EN FINIR AVEC LES SMS :

UN POESIE DE STEPHANE MALLARME


TRIST'S Dé-T

LE SOLEY SR LE SABL, O LUTEUZ ANDORMI

EN LOR 2 Té CHEVE CHOF 1 B1 LAN GOUR-E

é CONSUMAN L'EN100 SURTA JOU 'N -E- MI

IL MEL AVEK Lé PLEUR 1 BRE-VAJ AMOUR-E

2 SE BLANC FLAN BOI-YAN LIMMUABL AKALMI

TA Fé DIR ATRISS-T, O Mé B-ZéS PE-RE

NOU NE SERON JA Mé 1NE SE-L MOMI

SS LANTIK D-ZER é Lé PALMIé E-RE

Mé TA CHE VELUR é 1NE RIVI-R TIE DE

OU NOI Yé 100 FRISSON LAM KI NOU OBSED

é TROU-V CE NéAN KE TU NE CONé PA

JGOUTRé LE FAR PLE-Ré PAR Té POPI-R

PUR VOIR CIL C DONé O KEUR KE TU FRAPA

L1SEN SIBILITé 2 LAZUR é D PI-R

STEF M'ALARMé

LUS!

 

 

 

 

 

 

 


Tristesse d'été.

Le soleil, sur le sable, ô lutteuse endormie,
En l'or de tes cheveux chauffe un bain langoureux
Et, consumant l'encens sur ta joue ennemie,
Il mêle avec les pleurs un breuvage amoureux.

De ce blanc Flamboiement l'immuable accalmie
T'a fait dire, attristée, ô mes baisers peureux,
« Nous ne serons jamais une seule momie
Sous l'antique désert et les palmiers heureux! »

Mais ta chevelure est une rivière tiède,
Où noyer sans frissons l'âme qui nous obsède
Et trouver ce Néant que tu ne connais pas.

Je goûterai le fard pleuré par tes paupières,
Pour voir s'il sait donner au coeur que tu frappas
L'insensibilité de l'azur et des pierres.

Stéphane Mallarmé.