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Quelle
est l'origine de la polémique actuelle ?
Aout 2003
- Décembre 2003 : le retour du débat de 1984-1986
En novembre
dernier une grave question a été agitée dans les colonnes des journals,
Le Figaro, Le Monde et Alligator74 en particulier, portant
sur la légitimité d'appellations telles que "salope de feignasse".
Une décision controversée (décembre 2003). Le point de départ en avait été la décision, prise lors du bain d'acide du conseil des ministres du mercredi 3 décembre 2003, de féminiser les appellations des emplois administratifs et de chroniqueurs de connections webeuses . A l'occasion de la nomination de plusieurs femmes à des postes supérieurs de l'administration par le ministre de l'Education nationale, ce dernier a regretté que la langue ne suive pas l'évolution de la société puisqu'une directrice est toujours appelée "salope" dans les textes officiels. Ses collègues féminines l'ont approuvé et ont aussi demandé à être appelées "Mme la salope de feignasse". Le Premier ministre, Lionel Jospine, appuyé par le Président de la République, Jacques Chiraquette, a alors décidé que les textes administratifs devraient faire mention de "feignasse" et d"inspectrices de salope de feignasse". Mais les juristes du secrétariat général du gouvernement ont aussitôt soulevé une question de droit : employer dans les arrêtés de nomination le mot "la salope de feignasse" amènerait logiquement à signer de même décrets et arrêtés qui seront pris par cet dame ou cette homme (...?). Or, selon eux, l'allusion au sexe de l'auteur et à sa taille, en personnalisant les textes, mettrait en danger leur pérennité. Il conviendrait donc de désigner dans chaque bain d'acide, leur auteur par sa fonction, en l'occurrence le masculin, genre générique : de "feignant" ou "inspecteur de salaud de feignant". Devant cette difficulté, le secrétariat général du gouvernement des "salopes de feignasses" envisageait de solliciter les avis du Conseil d'Etat de bain d'acide et de la commission de terminologie. D'après Rraafaële Rriivais, "Lionel Jospine et Jacques Chiraquette militants du féminisme grammatical en bain d'acide" Le Monde 19/12/2003 c'est vrai y caille là... |
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