J'ai interdit à IE de se connecter, sauf pour certains sites
"optimisés IE" (traduisez : mal faits), car certains
virus
l'utilisent. Ça fait une raison de plus.
Quand
à Windows XP, je me demande s'il ne vaut pas mieux garder un
vieux PC avec Windows 98 pour internet. Car IE n'est pas seul en
cause. XP contient et contiendra des trucs louches, les processeurs
Intel et AMD dernières génération également.
Il s'agit
d'autorisations diverses, de partages de données etc. (une sorte
de
peer to peer avec les serveurs de Microsoft :-) ) Mais le problème
n'existe plus si on n'est pas connecté.
http://www.lebars.org/sec/tcpa-faq.fr.html
Word
également est en cause, depuis des années : il met dans
les
document.DOC des tas de trucs privés qui peuvent être extraits
avec
un peu de connaissance :
http://www.transfert.net/article.php3?id_article=1592
https://www.transfert.net/a8977
Il
y a un logiciel qui est chargé d'arranger ces choses, Guideon :
http://www.legalis.net/legalnet/actualite/vie-privee/Alertevieprive.htm
La
meilleure méthode est, bien sûr, d'utiliser Open Office,
qui est
compatible avec Microsoft Office, qui est gratuit, on a donc toujours
la dernière version et qui n'a pas de comportement louche.
Quand
on voit à quel point nos démocraties lèchent les
pieds des
multinationales et font des lois qui leur conviennent, je pense
qu'il est inutile d'attendre des lois qui interdisent les
malhonnêtetés de Microsoft. Il faut se débrouiller,
ce qui n'est pas
difficile car le web regorge de solutions et de gens sympas qui
expliquent tout.
logiciels
libres sous Windows :
http://gnuwin.epfl.ch/fr/index.html
http://www.framasoft.net/free-rubrique.php3?id_rubrique=90
Et mieux encore : utiliser Linux, par exemple.
2
sites sur les pare-feux, utile pour les petits malins mais surtout indispensable
pour
contrôler ce qui sort de sa machine, empêcher en 2 clics IE
de se
connecter par exemple (réversible en 2 autres clics) :
http://websec.arcady.fr/proteger.htm
http://www.firewall-net.com/fr/
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Pendant
qu'on enferme José Bové on rend Chirac encore plus
intouchable...
Vers
une immunité du président inscrite dans la Constitution
[2003-06-24 12:09]
PARIS
(Reuters) - Le ministre de la Justice Dominique Perben présentera
dans les prochaines semaines en conseil des ministres un projet de
réforme de la Constitution élargissant l'immunité
pénale du président de
la République et créant une procédure de destitution
encadrée et limitée.
"J'ai
rédigé un projet de texte constitutionnel (...) J'ai l'intention
de le présenter en conseil des ministres dans les prochaines semaines,
la date n'est pas encore fixée", a-t-il dit lors d'une conférence
de
presse.
Le
garde des Sceaux a précisé que Conseil d'Etat avait achevé
l'examen
de ce texte.
Cette
réforme fait suite au rapport remis en décembre par une
commission
de juristes pour réfléchir sur le statut pénal du
chef de l'Etat.
La
commission, composée de douze juristes nommés par Jacques
Chirac en
juillet 2002, a avancé l'idée d'inscrire dans la Constitution
l'interdiction, pour ce qui concerne le chef de l'Etat, de toute mise
en
examen, audition comme témoin et même, fait nouveau, de tout
acte
d'enquête et de toute procédure au civil et devant les tribunaux
administratifs.
La
commission a proposé de réécrire ainsi l'article
67 de la
Constitution: "Le président de la République ne peut,
durant son mandat
et devant aucune juridiction ou autorité administrative, être
requis de
témoigner non plus que faire l'objet d'un acte d'information,
d'instruction ou de poursuite".
Elle
a préconisé aussi d'inscrire dans la Constitution une procédure
de
destitution du chef de l'Etat mais exclusivement pour des problèmes
survenus alors qu'il est en exercice.
L'immunité
deviendrait avec cette réforme une règle suprême de
la
République, alors qu'elle ne résulte pour l'instant que
d'une décision
du Conseil constitutionnel de janvier 1999 et surtout d'un arrêt
de la
Cour de cassation du 10 octobre 2001, donc d'une jurisprudence qui peut
fluctuer.
En
cas de réforme, les juges d'instruction, saisis actuellement d'une
dizaine d'informations judiciaires visant la gestion de la mairie de
Paris par Jacques Chirac entre 1977 et 1995, risqueraient de se heurter
à l'interdiction d'enquêter.
Le
projet de réforme de la Constitution survient alors que le juge
d'instruction Philippe Courroye vient de décider le 5 juin, contre
l'avis du parquet, d'ouvrir une enquête sur les 14 millions de francs
dépensés à l'hôtel de ville par les époux
Chirac entre 1987 et 1995 pour
des achats alimentaires.
Ce
dossier ouvert pour "faux en écriture publique" est susceptible
de
conduire à une audition de Bernadette Chirac, mais l'interdiction
éventuelle de "tout acte d'instruction" sur le président
pourrait rendre
cette audition illégale.
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OGM
: Bush veut convertir le monde
Citation
:
«Bush est sous pression du lobby biotech, qui a financé sa
campagne et
pourrait financer son prochain mandat, note-t-on à Bruxelles. Il
fait de
la surenchère et joue sur l'émotionnel.»
------
Le
président américain reprend son offensive contre Bruxelles.
Par
Christian LOSSON
mercredi 25 juin 2003
http://www.liberation.fr/page.php?Article=120114
L'administration
américaine a fait pression sur les pays bénéficiaires
de l'enveloppe de 10 milliards de dollars pour lutter contre le sida,
liant toute aide à une acceptation des OGM.
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
«
Comment arnaquer le petit peuple et le convaincre que c'est dans
son Intérêt ? »
1
- D'abord, faire très peur.
Ne
dites pas : " Les Français n'ont jamais autant produit de
richesses ", mais plutôt : " Nous faisons face à
une crise sans
précédent. " Ne dites pas : "Le départ
à la retraite des
baby-boomers va rapidement résorber le chômage et conduire
au plein
emploi", mais plutôt : "Le papy-boom sera tellement massif
que les
actifs ne pourront financer leurs retraites."
Ne
dites pas : "La France a les lois sociales parmi les plus
avancées du monde", mais plutôt : "Il est temps
que la France comble
son retard en matières de réformes."
Ne
dites pas : "Les patrons n'ont jamais pris autant dans la
caisse", mais plutôt : "Ils ont du courage de ne pas délocaliser."
Parlez enfin du problème d'un ton grave mais responsable. Dites
qu'on ne peut pas faire autrement, que l'on est au pied du mur, etc.
À
la fin de cette première étape, vérifiez que vous
avez bien
terrorisé, en sondant le moral des ménages.
2
- Lorsque enfin la panique s'installe, intervenez.
Ne
dites pas : "Il faut dégager de nouveaux marchés dans
les fonds
de pension, l'éducation, la santé, les transports et l'énergie",
mais plutôt : "L'Europe nous impose de nous ouvrir à
la
concurrence." Ne dites pas : "Comme Thatcher, on va ruiner les
services publics, générer une importante baisse de leur
qualité et
créer de terribles inégalités", mais plutôt
: "La Grande-Bretagne a
eu le courage de faire les réformes qui s'imposent, c'est un modèle
qu'il nous faut suivre." Ne dites pas : "Les inégalités
se creusent
de plus en plus à l'intérieur de nos frontières mais
aussi entre
pays riches et pays pauvres", mais plutôt : "L'évolution
est
nécessaire, elle garantit l'avenir et le confort des générations
futures." Ne dites pas : "Pour continuer de dégrader
les acquis des
salariés du privé, il faut tout d'abord appliquer les mêmes
dégradations à ceux du service public, sinon ça va
se voir", mais
plutôt : "Par souci d'équité, le public doit
être aligné sur le
privé."
À
la fin de cette 2e étape, si vous avez bien travaillé, faites
des
micros-trottoirs et constatez que la France d'en bas refait
elle-même votre démonstration : "On est obligé,
il était temps de le
faire." Si tout cela ne suffit pas, passez à la troisième
étape.
3
- Enfin, marginalisez les gêneurs de tout poil : les défenseurs
des
services publics et des acquis sociaux, les soucieux de plus
d'égalité, les humanistes, pourquoi pas, doivent être
qualifiés de
rétrogrades, de dinosaures : ils freinent l'évolution, ils
empêchent le progrès, ils sont d'un autre temps... Par exemple
: qualifiez les
instits de hussards noirs, parlez de leurs privilèges. Dites que
le
militant ou le syndicaliste sont des personnages du siècle passé.
Par contraste, présentez le nouveau salarié modèle
et moderne comme
dynamique, flexible, mobile, adaptable et entreprenant, bref, tourné
vers l'avenir.
Enfin,
à tous ceux qui vous ont vu venir, dites-leur qu'ils sont
aveugles et font preuve de simplisme. Ne dites pas : "Deux millions
dans la rue et dix millions de grévistes, je commence à
me sentir
seul", mais plutôt : "Attention qu'une minorité
ne se mette pas en
faute en privant les Français de leurs droits" (Raffarin,
16 mai
2003). Si pour terminer, ça n'a pas marché, c'est que vous
êtes trop
nul (Juppé, 1995), et la France d'en bas, pas assez abrutie par
votre matraquage télévisuel quotidien. Alors, envoyez la
troupe
(voir Sarkozy) ! »
C'est
signé : Pierre Cassen.
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"Le
monde actuel est digne de l'imagination d'Orwell" [Simon Davies]
Pour
l'inventeur des Big Brother Awards, 2003 ressemble à "1984"
George
Orwell, l'auteur de 1984 , aurait eu cent ans aujourd'hui. De nombreuses
associations de défense de la vie privée profitent de l'anniversaire
de la naissance de l'inventeur de "Big Brother" , symbole d'un
pouvoir tyrannique et omniscient, pour dénoncer la multiplication
des moyens de surveillance déployés par les Etats et les
entreprises. Entretien avec Simon Davies, président de Privacy
International , une association de défense de la vie privée.
Basée à Londres, Privacy International décerne chaque
année les "Big Brother Awards ", qui "récompensent"
les plus graves atteintes à la vie privée dans les pays
développés.
http://www.transfert.net/a9029
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La
guerre contre le P2P
La
RIAA (Recording Industry Association of America), association de compagnies
de disque américaines, qui compte en ses rangs AOL Time Warner,
Vivendi Universal, Sony, Bertelsmann et EMI, déterre la hache de
guerre. "Nous allons commencer à prendre les noms et à
préparer des plaintes contre les utilisateurs de réseaux
peer-to-peer qui rendent illégalement disponibles un nombre important
de fichiers musicaux à des millions d'autres internautes",
a déclaré son président, qui envisage le dépôt
de plusieurs milliers de plaintes réclamant des dédommagements
à hauteur de 150000 dollars par personne. Cette offensive d'envergure
est rendue possible par une récente jurisprudence : l'opérateur
téléphonique Verizon a été contraint début
juin par la justice américaine à révéler les
noms, adresses et numéros de téléphone de clients
accusés d'avoir téléchargé puis diffusé
illégalement des chansons. La RIAA espère affaiblir puis
éradiquer les réseaux de PtoP en dissuadant les internautes
de partager des fichiers, en considérant que tuer l'offre supprimera
la demande...
http://www.macplus.org/magplus/article.php?id_article=4734
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