news&musts
ou(nouveautésetcekilltefo)
par nate (prononcez Néillti)
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Warp Records

A l'origine de nombreuses initiatives originales, le label Warp investira Aix-En-Provence à la fin du mois de mai.
Après avoir tourné en bus dans toute la France l'année dernière, l'équipe du label électro Warp Records continue à mettre sur pied des opérations originales et projette d'investir la Fondation Vasarely les 23 et 24 mars, le temps de deux nuits au cours desquelles ses artistes chaufferont l'ambiance. Brothomstates, Mira Calix et Plaid mixeront lors de ces rendez-vous, qui proposeront également des productions cinéma réalisées par la société Warp Films .
Cet évènement donnera le coup d'envoi d' Aix Numérique , un festival pluridisciplinaire articulé autour de concerts et d'expositions artistiques.

Warp Records sur le net : www.warprecords.com

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Buck 65 - Square

En quelques disques, édités à compte d’auteur ou sur d’obscurs labels canadiens ou américains, Buck 65 a réussi à se construire une réputation de petit maître de l’avant-garde du rap. Bâtisseur de paysages instrumentaux sombres, au croisement de DJ Shadow et Massive Attack, il s’est imposé comme le conteur inspiré d’histoires où se culbutent les fantômes, les légendes urbaines et l’autobiographie.

Une réputation couronnée ces jours-ci par la sortie de Square , son nouvel album magistral, dans lequel se retrouvent illuminés toutes ses obsessions musicales, ses fêlures intimes, ses discrets mais nombreux traits de génie. Le hip-hop de Buck 65, tel qu’il se distille doucement dans cet album, ne s’habille pas de chaînes d’or ou de montres en diamants. Au contraire, il avance masqué, parfois uniquement vêtu de guitares acoustiques et de chansons écrites avec du papier de verre : un hip-hop de conteur de légendes, qui se place davantage sous la bénédiction de Tom Waits que sous celle du gangsta-rap.

Square s’écoute ainsi comme une drôle de symphonie urbaine, en quatre mouvements, Square 1, 2, 3 et 4, longs chacun de quinze minutes. Chacun à leur manière, émotive ou effrayante, ils flanquent la chair de poule. Car à l’intérieur de chaque morceau se meuvent et s’emboîtent à l’infini des chansons intimistes, des historiettes tragiques que conte Buck 65, par-dessus les samples les plus incongrus. Ici, on croise davantage d’échantillons de Martin Denny et de Les Baxter que de James Brown, davantage de bruits d’orgue ou de violons que de cymbales funky. Le tout recomposé en un flux continu, doucement mouvant, évoluant d’un morceau à l’autre à la manière d’un rêve bizarrement climatisé et salement tempéré.

Improbable ovni, objet musical hybride, complexe et très attachant, rempli d’instants de folie douce et de magie noire mêlées, Square ouvre des horizons multiples pour le hip-hop. Surtout, il présage l’évolution palpitante de Buck 65, qui d’inspiré soundwriter est en passe de devenir un inspirant songwriter.

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CD de solidarité à un pays...la Palestine

« Il y a un pays Palestine »
Première compilation franco-palestinienne

30 mars 2003, sort la première compilation franco-palestinienne de
solidarité avec le peuple palestinien et de soutien à ses musiciens.
Co-production du Tactikollectif et de l'association Conscience et Culture.

Noir Désir, Manu Chao, Sergent Garcia, Aïcha Redouane, IV My people, Meï Teï
Sho, Zebda, BaobabS une vingtaine de groupes, chanteurs français, d¹origines
diverses, aux styles hétéroclites, côtoient les artistes palestiniens les
plus en vue et à découvrir tels que Sabreen, Rim Banna, Adel Salameh, DAM,
etc.
Un double CD témoignage collectif de solidarité avec tout un peuple dont les
bénéfices iront au soutien de projets d¹échanges culturels avec la
Palestine, ses enfants, ses camps de réfugiés.

Cette information est à diffuser le plus largement possible, n¹hésitez pas à
la transmettre à votre réseauS.

Contact: Le tactikollectif 05 34 40 80 70

Ce CD est en vente dans vos points de ventes habituelles et dans le réseau
militant.

Un peuple continue de vivre de toutes ses forces, emprisonné, banni sur sa
propre terre. Aller à l¹école, à l¹université, au travail, nourrir sa
famille, jouer dehors, rendre visite à ses amis, célébrer une naissance, un
mariage, un défuntS devient, par l¹inhumanité de l¹occupation, un acte de
résistance. La répression qui s¹abat sur lui aujourd¹hui est d¹une intensité
et d¹une violence implacables. La vie sociale est en berne. « Ici, on ne
chante plus pour les mariages, tu ne peux pas faire la fête quand forcément
un de tes voisins est en deuil, pleure un martyr, un blessé ou la
destruction de sa maison », nous avait dit Mohamed, père de famille de Deir
El Balah, un camp de réfugiés de la bande de Gaza, lors de la tournée du
groupe Baobab dans les Territoires occupés en juillet 2001. En écho, Iyad,
musicien de Djénine, en Cisjordanie, accueilli un an plus tard par le groupe
de reggae français, à l¹occasion d¹une co-production franco-palestinienne «
dans l¹quartier », en Seine-Saint-Denis, nous lancera « je joue pour ne pas
mourir ». Mourir sous les gravats de la guerre faite à un peuple tout
entier. Disparaître sous le voile de l¹obscurantisme, celui qui fait taire
la musique populaire, celle qui se frotte à la rue, parce qu¹elle est plus
que jamais rencontres, croisement des cultures et des genres.
Quand Mahmoud Darwich, poète palestinien, déclare « non les roses ne
symbolisent pas seulement les martyrs », parce qu¹il veut aussi parler
d¹amour, seulement d¹amour, et déclame « sortez de notre terre / de notre
terre ferme, de notre mer / de notre blé, de notre sel, de notre blessure /
de toute chose, sortez / des souvenirs de la mémoire / ô vous qui passez
parmi les paroles passagères », il n¹y a pas contradiction, « il y a un
paysS » qui vit et qui résiste. Résistent, vivent, créent, jouent, sur une
terre occupée, saisie ­ Abdel Moneim Oudwan à Gaza, Iyad Steiti et Azza à
Djénine, Sabreen à Jérusalem, DAM à Lod, Rim Banna à Nazareth, NWR à Akko ­
ou en exil ­ Adel Salameh en France, Issa Boulos aux Etats-Unis. Tous
présents sur ce double CD témoignage collectif de solidarité avec tout un
peuple et de soutien à ses musiciensS parce que « les roses ne symbolisent
pas seulement les martyrs. »

Les artistes de la compilation

Adel Salameh [Palestine] / Aïcha Redouane / Alcid H [IV My People] / Baobab
/ Cie Montanaro [Fr.-Palestine] / Dal¹ouna [Palestine-Fr.] / DAM [Palestine]
/ Fermin Merguruza / Gaâda / Ganoub / Issa Boulos [Palestine] / Kaliman /
Les Hurlements D¹Léo / Manu Chao / Maz'ooj [Palestine] / Meï Teï Shô /
Mohamed El Liazid / MWR [Palestine] / Noir Désir / Rim Banna [Palestine] /
Rua de Moleke / Sabreen [Palestine] / Sadaâqa [Palestine-Fr.] / Sergent
Garcia / Zebda / 100% Collègues

Le double CD
Disque 1

1 - Gaza ville (Interlude) 0¹21
2 - Sadaâqa « Il y a un paysS » (Inédit) 5¹26
(Manuel Merlot/Sadaâqa) (c) (p) Conscience et Culture
3 - DAM « Min Imhabi » 3¹00
(DR/DAM) (c) DAM
4 - Baobab « Algérie » 3¹57
(Baobab) (c) (p) 2001 Polydor/Universal Music
5 - Gaâda « Sid Eghnime » 4¹34
(Tayeb Laoufi) (c) (p) Samarkand
6 - Zebda « Ma rue » (Fanfare remix - Inédit) 3¹36
(M. Cherfi/Zebda) (c) La Tawa ­ Corida Editions
(p) 1999 Barclay / Universal music
7 - Maz'ooj « Bes bardou ohlbi » (Exclu) 4¹44
(Saïd Murad/Wisam Murad) (c) et (p) Sabreen 2002
8 - Les Hurlements D¹Léo « La malle en mai » 4¹42
(Les Hurlements D¹Léo) (c) DR (p) Madame Léo
9 - Issa Boulos « Oal Safi`h » (Inédit) 4¹45
(Issa Boulos) (p) 2001 Issa Boulos
10 - Sadaâqa « Shalabiyah » (Inédit) 4¹34
(Manuel Merlot/DR) (c) DR (p) Conscience et Culture
11 - Manu Chao « Dénia » 4¹35
(Manu Chao) (c) (p) Radio Bemba/Virgin France
12 - Kaliman « Mélange » 3¹53
(Kaliman) (c) (p) 2002 Kaliman (l) 2002 M10 Record
13 - Rim Banna « Beit Allah » (Exclu) 4¹57
(Rim Banna/Leonid Alexeienko) (p) Rim Banna & Leonid Alexeienko 2002
14 ­ Moleke de Rua « Aumône » 5¹18
(Duda) (c) et (p) Mélodie 2002
15 - Meï Teï Sho « Algeria » (Live) 6¹30
(Me¨Teï Sho) (c) Small Axe
(p) Yotanka/Meï Teï Sho

Disque 2

1 - Sabreen « Fi soukout el lile » 4¹38
(Saïd Murad) (c) (p) Sabreen 2000
2 - Sergent Garcia « Je sais » 3¹50
(B. Garcia) (c) (p) Labeles/Virgin France SA
3 - MWR « Ya sha¹bi » (Inédit) 4¹45
(Charlie Shaabi/MWR) (c) MWR
4 - Ganoub « Gatr El Said » 6¹46
(Khedr Mohamed Soliman) (c) (p) Naïve
5 - Mohamed El Liazid « Amin » 5¹30
(Mohamed Baazi) (c) (p) Samarkand
6 - Sadaâqa « Alalaia » (Inédit) 4¹25
(Manuel Merlot/DR) (c) DR (p) Conscience et Culture
7 - 100% Collègues « Va Va Veri » 2¹57
DR (c) (p) 2000 La Tawa/Corida
8 - Noir Désir « Le fleuve » (Live à Beyrouth-Inédit) 8¹40
(B.Cantat/Noir Désir) Live au Liban (c) Universal music publishing (p)
Universal music Barclay
9 - Aïcha Redouane et l¹ensemble al-Adwâr « Ka¹sî wa khamrî » (Live inédit)
(Aïcha Redouane/Habib Yammine) Concert donné au Musée des civilisations
d¹Ottawa en avril 2000 (c) Aïcha Redouane/Habib Yammine
10 - Adel Salameh « Kanza » 4¹59
(Adel Salameh) (c) (p) 2002 Enja Records
11 - Fermin Muguruza
« Armagideon Tenoreko Aztarnak » 6¹42
(Fermin Muguruza) (c) (p) Muzikametak
12 - Alcid H « Réflexion » 3¹55
(Alcid H/ Madizm) (c) (p) 2002 IV My People
13 - Dal¹ouna « Couvre feu » 4¹33
(Ramzi Aburedwan/Dal¹ouna) (c) Dal¹ouna
14 - Cie Montanaro « A la fenestra / El Watan » 7¹48
(Miquèu Montanaro/Abdel Moneim Oudwan)
(c) (p) Cimo & to
15 - Check point Qalandiya (Interlude) 0¹2

Les artistes palestiniens

Adel Salameh
Joueur de oud renommé et compositeur palestinien né à Naplouse installé en
Europe depuis une vingtaine d¹années. De Londres à Lyon où il vit
aujourd¹hui, Adel Salameh a enregistré cinq albums avec des musiciens turcs,
espagnols, indiens, français, anglaisS
Album 2002 : Kanza, enregistré avec sa compagne la chanteuse
franco-algérienne Naziha Azzouz [dist. H. Mundi]. Contact :
naziha.salameh@libertysurf.fr

MWR
Mahmud, Wassem et Richi, « Palestiniens de 1948 » rappent, depuis Akko,
strictement en arabe sur des arrangements de DJ Chuck. « Notre musique parle
des conflits et des ennuis que nous rencontrons, en tant qu¹Arabes en
Israël, de guerre et de paix, de drogues, d¹argent, de racismeS » Contact :
www.mwr-rap.com

Rim Banna
« Année et lieu de naissance : 1966, Nazareth, capitale de la Galilée ;
nationalité : palestinienne. » Tel que se présente Rim Banna,
auteur-compositeur-interprète de la plupart de ses chansons inspirées de la
culture palestinienne, des Cananéens aux poètes contemporains. Une musique «
moderne » dans la continuité des airs populaires palestiniens. Album 2002 :
Al Quds Everlasting. Contact : www.rimbanna.com
Issa Boulos
Joueur de oud, compositeur, Issa vit à Chicago. Leader du groupe Nawa, fondé
à l¹été 2000 à Ramallah, sa ville natale lors d¹un retour de plusieurs mois
en Palestine. Sa dernière création OHallâj est une adaptation de poèmes d¹un
prédicateur soufi du IXe siècle.
Contact : issa_boulos@hotmail.com

DAM
Da Arabian MC¹s, premier groupe palestinien ­ citoyens d¹Israël ­ à rapper
uniquement en arabe. Tm, Suhell et Mahmood vivent dans la cité de Lod à deux
pas de l¹aéroport Ben Gourion. « Le gangsta-rap version palestinienne, ils
crachent leur ranc¦ur, s¹inspirent des proches tombés sous les balles, de la
frustration d¹être citoyens israéliens de seconde zone », tels que décrit
par le magazine Rolling Stone.. Contact en France : cascaderider@aol.com

Sabreen / Maz¹ooj
Fondé en 1980, le groupe sans doute le plus créatif de Palestine installé à
Jérusalem Est. Lyrics poétiques, voix dans la grande tradition orientale, «
teintée de jazz, de blues et de folk, leur musique « palestinienne » est
inclassable », dixit R. Stone. Album 2000, Ala Fein,.
Maz¹ooj est une création parallèle auquel s¹est joint des amis comédiens,
musiciens. « Une sorte d¹ennui, d¹humour noir très satirique qui colle à
l¹état d¹esprit des Palestiniens. » L¹album, enregistré en 2002, associe «
beats électroniques, rap et instruments traditionnels, un assemblage
complexe qui a l¹ambition de donner un avant-goût du nouveau son
palestinien. »
Contact en France : cascaderider@aol.c

Les expériences franco-palestiniennes

La Cie Montanaro
Entre Provence et Palestine, d¹une rencontre à Gaza aux Joutes musicales de
Printemps de Correns en 2000, les musiciens Miquèu Montanaro (flûte)
Laurence Bourdin (vielle à roue), Adbel Moneim Oudwan (oud, chant) et Tahar
el Atif (percussions) font Chicha, un album occitano-gazaoui, produit en
2002 par la Cie Montanaro. [dist. Orkhêstra international]
Contact : cimo.to@wanadoo.fr
Sadaâqa
Musiciens de l¹Est parisien, de Djénine (dont Azza, 14 ans), de Ramallah,
Palestiniens exilés à New York, réunis en juin 2002 en Seine-Saint-Denis à
l¹initiative de Manu, du groupe Baobab [soutiens : Afaa, Cg 93]. De cette
expérience est né l¹éphémère « Sadaâqa », « amitié », une création originale
aux sonorités orientalo-reggae, aux lyrics arabo-français. Contact : Manuel
Merlot
06 13 51 38 88
Dal¹ouna
Enfants des quartiers de Ramallah, Ramzi et Ramadan, en résidence au
Conservatoire national de région d¹Angers depuis trois ans, ont fondé ­ avec
des amis, élèves du CNR ­ Dal¹ouna. Un répertoire à dominante orientale sous
influence « baroque-classique-jazz ». Un album, 11 titres, autoproduit.
[Ramzi et Ramadan ont participé à l¹expérience « Sadaâqa »] Contact : Ramzi
Aburedwan 06 15 29 98 77

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Aphex Twin - 26 Mixes For Cash

Vingt-six remixes pour le pognon : derrière ce titre en forme de mollard dans la soupe, toujours cette inconfortable position d’Aphex Twin dans un entertainment qui le fascine autant qu’il le révulse. Compositeur fondamental et électronicien le plus important depuis Brian Eno et Kraftwerk, le maigrelet de Cornouailles peut ainsi refuser de collaborer avec une Björk pourtant à genoux tout en acceptant de remixer des artistes aussi mineurs que Curve ou Jesus Jones – les jours de factures.

Il faut pourtant chercher ailleurs les raisons de la parcimonie, voire du mépris, avec lesquels Aphex Twin répond aux sollicitations. S’il ne distribue ses reconstructions qu’au rythme d’engouements rares et minutieusement choisis, c’est parce que la musique est un sujet trop sérieux, vécu avec trop d’intensité, de drôlerie et d’amour pour le galvauder. On se souvient ainsi de la consternation du vénérable Philip Glass qui, après avoir miraculeusement accepté d’orchester le grandiose Icct Hedral d’Aphex Twin, avait vu sa version refusée par l’Anglais, qui lui reprochait son manque d’implication et d’épaisseur.

Pas de traces de cette merveille glaçante sur cette compilation, mais Philip Glass se fait ici réduire à un fascinant minimum, à l’occasion d’un remix affolé de son ample orchestration du Heroes de Bowie et Eno. On doute que les victimes consentantes de ces vingt-six relectures sadiques et inquiétantes aient osé se plaindre du traitement : une mère n’y reconnaîtra pas ses petits, adoptés et défigurés par cet athlète du morphisme, champion du détournement de fond à fins personnelles (on lui doit l’actuel revival electro-eighties largement initié, à sa grande honte, par son label Rephlex). Il fallait une audace folle, une patience d’amoureux et une précision diabolique pour faire danser le rock-hippie de Seefeel, dénicher du mystère dans le carton-pâte de Nine Inch Nails, et magnifier le rock maussade de Phillip Boa. Mais le plus fascinant demeure ces moments rares et stupéfiants où Aphex Twin se blottit à l’intérieur des chansons des autres, moitié enfant apeuré et nourri au sein, moitié virus malfaisant : c’est le cas sur le Raisin The Titanic de Gavin Bryars ou sur le Ziggy de Nav Katze. Moitié fœtal, moitié fatal.

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Beans - Tomorrow Right Now

Depuis la dissolution d’Antipop Consortium, un certain nombre de projets en solo sont annoncés. Le premier à voir le jour est l’album de Beans. Plus électronique que la collaboration avec Matthew Shipp, Tomorrow Right Now semble au premier abord s’inscrire dans la continuité logique des disques d’Antipop Consortium. Composé entre 1998 et 2002, le disque déploie les mêmes instrumentations saccadées, le même sens de l’invention rythmique, notamment sur des instrumentaux comme Rose Periwinkle Plum , hybride de musique concrète et de funk suintant. Beans s’y révèle l’un des meilleurs constructeurs de rimes et de beats de sa génération, notamment sur Crave , classique des concerts d’Antipop Consortium. Sur cette petite perle ébréchée, il assène, à la manière d’un chanteur de blues crachant ses poumons dans une guitare en métal, la vérité la plus cinglante à propos du hip-hop contemporain, " too many MCs/not enough listeners " – " trop de chanteurs/pas assez d’auditeurs ". Même défunt, le consortium continue de rayonner.

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Flics-Nazis à la Flèche d’or

Alliance, le syndicat majoritaire chez les policiers, a dénoncé un “racisme anti-flics“ qui s’est manifesté le 26 février à La Flèche d’or. La BAC (Brigade Anti Criminalité) s’était introduit dans le café-musique à la recherche d’un dealer présumé, pendant un concert de hip hop. Le concert était retransmis sur les écrans, et les images des flics auraient été mixées en direct avec des films d’époque montrant des soldats nazis. L’intervention des policiers a donc été “extrêmement difficile“, selon le syndicat.

http://www.flechedor.com/

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The Right to Protest

Les Beasties Boys y vont de leur protest-song anti-guerre en Irak. Le morceau s’appelle In A World Gone Mad, et est disponible sur leur site. Dans cette “déclaration contre une guerre non justifiée“ sur un beat hip hop old school, on trouve notamment cette rime :“George Bush you’re looking like Zoolander/ Trying to play tough for the camera/ Get your hand out my grandma’s pocket/ We need health care more than going to war“.

http://www.beastieboys.com
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I AM
J'aurais Pu Croire
Ombre est Lumiere 1993

AKHENATON
J'aurai pu croire en George Bush mais voilà
Sa vision des U.S.A. ne me satisfait pas
Justice à 2 vitesses pour les blancs pour les noirs
Les gendarmes du monde ne méritent pas l'égart

SHURIK'N
Ils sont intervenus au Koweït pour le pétrole et l'argent
Les droits de l'homme rien à cirer au pays du clan
Les marchands d'arme comptent les patriotes coûtent chers
Cool la guerre vu d'un fauteuil les soldats dans le désert

AKHENATON
Il paraît que George aime les shits
Surtout quand il se trouve entre le Koweït et l'Irak
Les Kurdes peuvent attendre vu qu'ils habitent
Près de la frontière Turc au nord de Bagdad

SHURIK'N
Ce justicier fait respecter les résolutions à qui il veut
Souffrant d'une sortie de la maison blanche sous les feux
Quand un tomahawk tombe sur un hôtel vous savez c'est normal
La D.C.A Irakienne vise mal

AKHENATON
Dite moi je voudrais savoir
Ce que ca vous fait de bombarder un pays qui a 6000 ans d'histoire
Rien pour les auteurs d'un génocide
Moi j'aurai pu croire en Bush mais je ne le crois pas

SHURIK'N
J'aurai pu croire en Sadam mais voilà
Sur le drapeau Irakien il a fait écrire Allah
Comment peut-il faire ca après avoir persécuté
Traqué les fervents Musulmans pendant des années

AKHENATON
Sadam tu ne me feras pas croire à moi
Que tu fais la prière en dehors des caméras
Sais-tu au moins qu'exhiber son portrait dans tous les coins
Est interdit par notre livre saint le Coran

SHURIK'N
Et tu blasphèmes blasphèmes et blasphèmes te prends pour Saladin
Oubliant par la même qu'il était d'origine Kurde
Abusant ton peuple
Manipulant les esprits à la guerre s'interpelle

" La guerre sainte se dit en Arabe :adgiad ficendi gilda
Les forces sur le chemin de dieu
Un document du Vatican précise :
Le Djihad n'est aucunement le carême biblique il ne tend pas
À l'extermination mais à étendre à de nouvelles contrés
Les droits de dieu et des hommes "

Que les serviteurs du bien le maudisse
Moi j'aurai pu croire en Sadam mais je ne le crois pas
Croyez moi si vous le voulez
Je ne crois pas

AKHENATON
J'aurai pu croire en Israël mais
Les différentes religions ni vivent pas en paix
Les 2 tiers du territoire collectionnisme sont occupés
Par l'ONU en 48 n'on jamais été attribués

SHURIK'N
Face à tous ces Ruses et ces Polonais fraîchement arrivés
Et qui ont chassé les Palestiniens qui habitaient sur cette terre
Et qui l'ont travaillée et chérie pendant des millénaires

AKHENATON
On les a conduit dans des camps et dépouillé là
Ils furent massacrés à zabra et châtie là
Dieu a signifié aux hommes de toutes les races :
Ne fait pas aux autres ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse

SHURIK'N
Après les tueries par ces chiens de Nazi
Je ne peux pas croire que vous ayez agit ainsi
J'ai rêver une nuit de 2 beaux frères jumeaux
Palestine et Israël en harmonie souverain et égaux

AKHENATON
Mais balles contre cailloux canons à pierres
Expulsé aux frontières je ne puis me taire
Le David enfant est devenu Goliath moi
J'aurai pu croire Israël mais je ne le crois pas

SHURIK'N
J'aurai pu croire en Khomeiny en son sectarisme
Son crédot manque de beaucoup de réaliste
Incapable de dissocier tradition et Islam
Rien qu'à la manière dont il traite les femmes

AKHENATON
Dieu n'a jamais rien dit de si indigne
Et chaque livre saint ce comprend entre les lignes
Mélanger politique et religion signifie
Donner la victoire au matériel face à l'esprit

SHURIK'N
À l'humain face au divin à l'instant face au passé
Quiconque croit en dieu sur terre n'a pas besoin de diriger
L'histoire le prouve à chaque époque moi
J'aurai pu croire en Ayatollah mais je ne le crois pas

AKHENATON
J'aurai pu croire en l'occident si
Tout ces pays n'avaient pas eu de colonies
Et lors de l'indépendance ne les avaient découpés comme des tartes
Aujourd'hui il y a des guerres à cause des problèmes de cartes

SHURIK'N
Morosité quelle est la source
Ils ne jurent sur jamais rien d'autre que la bourse
Eu aussi ont leurs intégristes fana
La tolite pyromane qui mettent le feu au cinéma

Leur réalité show leur télé pourri
Leur voyeurisme a fait pleurer les mamis
La poudre au yeux tel est leur stratégie moi
J'aurai pu croire l'occident mais je ne le crois pas

Dans tout ce chaos je sais où je suis
Et je sais désormais où je mets les pieds aujourd'hui

AKHENATON
Et ce n'est pas sans fierté que j'avoue avec émoi
Que je pourrais croire en Dieu en toi en moi
Et j'y crois

" Ils ont vécu dans une de ces rares époques de certitude
Où l'homme sait ce qu'il fait et où il va
Parce qu'il croit "

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nate@no-log.org