Nateconnection.10

 

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nateConnection N°9
nateConnection N°8

 

POUR LES VISUELS
MERCI a http://www.agitkom.net

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MESSAGE DE LA FRANCE D'EN BAS A LA FRANCE D'EN HAUT

http://lmsi.net/article.php3?id_article=102

Ce n'est pas la rue qui gouverne mais c'est la rue qui essuie la morve de tes gamins, qui s'efforce de leur apprendre à lire, à écrire et à compter

C'est la rue qui se déplace cinq fois dans la nuit pour amener le bassin à ta vieille maman, qui change ses pansements

C'est la rue qui conduit le train qui t'emmène en vacances, le bus et le métro que tu ne dois pas prendre souvent

C'est la rue qui fait le planton des heures devant le restaurant où tu déjeunes de quelques bons plats préparés par la rue

C'est la rue qui achemine ton courrier, qui répare ou installe tes câbles et tes tuyaux qui font que tu prendre un bon bain chaud

C'est la rue qui se lève tôt pour que tu ais du pain frais, un café et un journal

La rue qui ramasse tes poubelles, nettoie ta voiture, fabrique ta prochaine voiture de fonction, installe ton matelas et ton parasol, répond au téléphone, approvisionne tes rayons, tape tes discours, taille la haie, photocopie, balaye, ausculte, assemble, épluche, emballe, graisse, passe, repasse, arrose C'est la rue qui paye ton salaire de ministre, augmentation de 70% comprise

La rue qui cotisera pour ta retraite de ministre

Et des fois c'est la rue qui vote. Je le dis avec une grande humanité mais je le dis avec une grande fermeté. Je suis dans la rue. J'y suis bien et je t'EMMEERDE !

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Entendu à " là-bas si j'y suis ", France Inter, le 20 mai 2003

Collectif Les Mots sont importants

http://lmsi.net


Là-bas si j'y suis
France Inter
Daniel Mermet

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-inter01/emissions/labas/

Les réactions des auditeurs sur l'actualité sociale
http://lbsjs.free.fr/LaBasMermet/150503.ram

Le répondeur de LBSJS pris en otage par les usagers !
http://lbsjs.free.fr/LaBasMermet/190503.ram

Ecouter l'émission du mardi 20 mai sur :

L'ABC de l'AGCS (1) (Accord Général sur le Commerce des Services) :

AGCS

Accord Général sur le Commerce des Services (GATS en anglais). Il fait partie des accords participant de la création de l'OMC et prétend définir les principes généraux devant régir les négociations commerciales en matière de services. Son objectif est la libéralisation totale de tous les services, incluant les services publics. Il ne définit pas les secteurs des services (potentiellement tous sans exception) devant être soumis aux lois du marché et à la stricte recherche du profit, ce sont les Etats qui s'engagent à ce sujet.

un entretien avec Susan George (vice-présidente d'ATTAC), des reportages à l'école primaire d'Archigny, près de Poitiers, avec Dominique Leblanc, instituteur et ses collègues enseignants ; et au Petit Poitevin, bar-tabac de Paizay-Le-Sec, point-poste de la commune depuis la disparition du bureau de Poste.

http://lbsjs.free.fr/LaBasMermet/200503.ram

la suite

http://lbsjs.free.fr/LaBasMermet/210503.ram

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L’AGCS : UN FANTASME ? UN EPOUVANTAIL ? UN BOUC EMISSAIRE ?

AGCS

Accord Général sur le Commerce des Services (GATS en anglais)

http://www.urfig.org/agcs-campagne-09-02-03-pt.htm

La Commission européenne, le patronat, la droite et ceux qui, à gauche, sont contaminés par l’idéologie marchande, réagissent aux critiques de l’internationale citoyenne sur l’AGCS en affirmant que rien ne justifie de telles alarmes. L’AGCS ne présenterait pas de menaces graves sur les services publics ; il ne mettrait pas en cause le modèle social développé depuis 150 dans certains pays européens ; il ne menacerait pas les droits démocratiques des citoyens. Tout cela ne serait que fantasmes destinés à mobiliser un mouvement citoyen à la recherche de boucs émissaires pour justifier sa propre existence. Trop souvent, les journalistes propagent cette affirmation anesthésiante. Et pourtant, qu’on en juge :

1. L’AGCS existe et s’applique à tous les niveaux de pouvoir

C’est un traité signé par 125 gouvernements, le 15 avril 1994. Il est entré en vigueur le 1 janvier 1995. Il a été ratifié par les parlements des pays de l’Union européenne en 1995. L’OMC est chargée de sa mise en œuvre. L’OMC : l’organisation internationale la plus puissante du monde, la seule de toutes les institutions internationales à disposer des moyens judiciaires de faire respecter les accords qu’elle gère en s’appuyant sur les critères de la concurrence commerciale, les seuls qui soient contraignants. L’article 1 de l’AGCS concerne l’ensemble des lois, arrêtés, règlements et procédures pris, dans le domaine des services, « par les autorités nationales, régionales et locales ainsi que par les organismes non gouvernementaux qui exercent des pouvoirs délégués par ces autorités. »

2. L’AGCS menace les services publics

Les effets conjugués des articles 8 (monopoles), 9 (pratiques commerciales), 16 (accès au marché) et 17 (traitement national) conduisent quasi mécaniquement de la libéralisation à la privatisation, comme on le voit déjà dans l’Union européenne, cette mini OMC dont les options prioritaires en faveur d’un marché totalement libéralisé fournissent l’exemple du démantèlement progressif des services publics et de la destruction massive d’emplois.

3. L’AGCS menace le modèle social

Le paragraphe 2 de l’article 1 relatif au mode 4 de fourniture des services et à la mobilité des personnes physiques va interdire aux pouvoirs publics de faire respecter les normes et de garantir les conventions collectives qui donnent vie à ce modèle social. Les employeurs pourront mettre en concurrence du personnel qui est au bénéfice de 150 ans de conquêtes sociales avec du personnel venu à titre temporaire d’autres pays auquel les patrons pourront appliquer les normes salariales et sociales du pays d’origine.

L’article 6 relatif aux réglementations intérieures donne mandat à l’OMC d’élaborer des « disciplines » afin que les législations et les réglementations nationales, régionales et locales ne présentent pas un contenu éthique, sanitaire, social, environnemental « plus rigoureux que nécessaire » qui serait de nature à entraver la libre concurrence. Avec ces « disciplines », l’OMC aura le pouvoir de démanteler les protections sanitaires, sociales, environnementales et culturelles décidées dans chaque pays, à chaque niveau de pouvoir.

4. L’AGCS menace les droits démocratiques des citoyens

L’article 21, par les conditions qu’il impose, rend le processus de privatisation pratiquement irréversible. Ce qui ne laisse plus aux citoyens qu’un choix d’orientations politiques limité à un contexte privatisé, comme d’autres, en URSS, ne pouvaient formuler de choix que dans un contexte étatisé. C’est la fin d’une démocratie devenue un obstacle à la recherche du profit.

5. L’AGCS menace le respect des droits fondamentaux reconnus et proclamés par les Nations Unies

La Déclaration universelle des droits de l’Homme, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Convention internationale sur le respect de la biodiversité consacrent des droits fondamentaux qui sont radicalement remis en cause par l’AGCS comme par bien des accords de l’OMC, ainsi que cela a déjà été constaté par des travaux et même des résolutions de la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU. En constituant une menace permanente contre le principe du service public, menace qui devient réalité dès que cessent des limitations et des exemptions régulièrement périmées, l’AGCS menace l’accomplissement de ces droits fondamentaux à l’alimentation et à l’eau, à un cadre de vie durable, à l’éducation, à la santé, au travail, à un niveau de vie suffisant, à des normes sociales.

6. L’AGCS sera mis en œuvre à partir du 1 janvier 2005

L’article 1 définit les services par « tous les secteurs de tous les services, à l’exception des services qui ne sont pas fournis ni sur une base commerciale, ni en concurrence avec un ou plusieurs fournisseurs de services » Cette définition ne protège que les services régaliens de l’Etat : certains services ministériels, la défense nationale, les services de police et l’appareil judiciaire. Aucun autre service n’est à l’abri de l’AGCS.

Aujourd’hui, les implications les plus effrayantes de l’AGCS sont peu perceptibles. Il s’agit d’un texte dont l’application croissante est l’objet de négociations périodiques. Chaque Etat garde le droit de refuser de s’engager dans la libéralisation d’un secteur. Pour autant qu’il résiste au troc voulu par l’Union européenne entre les services qui font l’objet de demandes et ceux qui font l’objet d’offres de libéralisation. Et qu’il soit très vigilant à chaque négociation.

L’article 19 de l’AGCS consacre son caractère évolutif en indiquant que «des séries de négociations successives auront lieu périodiquement en vue d’élever le niveau de libéralisation. » C’est en 2005 qu’il sera appliqué sur base des résultats de la présente série de négociations. En attendant la suivante. Ce qui ne sera pas concerné par l’AGCS aujourd’hui pourra très bien être libéralisé et conduit à privatisation lors de la série suivante.

Aussi longtemps que l’AGCS n’aura pas été modifié, PERSONNE, à moins de mentir, ne peut garantir que la santé, la sécurité sociale, l’éducation et la culture ne seront pas, à terme, totalement privatisés, soumis aux seules règles du commerce et accessibles seulement à ceux qui en auront les moyens. PERSONNE. Le fantasme serait de croire le contraire.

Dr Raoul Marc JENNAR
http://www.urfig.org

Chercheur auprès d'Oxfam Solidarité (Bruxelles) et de l'URFIG (Bruxelles-Paris-Genève),

spécialiste de l’AGCS - Tél : (32) (0) 478 913 812 - Fax : (32) 2 511 89 19

Email : raoul.jennar@oxfamsol.be ou rmj@urfig.org

Quelques sources, parmis d'autres:

http://france.attac.org/site/page.php?idpage=2301

L'AGCS, arme économique de l'Empire
http://www.reseauvoltaire.net/article9298.html

L'AGCS: objectifs, champ d'application et disciplines
http://www.wto.org/french/tratop_f/serv_f/gatsqa_f.htm

Les documents de France-Attac sur l'AGCS
http://france.attac.org/annexe/motcle.php?idpage=49

Campagne AGCS - Unité de Recherche, de Formation et d'Information sur la
Globalisation
http://www.urfig.org/agcs-campagne-09-02-03-pt.htm

http://forums.transnationale.org/viewtopic.php?p=2520

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OCDE ORGANISATION DE COOPERATION ET DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUES : et en plus ils l'écrivent !

STUPEFIANT : A LIRE !

Suite à l' émission de D. Mermet ( écoute en ligne ) http://lbsjs.free.fr/
ou il a été question d'un rapport de l' OCDE, voici quelque extraits de ce
"Cahier de politique économique N° 13".

Aprés lecture, nous comprenons bien la réponse de l' OCDE au journal Le
Monde ! ( Voir Note en bas de page )

- Maintenant, en vrac, quelque lignes de ce rapport : un véritable festival !

http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=767

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Pétition

MANIFESTE DES DÉLINQUANTS
DE LA SOLIDARITÉ

http://petition.gisti.org/manifeste/signer.html

« Toute personne qui (...) aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l'entrée,
la circulation ou le séjour irréguliers, d'un étranger en France ou dans l'espace international précité
sera punie d'un emprisonnement de cinq ans et d'une amende de 30 000 €. »
(Article 21 de l’ordonnance du 2 novembre 1945)

Chaque année en France, malgré l'article 21 de la loi sur l'entrée et le séjour des étrangers, des centaines d'associations, des milliers de citoyens, accueillent, aident, informent sur leurs droits des étrangers.

Ils le font dans des conditions difficiles en raison de la faiblesse de leurs moyens et des innombrables obstacles rencontrés dans les préfectures, les administrations et institutions censées assurer accueil et protection à tous, mais aussi en raison d'une attitude de suspicion généralisée envers les étrangers. De plus en plus, ceux et celles qui défendent l'État de droit et la nécessité de l'hospitalité sont menacés de poursuites, quand ils ne sont pas mis en examen, par exemple pour avoir seulement hébergé gratuitement un étranger en situation irrégulière .

Demain, si l'actuel projet de réforme du gouvernement est voté, ces citoyens et associations « coupables » d'aide au séjour irrégulier pourront être condamnés plus sévèrement encore*.

Dans le même temps où on cherche ainsi à créer un véritable délit de solidarité, le silence est fait sur la situation des étrangers en France et en Europe, et sur le rôle effectif de centaines d'associations et de milliers de citoyens solidaires des étrangers en situation irrégulière.

Nous déclarons être l'un d'eux. Nous déclarons avoir aidé des étrangers en situation irrégulière. Nous déclarons avoir la ferme volonté de continuer à le faire. De même que nous réclamons un changement radical des politiques à l'égard des immigrés et des étrangers, nous réclamons le droit à la solidarité, contre la logique des États.

Si la solidarité est un délit, je demande à être poursuivi(e) pour ce délit.

Paris, le 27 mai 2003

* L'article 17 du projet de loi Sarkozy prévoit la confiscation
pour les personnes physiques de tous leurs biens, meubles ou immeubles.
L'article 18 prévoit la même chose pour les personnes morales
(par exemple les associations ou les syndicats).

Personnes initiatrices du manifeste :
Jean-Claude Amara (porte parole de Droits Devant !!), Mouloud Aounit (secrétaire général du MRAP), Jeanne Balibar (comédienne), Etienne Balibar (professeur émérite à l'Université de Paris X Nanterre), Françoise Balibar (professeur émérite à l'Université de Paris VII), José Bové (président de la Confédération paysanne), Rodolphe Burger (musicien), Olivier Cadiot (écrivain), Laurent Cantet (cinéaste), Monique Chemillier-Gendreau (universitaire), Annie Collovald (politiste), Catherine Corsini (cinéaste), Noir Désir (musiciens), Nathalie Ferré (présidente du Gisti), Jacques Gaillot (évêque), Sergent Garcia (musicien), François Geze (éditeur), Frédéric Lebaron (sociologue), Catherine Levy (chercheur), Danièle Lochak (universitaire), Dominique Manotti (ecrivain), Daniel Mesguich (metteur en scène), Danielle Mitterrand (présidente de France Liberté), Ariane Mnouchkine (metteur en scène), Gérard Mauger (Sociologue), Yann Moulier Boutang (universitaire, directeur de la revue Multitudes), Jean-Luc Nancy (philosophe), Victoire Patouillard (présidente d'Act Up-Paris), Jean-François Perrier (comédien), Denis Podalydès (acteur), Olivier Py (metteur en scène), Léon Schwartzenberg (médecin), Johanna Siméant (professeure de science politique), Anne-Gaëlle, Cali, Christian, Édith et Grégoire de Têtes Raides (musiciens), Pierre Tévanian (enseignant), Jean-Pierre Thorn (cinéaste), Anne Tristan (enseignante), Michel Tubiana (président de la LDH), Fabien Tuleu (délégué général d'Emmaüs France), Jean-Pierre Vernant (professeur honoraire au collège de France), Karin Viard (actrice), Pierre Vidal-Naquet (historien), Loïc Wacquant (sociologue), Jacques Weber (metteur en scène et acteur)

Collectifs et organisations initiateurs du manifeste :
Act Up-Paris, Confédération Paysanne, Droits Devant !!, Emmaüs France, France Libertés, Gisti (groupe d'information et de soutien des immigrés), Ligue des droits de l'homme, Le Bar Floréal . photographie, Médecins du Monde, Médecins sans frontières, MRAP (mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre le peuples), Ras'l Front, la revue Vacarme

http://petition.gisti.org/manifeste/signer.html

MANIFESTE DES DÉLINQUANTS DE LA SOLIDARITÉ

De M. Sarkozy aux signataires


Par une lettre datée du 20 juin 2003 adressée à la présidente du GISTI, le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, a souhaité livrer aux signataires du « Manifeste des délinquants de la solidarité » ses commentaires relatifs à la pétition.

La mise au point de M. Sarkozy leur paraissant reposer sur des arguments discutables, un certain nombre d'organisations signataires du « Manifeste » proposent par ailleurs une lecture critique de l'analyse du ministre de l'intérieur.


Lettre de M. Sarkozy (format pdf, 113 Ko)
http://petition.gisti.org/manifeste/Lettre_030620.pdf


Lecture critique de la lettre du ministre de l'intérieur
http://petition.gisti.org/manifeste/lecture.html


Texte de la pétition
http://petition.gisti.org/manifeste/index.html

Version imprimable (pour faire signer des "non-mailés")
http://petition.gisti.org/manifeste/index.html#telecharger

Voir les organisations et collectifs signataires
http://petition.gisti.org/manifeste/orga.html

Voir les signatures individuelles
http://petition.gisti.org/cgi-bin/vsign?config=gisti1

Signer la pétition à titre individuel
http://petition.gisti.org/manifeste/signer.html

Signer la pétition au nom d'une organisation ou d'un collectif
mailto:contact-gisti@ras.eu.org?subject=Signature_d%27organisation


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je transmets cet appel de 43 économistes Bordelais en réponse à l'affirmation du
journal Sud Ouest selon laquelle "il n'y a pas d'alternative à la réforme des
retraites, sinon, ça se saurait".

UNIVERSITE MONTESQUIEU-BORDEAUX IV :
PLUS D'UN ENSEIGNANT EN ECONOMIE SUR DEUX APPELLE A UNE AUTRE REFORME DU
FINANCEMENT DES RETRAITES

Quarante-trois enseignants-chercheurs en sciences économiques de l'Université
Montesquieu-Bordeaux IV, soit plus d'un sur deux, ont signé le texte suivant.

Pessac, le 16 mai 2003

"Les soussignés, enseignants-chercheurs en économie à l'Université
Montesquieu-Bordeaux IV, s'élèvent contre l'affirmation selon laquelle, face au
problème des retraites : "Il n'y a pas d'alternative, sinon ça se saurait" (Sud
Ouest, 13 mai 2003).

Nul économiste ne peut sérieusement avancer des affirmations aussi définitives
sur un horizon éloigné. Une telle position n'a aucun fondement scientifique et
la question des retraites, qui a fait l'objet de nombreux rapports techniques
aux conclusions contradictoires, reste avant tout une question politique.
L'histoire montre que de tels discours affirmant le caractère inéluctable de
décisions politiques du fait de prétendues "lois économiques" sont toujours au
service de ceux qui se sont opposés aux avancées sociales.

La solution au problème des retraites ne saurait être trouvée dans la
régression sociale. Elle passe par la solidarité économique et par l'imagination
dans la recherche collective et négociée du progrès social. L'intervention des
salariés et de leurs organisations syndicales, loin d'être un facteur de
conservatisme, est la condition nécessaire pour qu'une telle dynamique se mette
en oeuvre dans le cadre de véritables négociations."

Liste des signataires

BELIS-BERGOUIGNAN Marie-Claude, Professeur des universités
BERGUA Fabien, Allocataire/ATV
BERR Eric, Maître de conférences
BERTIN Alexandre, ATV
BORDENAVE Gérard, Maître de conférences
BRANA Sophie, Maître de conférences
CABANNES Michel, Maître de conférences
CARLIER Guillaume, Maître de conférences
CARRINCAZEAUX Christophe, Maître de conférences
CLEMENT Matthieu, Allocataire-moniteur
COMBARNOUS François, Maître de conférences
CONTE Bernard, Maître de conférences
CORIS Marie, Allocataire-monitrice
COUSTOU Alain, Maître de conférences
DELFAUD Pierre, Professeur des universités
FRIGANT Vincent, Maître de conférences
GASCHET Frédéric, Maître de conférences
GAUSSIER Nathalie, Maître de conférences
GAUTRIEAUD Stéphanie, ATER
GONDARD-DELCROIX Claire, Allocataire-monitrice
HARRIBEY Jean-Marie, Maître de conférences
JACOB Dominique, Maître de conférences
JAEGER Jean-Pierre, Maître de conférences
JULLIEN Bernard, Maître de conférences
LABROUSSE Céline, Allocataire-Monitrice
LAVAL Bernard, Maître de conférences
LAYAN Jean-Bernard, PRAG Sciences sociales
LE NOUVEL Emmanuelle, ATER
LUNG Yannick, Professeur des universités
MARTIN Marie, ATV
MEUNIE André, ATER
MOUAKIL Tarik, Allocataire
MOURA Sylvain, Allocataire/ATV
NICET-CHENAF Dalila, Maître de conférences
OLTRA Vanessa, Maître de conférences
PETIT Emmanuel, Professeur des universités
PEYREFITTE Maryline, Maître de conférences
PLANCHE Alain, Assistant
POUYANNE Guillaume, Allocataire-moniteur
PUPION Henri, PRAG Economie-Gestion
VIROL Stéphane, Allocataire/ATV
YILDIZOGLU Murat, Professeur des universités
ZERBATO Michel, Maître de conférences

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Vers une immunité du président inscrite dans la Constitution
[2003-06-24 12:09]

PARIS (Reuters) - Le ministre de la Justice Dominique Perben présentera
dans les prochaines semaines en conseil des ministres un projet de
réforme de la Constitution élargissant l'immunité pénale du président de
la République et créant une procédure de destitution encadrée et limitée.

"J'ai rédigé un projet de texte constitutionnel (...) J'ai l'intention
de le présenter en conseil des ministres dans les prochaines semaines,
la date n'est pas encore fixée", a-t-il dit lors d'une conférence de
presse.

Le garde des Sceaux a précisé que Conseil d'Etat avait achevé l'examen
de ce texte.

Cette réforme fait suite au rapport remis en décembre par une commission
de juristes pour réfléchir sur le statut pénal du chef de l'Etat.

La commission, composée de douze juristes nommés par Jacques Chirac en
juillet 2002, a avancé l'idée d'inscrire dans la Constitution
l'interdiction, pour ce qui concerne le chef de l'Etat, de toute mise en
examen, audition comme témoin et même, fait nouveau, de tout acte
d'enquête et de toute procédure au civil et devant les tribunaux
administratifs.

La commission a proposé de réécrire ainsi l'article 67 de la
Constitution: "Le président de la République ne peut, durant son mandat
et devant aucune juridiction ou autorité administrative, être requis de
témoigner non plus que faire l'objet d'un acte d'information,
d'instruction ou de poursuite".

Elle a préconisé aussi d'inscrire dans la Constitution une procédure de
destitution du chef de l'Etat mais exclusivement pour des problèmes
survenus alors qu'il est en exercice.

L'immunité deviendrait avec cette réforme une règle suprême de la
République, alors qu'elle ne résulte pour l'instant que d'une décision
du Conseil constitutionnel de janvier 1999 et surtout d'un arrêt de la
Cour de cassation du 10 octobre 2001, donc d'une jurisprudence qui peut
fluctuer.

En cas de réforme, les juges d'instruction, saisis actuellement d'une
dizaine d'informations judiciaires visant la gestion de la mairie de
Paris par Jacques Chirac entre 1977 et 1995, risqueraient de se heurter
à l'interdiction d'enquêter.

Le projet de réforme de la Constitution survient alors que le juge
d'instruction Philippe Courroye vient de décider le 5 juin, contre
l'avis du parquet, d'ouvrir une enquête sur les 14 millions de francs
dépensés à l'hôtel de ville par les époux Chirac entre 1987 et 1995 pour
des achats alimentaires.

Ce dossier ouvert pour "faux en écriture publique" est susceptible de
conduire à une audition de Bernadette Chirac, mais l'interdiction
éventuelle de "tout acte d'instruction" sur le président pourrait rendre
cette audition illégale.

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« Comment arnaquer le petit peuple et le convaincre que c'est dans
son Intérêt ? »

1 - D'abord, faire très peur.

Ne dites pas : " Les Français n'ont jamais autant produit de
richesses ", mais plutôt : " Nous faisons face à une crise sans
précédent. " Ne dites pas : "Le départ à la retraite des
baby-boomers va rapidement résorber le chômage et conduire au plein
emploi", mais plutôt : "Le papy-boom sera tellement massif que les
actifs ne pourront financer leurs retraites."

Ne dites pas : "La France a les lois sociales parmi les plus
avancées du monde", mais plutôt : "Il est temps que la France comble
son retard en matières de réformes."

Ne dites pas : "Les patrons n'ont jamais pris autant dans la
caisse", mais plutôt : "Ils ont du courage de ne pas délocaliser."
Parlez enfin du problème d'un ton grave mais responsable. Dites
qu'on ne peut pas faire autrement, que l'on est au pied du mur, etc.

À la fin de cette première étape, vérifiez que vous avez bien
terrorisé, en sondant le moral des ménages.

2 - Lorsque enfin la panique s'installe, intervenez.

Ne dites pas : "Il faut dégager de nouveaux marchés dans les fonds
de pension, l'éducation, la santé, les transports et l'énergie",
mais plutôt : "L'Europe nous impose de nous ouvrir à la
concurrence." Ne dites pas : "Comme Thatcher, on va ruiner les
services publics, générer une importante baisse de leur qualité et
créer de terribles inégalités", mais plutôt : "La Grande-Bretagne a
eu le courage de faire les réformes qui s'imposent, c'est un modèle
qu'il nous faut suivre." Ne dites pas : "Les inégalités se creusent
de plus en plus à l'intérieur de nos frontières mais aussi entre
pays riches et pays pauvres", mais plutôt : "L'évolution est
nécessaire, elle garantit l'avenir et le confort des générations
futures." Ne dites pas : "Pour continuer de dégrader les acquis des
salariés du privé, il faut tout d'abord appliquer les mêmes
dégradations à ceux du service public, sinon ça va se voir", mais
plutôt : "Par souci d'équité, le public doit être aligné sur le
privé."

À la fin de cette 2e étape, si vous avez bien travaillé, faites des
micros-trottoirs et constatez que la France d'en bas refait
elle-même votre démonstration : "On est obligé, il était temps de le
faire." Si tout cela ne suffit pas, passez à la troisième étape.

3 - Enfin, marginalisez les gêneurs de tout poil : les défenseurs

des services publics et des acquis sociaux, les soucieux de plus
d'égalité, les humanistes, pourquoi pas, doivent être qualifiés de
rétrogrades, de dinosaures : ils freinent l'évolution, ils empêchent le progrès, ils sont d'un autre temps... Par exemple : qualifiez les
instits de hussards noirs, parlez de leurs privilèges. Dites que le
militant ou le syndicaliste sont des personnages du siècle passé.
Par contraste, présentez le nouveau salarié modèle et moderne comme
dynamique, flexible, mobile, adaptable et entreprenant, bref, tourné
vers l'avenir.

Enfin, à tous ceux qui vous ont vu venir, dites-leur qu'ils sont
aveugles et font preuve de simplisme. Ne dites pas : "Deux millions
dans la rue et dix millions de grévistes, je commence à me sentir
seul", mais plutôt : "Attention qu'une minorité ne se mette pas en
faute en privant les Français de leurs droits" (Raffarin, 16 mai
2003). Si pour terminer, ça n'a pas marché, c'est que vous êtes trop
nul (Juppé, 1995), et la France d'en bas, pas assez abrutie par
votre matraquage télévisuel quotidien. Alors, envoyez la troupe
(voir Sarkozy) ! »

C'est signé : Pierre Cassen.


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ven. 04/07/03

200 ENFANTS SONT NES MALFORMES APRES
LA MISE EN MARCHE D'INCINERATEURS DE DECHETS

http://www.cniid.org/

Paris, le 3 juillet 2003. En janvier dernier, le CNIID avait attiré l'attention sur une étude épidémiologique dont il n'avait été possible, à l'époque, d'obtenir que les conclusions. Maître Faro, avocat du CNIID, a obtenu l'étude dans son entier (1). Les nouvelles informations qui sortent aujourd'hui constituent l'un des pires scandales dont ait jamais eu à répondre un ministre de l'Environnement... et ses prédécesseurs.

En effet, les auteurs ont comparé le nombre de naissances d'enfants malformés avant et après la mise en place d'incinérateurs : il en ressort que sur une période de 10 ans, dans la seule région de Rhône-Alpes, 220 enfants de plus sont nés malformés après le démarrage d'incinérateurs de déchets. Ainsi, selon les auteurs, " pour l'ensemble des malformations congénitales et les grandes catégories des mineures et non géniques, une différence d'incidence nettement significative est observée avec un risque plus élevé pour les populations exposées après le démarrage de l'incinérateur qu'avant. " La liste des communes touchées est disponible auprès du CNIID.

Selon Pierre-Emmanuel Neurohr, Directeur du CNIID, " Face à cette accumulation de preuves scientifiques, Roselyne Bachelot a le choix. Elle peut continuer dans le registre des fabricants de tabac américains à une certaine époque : "ahhhh, mais la preuve exacte de causalité n'est pas établie !". Avec les résultats que l'on connaît, résultats qui remplissent des cimetières. Ou elle peut mettre en place un moratoire sur la construction d'incinérateurs de déchets, ne serait-ce que pour se protéger des procès que ne manqueront pas de lui intenter les victimes et les associations écologistes. Ceci dans moins de temps qu'elle ne pourrait le croire. " Le CNIID sert de Secrétariat à un réseau de plus de 200 associations de terrain dont le but est d'éviter d'être confondus avec des cobayes de laboratoire que l'on intoxique à loisir pour ensuite mesurer avec toujours plus de raffinement les effets des incinérateurs sur leur santé et celle de leurs enfants.

Pour plus d'information, contacter Pierre-Emmanuel Neurohr, au 01 55 78 28 60.

(1) Risques de malformations congénitales autour des incinérateurs d'ordures ménagères, Inserm, Institut européen des génomutations, Afssaps, 2002.

Répondre à: "CNIID-toxics" <nadia@cniid.org>

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Régression de la démocratie au Pays basque espagnol

http://www.monde-diplomatique.fr/2003/05/GOUVERNEUR/10143

DÉRIVES DE LA « GUERRE CONTRE LE TERRORISME »

Au Pays basque espagnol, la lutte contre ETA dérape. A la mi-mars 2003, la justice espagnole a interdit Batasuna, l'aile politique du groupe armé, sous l'accusation de collusion avec celui-ci. Un mois auparavant, pour le même motif, elle avait fermé « Egunkaria », seul quotidien intégralement en langue basque. A la terreur que fait régner ETA s'ajoute une répression liberticide, éloignant toute perspective de dialogue. Dans la droite ligne du combat que le premier ministre espagnol José Maria Aznar prétend mener contre le terrorisme.

Des relents de franquisme

Le contexte de l'après-11 septembre 2001 favorise cette offensive : dans toutes les démocraties occidentales, la simpliste « guerre contre le terrorisme » sert de prétexte à la restriction des libertés, du bagne de Guantanamo à l'extradition vers l'Italie des anciens des Brigades rouges réfugiés en France (2). Le premier ministre, M. José Maria Aznar, s'aligne d'ailleurs sur le Pentagone dans le dossier irakien - au grand dam de l'opinion publique - et multiplie les comparaisons stériles entre ETA et Al- Qaida.

L'interdiction de Batasuna s'explique aussi par l'autoritarisme du PP, dont certaines attitudes trahissent des relents de franquisme : fin mars, le ministre de l'intérieur, M. Angel Acebes, a purement et simplement « interdit » des manifestations contre la guerre, sans doute effrayé par le succès de celles du 15 février. Vainement : ce furent les plus importantes depuis le retour de la démocratie. Amnesty International dénonce l'« existence d'une véritable situation d'impunité (...) pour les agents de la force publique reconnus coupables de tortures » à l'encontre d'etarras (militants d'ETA) et d'immigrés. Des policiers mis en cause ont été graciés par l'exécutif, voire promus (3). Révélatrice de la relation ambiguë qu'entretient le PP avec le passé nauséabond de la droite espagnole, la décoration décernée en 2001, à titre posthume, à Meliton Manzanas au nom des « victimes de violences politiques ». Première personne tuée par ETA, en 1968, ce chef de la police de Franco à Irun, ex-collaborateur de la Gestapo, avait torturé et fait torturer des centaines de Basques.

La presse bâillonnée

Sous-directeur de Radio popular, le jésuite Txema Auzmendi, membre d'Elkarri - qui, interviewé en 2000, condamnait sans équivoque les actions d'ETA (4) -, affirme que les policiers lui ont fait croire à la mort de deux de ses amis. Peio Zubiria, ex-directeur d'Egunkaria, est tombé malade lors de sa détention. Hospitalisé, il a tenté de se suicider. Quant à l'actuel directeur, Martxelo Otamendi, il raconte : « Ils m'ont insulté, menacé, bandé les yeux, mis par deux fois un sac plastique sur la tête jusqu'à étouffement, privé de sommeil, obligé à faire des flexions... » Le ministère de l'intérieur engage des poursuites pour diffamation, en rappelant qu'ETA conseille à ses activistes de « dénoncer systématiquement de prétendues tortures (5) ». Pour leur part, Reporters sans frontières et Amnesty International demandent l'ouverture d'une enquête.

Un couple assassinat-répression

Appelons-les Inaki et Miren. Cultivé, professionnellement bien inséré, ce jeune couple appartient au noyau dur de quelques milliers d'inconditionnels d'ETA. Miren estime « justifiées » les exécutions de journalistes, car ces derniers « sont partisans ». « Justifiées », aussi, les exécutions de conseillers municipaux, car ceux-ci « soutiennent la torture des militants et l'oppression du Pays basque ». « Ici, c'est le Chiapas, la Palestine », assure Inaki. Peu leur importe que la prospère CAPV (7) dispose de plus d'autonomie qu'un Land allemand, avec son gouvernement, son Parlement, son régime fiscal, sa police, que l'euskera y soit valorisé et que l'Espagne soit une démocratie : « L'autonomie est une liberté conditionnée au bon vouloir des oppresseurs. La lutte armée est la seule issue », estime Inaki. L'interdiction de Batasuna ne les effraie pas : « S'ils nous empêchent de voter, nous les empêcherons de voter », menacent-ils. Leur engagement s'explique par la bulle sociologique dans laquelle vit le monde radical, avec son parti, ses villages, sa propre histoire. Dans cet univers, les adversaires politiques sont vus comme des ennemis, car ils en menacent la cohérence idéologique. Leur élimination par ETA est donc « justifiée »...

Comme nombre de groupes armés, ETA fonctionne sur un mode action-répression-action : chaque attentat entend susciter une réaction exponentielle de l'Etat ; dans l'esprit d'ETA, cette répression doit en faire tomber le « masque démocratique » et pousser vers la « lutte armée » un nombre croissant d'individus. Affaibli par la pression policière, le groupe armé basque a tiré profit de l'intransigeance de Madrid : tous les observateurs notent qu'en s'écartant de l'Etat de droit et en criminalisant la base sociale d'ETA on conforte cette dernière dans sa « guerre contre le fascisme espagnol ». Cette criminalisation renforce même en son sein les inconditionnels de la terreur, nourrit sa subordination aux etarras et renforce ainsi l'appui logistique qu'elle leur apporte. Bref, la mise hors la loi de la bulle sociologique d'ETA éloigne tout dialogue, exclut et pousse vers la clandestinité des citoyens qu'il faudrait au contraire intégrer à la démocratie.

CÉDRIC GOUVERNEUR.

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CPI : La nouvelle liste noire de Washington...

Trente-cinq pays' qui ne sont pas des Etats dits "voyous", ni a priori des
Etats liés au terrorisme international' viennent de subir une attaque sans
précédent de la part de Washington. Leur faute : refuser d'accorder l'
immunité aux citoyens américains en cas d'inculpation par la Cour pénale
internationale. Une CPI qui a l'ambition de juger les crimes de guerre, les
crimes contre l'humanité et les génocides. "La date butoir, fixée à lundi
soir a expiré" note le "Washington Post", en conséquence de quoi l'aide
militaire accordée aux 35 pays cette année et qui n'a pas encore été
dépensée est gelée. De plus, si ces pays ne se conforment pas aux volontés
de Washington, ils pourraient se voir refuser, dans le budget de l'année
prochaine, des millions de dollars dédiés aux "équipements militaires et aux
programmes d'entraînement". Depuis la création de la Cour pénale
internationale, il y a un an, les Etats-Unis ont mené "une vaste campagne
pour convaincre environ 180 pays de signer des accords d'exemption", dits de
l'article 98. Selon le département d'Etat, plusieurs dizaines de millions de
dollars d'aides inutilisés sont gelés.

http://www.courrierinternational.com/

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De: "DiB" <dib@no-log.org>

Encore un exemple d'abus et de violence policière

Salut à toutes et tous,
Voici le témoignage d'une personne du collectif gardois "Village Alternatif
Anticapitaliste et Anti-Guerre" (VAAAG) qui a été interpellé à Genève suite
à la manif contre l'OMC et l'OMI, durant la semaine de mobilisation contre
le G8
A+ Gérald

no.faf@laposte.net

Des histoires comme celle-là, il parait qu'il s'en passe tous les jours en
Europe. Quand la presse en parle, elle les classe dans la case bavures ou
plus rarement dans le placard des dérives. Dans tous les cas ce sont des «
accidents systémiques », de simples anomalies dans un système où « tout va
bien », quand ce ne sont pas des oeufs qu'il faut casser pour faire la
fameuse omelette.

L'oeuf en question ce jour là c'était moi, et 2 personnes qui
m'accompagnaient. Nous étions à Genève. Après une manifestation durant le
contre-sommet du G8, un manifestant nous avait proposé d'aller boire un
verre. Peut être parce que la manifestation c'était plutôt bien passé, nous
avons accepté. Quelle erreur !
Quinze minutes plus tard, 45 secondes après le départ de notre hôte, alors
que nous étions encore à la terrasse du café, une horde d'individu nous
sautaient dessus avec brutalité. Menotté (ha bon c'est des flics ?), roué de
coups dont 3 coups de bottes sur le visage (C'est pas possible, c'est pas
des flics !), effrayé indéniablement, et embarqué toutes sirènes hurlantes
(si, si, c'est des flics.), nous avons été séparés.
Ainsi pour ma part, après l'enlèvement, j'ai eux le privilège de subir un
déshabillage en règle et quelques insultes, de pouvoir visiter un lieu
secret de la présumé police genevoise (que je n'ai toujours pas identifié)
et un deuxième endroit qui était, m'a-t-on dit, le commissariat central de
Genève.
J'ai subi 2 heures de séquestration, plusieurs questions (Nom ? Prénom ?
Profession ? Accouche ! ) J'ai pu expérimenter les méthodes de la police
(enlèvement, séquestration et anonymat) et même avoir confirmation, par deux
inspecteurs, de la normalité de cette méthode.

Ha oui, j'ai oublié de vous dire, je suis journaliste. J'ai donc pu faire
une interview en direct des deux inspecteurs qui m'ont raccompagné sur le
lieu de l'enlèvement. Malheureusement je n'ai pas enregistré notre
conversation, ils ne voulaient pas. Notre discussion à donné à peu près ceci
:

L'ouf mag : Donc vous me relâchez comme ça comme si on ne s'était jamais
croisé ?
Inspecteur : Ben oui.
LOM : Attendez ! Vous venez de m'enlever en me mettant 3 coups de bottes sur
le visage, vous m'avez enfermé sans rien m'expliquer, et là vous me relâchez
sans aucune trace de mon passage chez vous ?
Inspecteur : Ho, moi je vous ais pas enlevé !
LOM : Ok, pas vous, pardon, vos collègues. Ils m'ont quand même frappé,
enlevé et séquestré. C'est normal en Suisse ?
Inspecteur : Mais rien ne me prouve que vous n'aviez pas ces marques avant !
LOM (Argg) : Ca doit être une question de sémantique. Donc en Suisse la
police a le droit d'enlever quelqu'un, sans nécessairement le frapper (je
précisais), de le séquestrer, et de le relâcher quelques heures plus tard
comme si de rien n'était ?
Inspecteur : Hé oui !
LOM : Je rêve ! En plus je ne sais même pas si vous êtes de la Police.
Inspecteur : On vous l'a dit non ?
LOM : Ca ne prouve rien, je n'ai pas vu vos cartes, je ne connais même pas
vos noms.
Inspecteur : On est pas obligé de vous donnez nos noms. En plus qu'est ce
que vous feriez si je vous donnais un faux nom, si par exemple je vous
disais que je m'appel Ducros ?
LOM : Ben je le noterai.
Inspecteur : Ben voilà, alors notez : Je m'appel Ducros.
LOM : Je peux voir votre carte de Police ?
Inspecteur : Non !

Sa collègue a eux l'obligeance de me montrer une carte, mais en occultant
son nom et son matricule avec sa main. De plus je n'ai aucune idée de
l'authenticité de cette carte qui était ornée des 3 couleurs allemandes :
rouge, jaune et noir, alors que le drapeau suisse est une crois blanche sur
fond rouge.
Après que ces inspecteurs présumés m'aient relâché, je suis retourné au bar
dans l'espoir de récupérer quelques témoignages, et surtout pour prendre
contact avec des personnes en mesure de m'aider. Quelques heures après j'ai
retrouvé l'une des personnes qui avait été arrêté au même moment que moi.

Une plainte est en cours contre la police de Genève. D'après un premier
avocat contacté le lendemain, la plainte serait classé sans suite.
H. (collectif VAAAG Gard)

http://calle-luna.org

La liberté comme base,l'égalité comme moyen,la fraternité comme but

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A coup de canon

« A la deuxième ou troisième sommation, boum, le coup de canon. Il faut
cesser de tergiverser et tirer dans le tas. Autrement on n'en verra pas la
fin. », Umberto Bossi, ministre dans le gouvernement Berlusconi, souhaite
que les navires de guerre visent directement les bateaux des réfugiés.
Alors qu'on a célébré, le 20 juin, la "journée mondiale des réfugiés", les bateaux
de réfugiés continuent à couler en Méditerranée. En Italie, juste ce
jour-là, il y a eu 41 naufragés sauvés en mer, 12 morts et 197 personnes
disparues. Nous n'avons pas entendu de protestations en France face à la
déclaration de Bossi, ni à droite ni à gauche. On le comprend, quand on sait
que le Parlement français vient d'adopter une nouvelle loi sur le droit d'
asile. Quand on sait qu'à la réunion du Conseil européen des Thessalonique
du 19 juin on a travaillé sur le renforcement de la "forteresse Europe". La
proposition britannique de créer des camps fermés à l'extérieur de l'Europe
(Croatie, Maroc, Kenya.) n'a pas été, pour le moment adoptée, mais l'idée
est dans l'air. Même le Haut Commissariat des réfugiés, censé protéger les
réfugiés, est favorable à la création de centres fermés pour les présumés
"faux demandeurs d'asile".

article du No 8 de Résistons Ensemble. (juillet 2003)

http://listes.samizdat.net/wws/info/resistons_ensemble

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mer. 02/07/03 19:16

Corse : vendetta sur Raffarin et Sarkozy

Bonjour,

voilà un témoignage "anonyme" sur les événements en corse mais la source
est sûre... Ah l'omerta ça va loin...
raf'

Merci d'envoyer ce message à votre carnet d'adresses afin que l'info soit
correcte et complète sur le voyage du 1er ministre en Corse.
Depuis 3 jours le planning n'avait cessé de changer de peur que qqs
manifestants ne ternissent leur venue. Sarko devait ce jour rencontrer
dans un village les élus ruraux.hélas les uns après les autres ils se sont
décommandés...donc 1er RDV raté.
Aujourd'hui, nous les grévistes depuis 7 semaines s'étions donnés rendez
vous devant le chapiteau géant qui devait accueillir un meeting du 1er
ministre.Nous ,nous étions entre 200 et 300.Les filles avaient la consigne
de s'habiller UMP (tailleur et chignon) pour pouvoir rentrer.ça a
marché!!!

Une vingtaine de manifestants sont ainsi rentrés dans ce chapiteau prévu
pour 1000 ou 2000 personnes et où seuls 150 encartés UMP sont
venus.........6 à 700 CRS encadraient notre manif chantante (la
marseillaise entre autre...) mal barrée cette journée!! Afin de faire des
images cleans et chaleureuses les 200 présents furent transférés par bus
dans l'aéroport mitoyen du chapiteau, en passant par des pistes envahies de
car de CRS en réserve.

Voyant le déplacement des VIP nous sommes allés dans l'aéroport où durant
une nouvelle 1/2 nous avons fait beaucoup de bruit. Les CRS complètement
débordés ,s'agitaient et tirèrent des lacrymos dans l'aéroport en présence
des touristes avec des enfants qui hurlaient pleuraient à cause des
grenades. Nous sommes donc sortis du hall pour reprendre nos esprits et
s'apercevoir que 2 d'entre nous avaient été blessés. Pendant ce temps les
vip cherchaient une salle pour faire de l'image pour le 20h. Nos espions
suivaient toujours le mouvement sans se faire remarquer. Arrivés dans une
petite salle Raff n'a trouvé qu'une pauvre chaise en plastique pour
tenter un discours qui s'il devait durer 1/2 h ,n'a finalement tenu que 5
min.
C'est durant le discours que les nôtres ont alors hurlé sifflé. Alors les
vieux UMP ( moyenne d'age 60 ans) pour la plupart des élus ont commencé à
frapper et gifler les femmes manifestantes. Les CRS ne sont intervenus que
pour sortir et sécuriser nos collègues qui sont sorties assez marquées de
cette épreuve.Dehors nous avons compté nos blessés et les femmes partirent
au commissariat porter plainte contre ces élus dont elles connaissaient le
nom. Puis nico et jipi plus vite que prévu décollèrent pour Ajaccio où se
fut plus calme. Merci d'avoir pris du temps pour lire, ce que furent ces
événements, sûrement bien adoucis par nos amis des JT.
Retenez donc...700 CRS.....300 manifestants....150 UMP perdus dans un
chapiteau de 2000 places......et il parait que le OUI va passer le 6
juillet !!!! ou plus tard car on peut désormais penser qu'il va être
retardé ,sarko s'étant beaucoup engagé sur ce dossier.
Bonne diffusion ........... phil

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Le Gouvernement et le referendum corse: panique a bord !

Sarkozy était sûr de son coup. Le premier référendum qui allait faire rentrer la France dans le moule de l'Europe des régions, l'Europe des "Länder", passerait par la Corse. En ignorant, "royalement" les spécificités de l'île, le ministre de l'Intérieur a engagé le Gouvernement dans une aventure qu'il croyait sans danger...

"Le Gouvernement et le référendum corse: panique a bord!" par Enrico Porsia

http://www.amnistia.net/news/articles/corsdos/gouvrefe/gouvrefe.htm

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Rassemblement anti-USA le 4 JUILLET DE 18H À 22H

"L'anti-Garden party"
MANIF-CONCERT LE VENDREDI 4 JUILLET DE 18H À 22H

De 18 H A 22 H

PLACE DE LA CONCORDE / ANGLE RUE DE RIVOLI.

Le COSIMAPP, le LSPG- France, le Réseau CONCORDE
et les autres membres du collectif national LIBERONS
MUMIA ABU JAMAL vous invitent à leur ANTI-GARDEN
PARTY annuelle. Pendant que sur les pelouses de
l'ambassade et du consulat des Etats-Unis, les invités
de l'élite militaro-industrielle sableront champagnes
espagnols et vins britanniques voire italiens pour fêter
la razzia sur l'Irak, nous organisons

UN RASSEMBLEMENT ABOLITIONNISTE ET ANTI-GUERRE

Concert :
- FMI (Fanfare)
- Soul Invaders (Ska)
- Kalash (Rap-Ragga)

- Animations et lectures : lettre de James Baldwin à
Angela Davis lue par Sam Légitimus ; « la statue de la
liberté or de prix » de Yannick Sanchez ; aveux
d'Arnold Beverly qui s'accuse du crime arbitrairement
attribué à Mumia ; etc...

COSIMAPP-MUMIA c/o Le Point du Jour, 58, rue Gay Lussac,
75005 Paris, France Tel & Fax : 01 45 79 88 44
mumia@mail-webmaster.com


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C. O. S. I. M. A. P. P.

Comité de Soutien International
à Mumia Abu-Jamal et aux
Prisoniers Politiques

Rassemblements tous les mercredis
de 18H à 20H, devant le consulat
américain à l'angle de la place de
la Concorde rue de Rivoli,
métro Concorde

Le Point du Jour,
58, rue Gay Lussac, 75005 Paris,
France
Tel/Fax : 01 45 79 88 44

http://www.cosimapp-mumia.org
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Rassemblement des délinquants de la solidarité contre le projet Sarkozy sur l'immigration


MANIFESTE DES DÉLINQUANTS DE LA SOLIDARITÉ

Rassemblement contre le projet
Sarkozy sur l'immigration

« Nous déclarons avoir aidé des étrangers en situation irrégulière. Nous déclarons avoir la ferme volonté de continuer à le faire. De même que nous réclamons un changement radical des politiques à l'égard des immigrés et des étrangers, nous réclamons le droit à la solidarité, contre la logique des États.

Si la solidarité est un délit, je demande à être poursuivi(e) pour ce délit. »


Les signataires du manifeste des délinquants de la solidarité appellent à un rassemblement place Henri Herriot (à côté de l'Assemblée nationale) à 18h30 le jour de l'ouverture du débat parlementaire sur le projet de loi Sarkozy sur la maîtrise de l'immigration*.

En signant le manifeste des délinquants de la solidarité, nous avons déclaré avoir aider des étrangers en situation irrégulière et vouloir continuer à le faire, mais aussi réclamé un changement radical des politiques à leur égard.

Or, ce projet s'apprête une nouvelle fois à durcir les conditions d'entrée et de séjour des étrangers. Il contient de graves reculs en terme de droits qui contribueront à précariser davantage la situation des étrangers vivant dans notre pays.

La réforme qui se dessine peut se résumer en quelques mots : l'obsession de la lutte contre la clandestinité, la fraude et le prétendu détournement de procédures. Elle emporte avec elle une overdose de surveillance, de suspicion systématique et de contrôle, en prévoyant notamment des condamnations encore plus sévères contre les citoyens et associations « coupables » d'avoir aidé des étrangers en situation irrégulière.

Contre la logique des États, le droit à la solidarité.

Retrait immédiat du projet Sarkozy.


* ATTENTION : La date prévue est le 3 juillet, si le débat sur les retraites arrive à son terme mercredi… ce qui n'est pas certain. Nous vous invitons à vous informer jeudi sur ce site web ou par téléphone (Gisti : 01 43 14 84 84 ; Mrap : 01 53 38 99 99).


Texte du manifeste
http://petition.gisti.org/manifeste/index.html

Version imprimable (pour faire signer des "non-mailés")
http://petition.gisti.org/manifeste/index.html#telecharger

Voir les organisations et collectifs signataires
http://petition.gisti.org/manifeste/orga.html

Voir les signatures individuelles
http://petition.gisti.org/cgi-bin/vsign?config=gisti1

Signer le manifeste à titre individuel
http://petition.gisti.org/manifeste/signer.html

Signer le manifeste au nom d'une organisation ou d'un collectif
mailto:contact-gisti@ras.eu.org?subject=Signature_d%27organisation

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LETTRE OUVERTE AUX DÉPUTÉS ET SÉNATEURS

Projet de loi sur l’immigration - Nous demandons à chaque parlementaire
de peser les conséquences sanitaires de ce texte.

Paris, le 2 juillet 2003

Madame, Monsieur,

L’Assemblée Nationale doit discuter demain d’un projet de loi relatif à
la
maîtrise de l’immigration et au séjour sur le territoire.

Mise en place d’un fichier d’empreintes digitales, contrôle des "
attestations d’accueil ", lutte contre les " mariages blancs " et les "
paternités de complaisance ", allongement de la durée de rétention pour
les
étrangers en voie d’expulsion, mise en place d’un " contrat
d’intégration "
pour les candidats au séjour, etc. : ce sont autant de dispositions qui
entameront un peu plus les droits de l’ensemble des étrangers. À ce
titre,
elles renforceront l’inégalité dans l’accès aux structures de
prévention, de
dépistage et de soins.

Cette inégalité entre nationaux et étrangers, nous la constatons
quotidiennement, en tant qu’acteurs de la lutte contre le sida. Elle est
confirmée par toutes les données épidémiologiques : l’infection au VIH,
mais
aussi le cancer du sein, du col de l’utérus, les soins liés à la
grossesse,
etc.

Vous pensez peut-être que la loi dont vous allez discuter n’a rien à
voir
avec des préoccupations de santé publique. Vous vous trompez. Quand
votre
situation légale est précaire, voire clandestine, quand vous êtes sans
cesse
sollicité-e par des représentants des forces de l’ordre ou des
administrations, l’accès aux soins vous est rendu plus difficile. Vous
n’avez ni le temps, ni l’envie de vous occuper de votre santé comme il
le
faudrait. Vous êtes donc moins sensible aux campagnes de prévention,
vous
éprouvez moins le besoin d’aller vous faire dépister (pour le VIH, les
MST,
les cancers, la tuberculose, etc.), vous sollicitez moins le système de
soins, jusqu’à ce qu’une maladie grave handicape lourdement votre vie
quotidienne. L’inégalité face à la santé découle des inégalités de
statut,
légal, civil, et social. Nous tenons à votre disposition tout ce qui
peut en
faire preuve : témoignages, études scientifiques, recommandations
d’experts.

Or, ce projet de loi, s’il est voté, rendra encore plus difficile la
vie de
chaque étranger à toutes les étapes de son séjour en France : à
l’entrée,
pour son installation, dans sa vie quotidienne et familiale. Ce texte
créera
par ailleurs de nouveaux clandestins, et aggravera la situation
actuelle des
personnes sans papiers. Cette loi renforcera de fait les inégalités
entre
nationaux et étrangers dans la vie quotidienne, donc dans le système de
soins.

Nous posons donc publiquement à chacun et chacune d’entre vous les
questions
suivantes :

- Etes-vous conscient-e que ce projet de loi renforcera les inégalités
entre
nationaux et étrangers face au système de santé ?
- Etes-vous conscient-e que ce texte rendra encore plus difficile
l’accès
aux campagnes de prévention, aux structures de dépistage et au système
de
soins, pour des centaines de milliers de personnes vivant en France ?
- Assumerez-vous les conséquences sanitaires de cette loi ?

Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions, Madame, Monsieur,
d’agréer l’expression de nos salutations distinguées,

Pour Act Up-Paris

Victoire Patouillard Jérôme Martin / 06 85 90 08
27
Présidente Vice-Président

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Liste des essais autorisés OGM en France :

vous etes solidaires avec José, et contre les OGM : agissez

http://www.agriculture.gouv.fr/OGM/ogm_france/decisions/decisions.htm

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SANS PAPIERS en lutte>>>coordination nationale

Appel urgent :

- aux personnalités du monde artistique et culturel,

- aux organisations démocratiques syndicales, associatives, politiquees

- à tous les collectifs de sans papiers et leurs soutiens

Empêchons un drame à Lille !

Protestons contre les tergiversations du Préfet du Nord !

Chers amis et camarades,

Comme vous le savez sans doute, 118 sans papiers sont en grève de la
faim à Lille depuis le 18 mai. Ces 118 algériens, marocains,
thaïlandais, guinéens , congolais, … en sont arrivés à recourir à cette
forme extrême de lutte parce que désespérés de voir la Préfecture du
Nord examiner et donner une suite favorable à leur demande de
régularisation.

Le Préfet du Nord et M. Sarkozy sont seuls responsables de cette
situation.

La Coordination Nationale des Sans-Papiers (CNSP) en appelle à tous
pour agir dès maintenant, chacun selon sa sensibilité et les moyens qui
lui sont propres, pour éviter tous drame humain à Lille, et obtenir la
régularisation des grévistes de la faim : fax à la Préfecture du Nord
et à M. Sarkozy, visite aux grévistes de la faim, participation aux
rassemblements et manifestations, etc.

Le 1 juillet 2003

Le Collège des Elus
 

Fax de M. Richer, Préfet du Nord :03 20 30 52 52

Fax du cabinet de M. Sarkozy : 01 49 27 45 92 ou 01 43 59 89 50

Envoyer SVP une copie de votre protestation au Comité des Sans Paris du
Nord, au 03 20 56 13 37

Pour plus d’informations, appeler au 06 75 44 60 02 ou le 06 80 57 50 61


Coordination Nationale des Sans Papiers

94, rue Jean Pierre Timbaud – 75011 Paris

e-mail : coordnatsanspap@hotmail.com

Tél : 06 75 44 60 02 fax : 01.53.36.86.38

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Chasse aux ministres

Mercredi, jour du Canard Enchaîné...

Deux articles au hasard :

La Confédération paysanne, qui organise chaque jour des
manifestations pour José Bové, impressionne
les ministres (" Le Journal du dimanche ", 29/6). Vendredi dernier,
FilIon a
renoncé à se rendre en Vendée,
Aillagon dans le Gard, et Versini dans I'Aveyron.
Libérer Bové ou gouverner, il va peut-être falloir choisir.

Sarko sur le pont d'Avignon
Après les sanctions contre le sous-préfet de Haute-Corse, c'est au
tour du préfet du Vaucluse, Paul
Girot de Langlade, d'être dans ses petits souliers. Il a été
complètement
débordé, le 27 juin, lors du
vernissage de l'exposition sur les vingt ans des Fonds régionaux d'art
contemporain (Frac), qui se tenait au
palais des Papes d'Avignon.
Une chance qu'Aillagon ait décliné l'invitation, car une petite
vingtaine d'intermittents ont réussi
à interrompre la cérémonie en se glissant parmi les invités. Les
policiers
n'avaient pas prévu le coup et le
préfet s'est retrouvé soudain encerclé par les manifestants et
contraint de
se retrancher dans une salle du
palais avec la députée-maire UMP Marie-Josée Roig.
Ce vendredi 4 juillet, ce sera une autre histoire. Sarkozy devrait
animer une réunion à Carpentras
et il était envisagé qu'il fasse un crochet par Avignon.
Si le préfet pouvait au moins lui prévoir une chaise en
plastique...

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Les députés européens se votent la retraite à 60 ans

Article publié le 7 Juin 2003
par Rafaële Rivais

LE MONDE | 06.06.03 | 14h13
Strasbourg de notre bureau européen :

C'est sans complexe qu'une majorité de parlementaires européens ont décidé, mercredi 4 juin, de se doter d'un statut enviable : salaire mensuel de 8 500 euros accompagné d'indemnités diverses et variées - telle la nouvelle « indemnité de durée », destinée à rémunérer le temps passé dans les voyages -, impôt communautaire et retraite à 60 ans. Si 323 députés, appartenant, essentiellement, aux groupes du Parti populaire européen et du Parti socialiste européen, ont voté le texte sans états d'âme, 167 (Anglais de tous bords, Verts et libéraux) l'ont rejeté, et 36 se sont abstenus.

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Hier la justice
par Stéphane ARLEN le jeudi 19 juin 2003

Hier, nous avons appris que Jean-Claude Trichet ne serait pas inquiété par
la justice pour son rôle dans le scandale du Crédit Lyonnais. Nous avons
appris que le parlement italien avait voté l'immunité de Silvio
Berlusconi. Nous avons appris le non-lieu général dans l'affaire du sang
contaminé. Nous avons appris que le livre d'Eva Joly sur le procès ELF
serait interdit de diffusion avant la fin du procès car pouvant nuire à la
défense.

Hier est un jour noir pour la justice. Mais que peut-on faire quand les
riches font de la politique et obtiennent le pouvoir de décision en plus
de celui de l'argent ? Que peut-on faire quand les médias n'ont plus
aucune indépendance et ne servent plus (...)

http://fairelejour.org/spip_redirect.php3?id_article=297

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Le parlement italien vote l'immunité pour Berlusconi

ROME (Reuters) - Le parlement italien a approuvé mercredi l'article
essentiel d'un projet de loi garantissant au président du Conseil Silvio
Berlusconi l'immunité tant qu'il est en fonction, suspendant son procès
pour corruption alors que l'Italie s'apprête à assumer la présidence
tournante de l'Union européenne à compter du 1er juillet.

http://fairelejour.org/spip_redirect.php3?id_breve=190

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répressions, expulsions, ça continue

Ce matin lundi 23 juin à 6h, la centaine d'africains de la coordination des Sans-papiers
occupant la Maison des Ensembles (haut lieu/squatt de luttes associatives)
depuis 98 a été expulsée manu-militari.

Que tous ceux qui ont des vélléités de flicage et de répression se
rassurent ; leur avenir est assuré :
INTERIOR MINISTERY WANT YOU !
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pap-info, liste d'information des Précaires associés de Paris
Ecrire au PAP: precairesassocies@yahoo.com
http://pap.ouvaton.org

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Internet, un réseau à liberté variable

Contrôle, censure et arrestations arbitraires sont le lot quotidien des internautes qui se risquent à s'exprimer ou même s'informer sur la Toile dans certains pays totalitaires. Même sous les régimes démocratiques, la libre existence d'Internet n'est pas définitivement acquise, s'inquiètent les rapporteurs de l'association Reporters sans frontières.

http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?id=0&numero=11049&date=2003-06-20

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les 30 ans du Larzac 8 .9.10 aout 2003

Construire un Monde Solidaire / contre l'OMC

Pour toutes les personnes interessees pour soutenir la lutte entamee par Jose Bove et
Rene Riesel, contre la marchandisation du monde, en preparation de la mobilisation
internationale en vue du sommet de l'OMC a Cancun en septembre.

Toutes et tous sur le plateau du Larzac en aout donc.

Plus d'info : http://www.monde-solidaire.org/larzac-2003/

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Etats-Unis : escalade de l'aide militaire accordée aux auteurs
d'atteintes aux droits humains (Amnesty International)

Au lendemain des attentats perpétrés le 11 septembre 2001 aux États-Unis, Washington a considérablement augmenté l'aide militaire apportée à des dizaines de pays. Or, une partie de cette aide est destinée à des forces armées qui ont déjà commis de graves violations des droits humains.

http://www.web.amnesty.org/pages/ttt4-article_8-fra

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Magouilles européennes sur l'asile

L'idée que l'Union européenne pourrait un jour installer hors de ses frontières des camps de triage pour y envoyer les demandeurs d'asile semble sortie tout droit d'un film d'horreur ou d'un cauchemar. Il y a quelques années encore, sa simple évocation par un des États membres aurait probablement été considérée comme une provocation ou une aberration par ses partenaires, et suscité la réprobation unanime des instances de protection des droits de l'homme.

http://www.gisti.org/doc/plein-droit/57/edito.html

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Les espiogiciels de Windows XP décortiqués

La manière dont fonctionne Internet Explorer dans Windows XP ne plait guère aux experts en sécurité. Outre les trous de sécurité redondants et bien connus des hackers comme des script kiddies, ils craignent que les incessantes et automatiques connexions à des serveurs web, propriétés de Microsoft, n'aboutissent à la constitution des gigantesques et juteux fichiers bourrés de données personnelles, évidemment utilisables à des fin de marketing.

Voir : Les espiogiciels de Windows XP décortiqués
Une étude française conseille d'interdire à Internet Explorer de se connecter au Net
http://www.transfert.net/a8969

Les solutions alternatives ne manquent pas. Les navigateurs,
courrielleurs et logiciels de newsgroups sont nombreux, beaucoup
sont gratuits et la plus part sont plus performants et plus
pratiques que leurs équivalents Microsoft. Ils "suffit" de se donner
la peine de changer ses habitudes. Après, impossible de revenir en
arrière à moins d'être obligé.
J'ai interdit à IE de se connecter, sauf pour certains sites
"optimisés IE" (traduisez : mal faits), car certains virus
l'utilisent. Ça fait une raison de plus.

Quand à Windows XP, je me demande s'il ne vaut pas mieux garder un
vieux PC avec Windows 98 pour internet. Car IE n'est pas seul en
cause. XP contient et contiendra des trucs louches, les processeurs
Intel et AMD dernières génération également. Il s'agit
d'autorisations diverses, de partages de données etc. (une sorte de
peer to peer avec les serveurs de Microsoft :-) ) Mais le problème
n'existe plus si on n'est pas connecté.
http://www.lebars.org/sec/tcpa-faq.fr.html

Word également est en cause, depuis des années : il met dans les
document.DOC des tas de trucs privés qui peuvent être extraits avec
un peu de connaissance :
http://www.transfert.net/article.php3?id_article=1592
https://www.transfert.net/a8977

Il y a un logiciel qui est chargé d'arranger ces choses, Guideon :
http://www.legalis.net/legalnet/actualite/vie-privee/Alertevieprive.htm

La meilleure méthode est, bien sûr, d'utiliser Open Office, qui est
compatible avec Microsoft Office, qui est gratuit, on a donc toujours
la dernière version et qui n'a pas de comportement louche.

Quand on voit à quel point nos démocraties lèchent les pieds des
multinationales et font des lois qui leur conviennent, je pense
qu'il est inutile d'attendre des lois qui interdisent les
malhonnêtetés de Microsoft. Il faut se débrouiller, ce qui n'est pas
difficile car le web regorge de solutions et de gens sympas qui
expliquent tout.

logiciels libres sous Windows :
http://gnuwin.epfl.ch/fr/index.html
http://www.framasoft.net/free-rubrique.php3?id_rubrique=90
Et mieux encore : utiliser Linux, par exemple.

2 sites sur les pare-feux, utile pour les petits malins mais surtout indispensable pour
contrôler ce qui sort de sa machine, empêcher en 2 clics IE de se
connecter par exemple (réversible en 2 autres clics) :
http://websec.arcady.fr/proteger.htm
http://www.firewall-net.com/fr/

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Pendant qu'on enferme José Bové on rend Chirac encore plus
intouchable...

Vers une immunité du président inscrite dans la Constitution
[2003-06-24 12:09]

PARIS (Reuters) - Le ministre de la Justice Dominique Perben présentera
dans les prochaines semaines en conseil des ministres un projet de
réforme de la Constitution élargissant l'immunité pénale du président de
la République et créant une procédure de destitution encadrée et limitée.

"J'ai rédigé un projet de texte constitutionnel (...) J'ai l'intention
de le présenter en conseil des ministres dans les prochaines semaines,
la date n'est pas encore fixée", a-t-il dit lors d'une conférence de
presse.

Le garde des Sceaux a précisé que Conseil d'Etat avait achevé l'examen
de ce texte.

Cette réforme fait suite au rapport remis en décembre par une commission
de juristes pour réfléchir sur le statut pénal du chef de l'Etat.

La commission, composée de douze juristes nommés par Jacques Chirac en
juillet 2002, a avancé l'idée d'inscrire dans la Constitution
l'interdiction, pour ce qui concerne le chef de l'Etat, de toute mise en
examen, audition comme témoin et même, fait nouveau, de tout acte
d'enquête et de toute procédure au civil et devant les tribunaux
administratifs.

La commission a proposé de réécrire ainsi l'article 67 de la
Constitution: "Le président de la République ne peut, durant son mandat
et devant aucune juridiction ou autorité administrative, être requis de
témoigner non plus que faire l'objet d'un acte d'information,
d'instruction ou de poursuite".

Elle a préconisé aussi d'inscrire dans la Constitution une procédure de
destitution du chef de l'Etat mais exclusivement pour des problèmes
survenus alors qu'il est en exercice.

L'immunité deviendrait avec cette réforme une règle suprême de la
République, alors qu'elle ne résulte pour l'instant que d'une décision
du Conseil constitutionnel de janvier 1999 et surtout d'un arrêt de la
Cour de cassation du 10 octobre 2001, donc d'une jurisprudence qui peut
fluctuer.

En cas de réforme, les juges d'instruction, saisis actuellement d'une
dizaine d'informations judiciaires visant la gestion de la mairie de
Paris par Jacques Chirac entre 1977 et 1995, risqueraient de se heurter
à l'interdiction d'enquêter.

Le projet de réforme de la Constitution survient alors que le juge
d'instruction Philippe Courroye vient de décider le 5 juin, contre
l'avis du parquet, d'ouvrir une enquête sur les 14 millions de francs
dépensés à l'hôtel de ville par les époux Chirac entre 1987 et 1995 pour
des achats alimentaires.

Ce dossier ouvert pour "faux en écriture publique" est susceptible de
conduire à une audition de Bernadette Chirac, mais l'interdiction
éventuelle de "tout acte d'instruction" sur le président pourrait rendre
cette audition illégale.

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OGM : Bush veut convertir le monde

Citation :
«Bush est sous pression du lobby biotech, qui a financé sa campagne et
pourrait financer son prochain mandat, note-t-on à Bruxelles. Il fait de
la surenchère et joue sur l'émotionnel.»
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Le président américain reprend son offensive contre Bruxelles.

Par Christian LOSSON
mercredi 25 juin 2003

http://www.liberation.fr/page.php?Article=120114

L'administration américaine a fait pression sur les pays bénéficiaires
de l'enveloppe de 10 milliards de dollars pour lutter contre le sida,
liant toute aide à une acceptation des OGM.

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« Comment arnaquer le petit peuple et le convaincre que c'est dans
son Intérêt ? »

1 - D'abord, faire très peur.

Ne dites pas : " Les Français n'ont jamais autant produit de
richesses ", mais plutôt : " Nous faisons face à une crise sans
précédent. " Ne dites pas : "Le départ à la retraite des
baby-boomers va rapidement résorber le chômage et conduire au plein
emploi", mais plutôt : "Le papy-boom sera tellement massif que les
actifs ne pourront financer leurs retraites."

Ne dites pas : "La France a les lois sociales parmi les plus
avancées du monde", mais plutôt : "Il est temps que la France comble
son retard en matières de réformes."

Ne dites pas : "Les patrons n'ont jamais pris autant dans la
caisse", mais plutôt : "Ils ont du courage de ne pas délocaliser."
Parlez enfin du problème d'un ton grave mais responsable. Dites
qu'on ne peut pas faire autrement, que l'on est au pied du mur, etc.

À la fin de cette première étape, vérifiez que vous avez bien
terrorisé, en sondant le moral des ménages.

2 - Lorsque enfin la panique s'installe, intervenez.

Ne dites pas : "Il faut dégager de nouveaux marchés dans les fonds
de pension, l'éducation, la santé, les transports et l'énergie",
mais plutôt : "L'Europe nous impose de nous ouvrir à la
concurrence." Ne dites pas : "Comme Thatcher, on va ruiner les
services publics, générer une importante baisse de leur qualité et
créer de terribles inégalités", mais plutôt : "La Grande-Bretagne a
eu le courage de faire les réformes qui s'imposent, c'est un modèle
qu'il nous faut suivre." Ne dites pas : "Les inégalités se creusent
de plus en plus à l'intérieur de nos frontières mais aussi entre
pays riches et pays pauvres", mais plutôt : "L'évolution est
nécessaire, elle garantit l'avenir et le confort des générations
futures." Ne dites pas : "Pour continuer de dégrader les acquis des
salariés du privé, il faut tout d'abord appliquer les mêmes
dégradations à ceux du service public, sinon ça va se voir", mais
plutôt : "Par souci d'équité, le public doit être aligné sur le
privé."

À la fin de cette 2e étape, si vous avez bien travaillé, faites des
micros-trottoirs et constatez que la France d'en bas refait
elle-même votre démonstration : "On est obligé, il était temps de le
faire." Si tout cela ne suffit pas, passez à la troisième étape.

3 - Enfin, marginalisez les gêneurs de tout poil : les défenseurs

des services publics et des acquis sociaux, les soucieux de plus
d'égalité, les humanistes, pourquoi pas, doivent être qualifiés de
rétrogrades, de dinosaures : ils freinent l'évolution, ils empêchent le progrès, ils sont d'un autre temps... Par exemple : qualifiez les
instits de hussards noirs, parlez de leurs privilèges. Dites que le
militant ou le syndicaliste sont des personnages du siècle passé.
Par contraste, présentez le nouveau salarié modèle et moderne comme
dynamique, flexible, mobile, adaptable et entreprenant, bref, tourné
vers l'avenir.

Enfin, à tous ceux qui vous ont vu venir, dites-leur qu'ils sont
aveugles et font preuve de simplisme. Ne dites pas : "Deux millions
dans la rue et dix millions de grévistes, je commence à me sentir
seul", mais plutôt : "Attention qu'une minorité ne se mette pas en
faute en privant les Français de leurs droits" (Raffarin, 16 mai
2003). Si pour terminer, ça n'a pas marché, c'est que vous êtes trop
nul (Juppé, 1995), et la France d'en bas, pas assez abrutie par
votre matraquage télévisuel quotidien. Alors, envoyez la troupe
(voir Sarkozy) ! »

C'est signé : Pierre Cassen.

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"Le monde actuel est digne de l'imagination d'Orwell" [Simon Davies]

Pour l'inventeur des Big Brother Awards, 2003 ressemble à "1984"

George Orwell, l'auteur de 1984 , aurait eu cent ans aujourd'hui. De nombreuses associations de défense de la vie privée profitent de l'anniversaire de la naissance de l'inventeur de "Big Brother" , symbole d'un pouvoir tyrannique et omniscient, pour dénoncer la multiplication des moyens de surveillance déployés par les Etats et les entreprises. Entretien avec Simon Davies, président de Privacy International , une association de défense de la vie privée. Basée à Londres, Privacy International décerne chaque année les "Big Brother Awards ", qui "récompensent" les plus graves atteintes à la vie privée dans les pays développés.

http://www.transfert.net/a9029

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La guerre contre le P2P

La RIAA (Recording Industry Association of America), association de compagnies de disque américaines, qui compte en ses rangs AOL Time Warner, Vivendi Universal, Sony, Bertelsmann et EMI, déterre la hache de guerre. "Nous allons commencer à prendre les noms et à préparer des plaintes contre les utilisateurs de réseaux peer-to-peer qui rendent illégalement disponibles un nombre important de fichiers musicaux à des millions d'autres internautes", a déclaré son président, qui envisage le dépôt de plusieurs milliers de plaintes réclamant des dédommagements à hauteur de 150000 dollars par personne. Cette offensive d'envergure est rendue possible par une récente jurisprudence : l'opérateur téléphonique Verizon a été contraint début juin par la justice américaine à révéler les noms, adresses et numéros de téléphone de clients accusés d'avoir téléchargé puis diffusé illégalement des chansons. La RIAA espère affaiblir puis éradiquer les réseaux de PtoP en dissuadant les internautes de partager des fichiers, en considérant que tuer l'offre supprimera la demande...

http://www.macplus.org/magplus/article.php?id_article=4734