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http://www.c71123.com/daily_photo/index.php
le temps c'est quoi?
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Juan (Jean-Charles
Minvielle) : Née en 1974 à Sarcelles. Juan fait des études
darts plastiques et en atelier de 1994 à 1998. Il exerce
depuis la profession de graphiste. Après plusieurs exposition dans
des bars et des ateliers depuis 1998, il présente sa première
exposition personnelle dans un lieu dédié uniquement à
la création. Il nous présente ses derniers travaux depuis
2002 sur le thème des « luchitos » (des lutteurs).
Il dit de ses lutteurs « ils montrent les deux facettes du personnage
», dune part le personnage fort sur le ring et dautre
part le personnage dans des situations situation plus banale, face à
ses angoisses. Juan nous démonte petit à petit le mythe
de lhomme fort en nous posant ses personnages dans des scènes
inquiétante au détour de petits tourments du quotidien. P.S, informez qui vous voulez... Viviana, Juan et Olivier --------------------------------------------------------- http://www.kosmopolite.com/
je répète, vous aurez ainsi quelques infos, sur le festival
international du graffiti, avec des lives et tout et tout. Moi perso,
j'y vais samedi, mais y a plein de trucs toute la semaine pour les courageux.
C'est tout autour de chez Mag pour ceux qui la connaisse, malheureusement
elle sera pas là (même pas pour l'apéro) En bonus,
je vous file l'article de "le Monde" qui campe le décor
!!! Le graff, art en flagrant
délit Avec Kosmopolite, festival international de graffiti qu'elle organise pour la deuxième année, du 2 au 7 juin, la ville de Bagnolet donne une reconnaissance officielle au graffiti, que d'autres considèrent toujours comme la manifestation illégale d'un esprit rebelle. Pour beaucoup, le graffiti représente une "lèpre" s'attaquant aux murs de la ville. Pour d'autres, il est un langage pictural enrichi par trente années de pratique, un espace de liberté dont l'énergie, les évolutions techniques et esthétiques l'inscrivent au premier plan de la culture populaire. Certaines municipalités le considèrent comme un fléau. Celle de Bagnolet lui offre un festival, Kosmopolite, qui, du 2 au 7 juin, invite quelques-uns des meilleurs peintres urbains français et internationaux à se côtoyer lors de performances, expositions, projections et concerts. Dans les trains new-yorkais,
au milieu des années 1970, les premiers "writers" - ces
"graphistes" de rue avides de laisser leur nom de quartier en
quartier - transgressaient déjà les normes. Les Etats-Unis
ont imposé la tolérance zéro à ces dessinateurs
assimilés à des délinquants. En France, Certes, les dégâts peuvent relever de l'agression quand, par exemple, le tagueur remplit son feutre d'acide pouvant graver une vitre de manière indélébile. Mais la chasse systématique, qui ne fait pas le tri entre tags (les signatures) et graff (la peinture murale), nie toute pertinence culturelle à ces créations éphémères. "De plus en plus de mes clients sont condamnés pour avoir travaillé dans des lieux désaffectés", s'indigne Emmanuel Moyne, avocat et rédacteur du magazine Graff It. Aucun des magazines spécialisés (Graff It, World Signs, Graff Bombz) ne peut bénéficier du numéro de commission paritaire des papiers de presse permettant une diffusion normale des publications ; Radikal, un des principaux mensuels de hip-hop français, s'est vu retirer le sien pour avoir présenté sous un jour favo! rable cette activité réprimée par la loi. "Quand la police a interpellé le graffeur Espo, elle a saisi et placé sous scellés sa documentation photo, vidéo, ses croquis, que l'artiste ne reverra sans doute jamais. Ces dessins ne sont-ils pas des uvres devant être protégées comme telles ?", s'interroge Me Moyne. COMMUNAUTÉ ET COMPÉTITION Comme les autres disciplines
de la culture hip-hop - le rap, le DJing, la danse -, le graffiti s'est
développé loin des académies, porté par une
dynamique rebelle et autodidacte, un sens communautaire doublé
d'un goût de la compétition. Mais alors que le rap s'est
coupé de ses racines en entrant dans une logique industrielle,
alors que la "breakdance" intégrait le A Paris, les premières
vocations de graffeurs naissent au début des années 1980,
en même temps que les premières soirées hip-hop. Les
territoires de jeu étaient souvent partagés, comme les terrains
vagues de Stalingrad ou de La Chapelle. Avant de devenir star du rap,
un groupe comme NTM s'était frotté à la danse et
aux courses-poursuites avec les agents de la RATP. Dans cette mouvance,
à côté de pionniers comme Bando ou Colt, Mode 2 s'est
affirmé comme une légende du graff parisien. "L'interdit
n'était pas une motivation majeure pour moi, explique celui dont
un des personnages s'est retrouvé en couverture de Spraycan Art,
une des bibles de l'histoire du L'impact de cette
culture est international. De l'Asie à l'Amérique latine,
les styles se sont diversifiés. En Allemagne, des peintres leaders
comme Delta, Loomit et Daim, pionniers du lettrage 3D, un festival géant
comme Urban Discipline, à Hambourg, des institutions tolérantes
et une industrie "UN MUR EST UN MÉDIA" Ils n'ont cessé
depuis de se structurer, réalisant en toute légalité
des fresques admirées dans le Bronx, à Bruxelles, à
La Courneuve ou à Bagnolet. "La première fois, à
Bagnolet, se souvient Kongo, un des MAC, nous avions investi un terrain
vague sans autorisation, mais, devant le travail effectué, la municipalité
s'est montrée intéressée. Les élus venaient
nous Si les membres des
MAC s'essaient aussi à la peinture sur toile, à l'initiative
de l'association Taxie Gallery, leur vocation est d'abord celle de muralistes.
"Un mur est un média, revendique Kongo, une fresque est un
lieu de rencontre. Nous voulons faire de l'art populaire. J'ai plus de
frissons quand une vieille dame me félicite que quand c'est un
de mes gars." A voir, à lire
Kosmopolite, festival international de graffiti, du 2 au 7 juin, parc du 19-Mars-1962, Bagnolet. Performances, expositions, projections, concerts avec, entre autres, Douze12, MAC, T. Kid, P19 Crew, Lokiss, Cope 2. Entrée libre. Tél. : 01-58-64-27-69. Sur Internet : www.kosmopolite.com Livres. Subway Art de Martha
Cooper et Henry Chalfant (An Owl Book), Spraycan Art de Martha Cooper
et Henry Chalfant (An Owl Book), Taking the Train de Joe Austin (Columbia
University Press), Aerosol Kingdom d'Ivor Miller (University Press of
Mississippi). Kapital, un an de graffiti à Paris, de DVD. Trumac d'ATN (Warner Vision/2 Good). ---------------------------------------------------------------------------- Fichier de police ou archives culturelles ?
Mais ces dizaines de milliers de photos, que certains universitaires ont déjà été autorisés à consulter, composent aussi les principales archives d'une forme d'art populaire, contemporain et éphémère. |
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