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FICTION OU REALITE
?
Aujourd'hui
25 février 2003,
comme tous les jours, le radio-réveil se
mettra en marche à 6h30. Grosse journée en perspective.
7h30 - Réveil en catastrophe. La radio n'émet plus. Maxime
sera en
retard pour l'atelier musique, son préféré.
12h - Je vais chercher Maxime à l'école pour faire les courses
de Noël. Il est en larmes. L'atelier musique n'a pas eu lieu ce matin,
pas plus qu'il n' aura lieu à l'avenir. Pour le consoler, je propose
de lui acheter le disque du dernier spectacle qu'il a adoré.
13h - Dans le grand magasin, stupeur, plus que 20 disques dans le rayon.
13h30 - Maxime, toujours en larmes, retourne à l'école. Pour
me changer les idées, je décide d'aller au cinéma.
14h - J'ai fait le tour de la ville, tous les cinémas proposent le
même
film.
15h - Retour à la maison. Tant pis, je regarderai un feuilleton.
J'allume la télé. Le même programme sur toutes les chaînes
!
15h30 - Le doute m'assaille. Je me précipite sur mon téléphone
; Le
spectacle que je dois voir ce soir aura-t-il lieu ?
15h33 - Une boite vocale m'annonce que tous les spectacles, dans la France
entière, sont annulés.
18h - Mon mari me trouve abattue. Lui-même n'est pas très en
forme. Il a croisé cet après-midi son ami Antoine, trapéziste,
qui lui a tout expliqué :pour cause de non-rentabilité, les
intermittents du spectacle ont disparu.
En effet, plus que jamais, le régime d'indemnisation des intermittents
du spectacle est très sérieusement remis en cause.
A ce propos, qu'est-ce qu'un intermittent du spectacle ?
Les idées reçues qui sont colportées sur le régime
spécifique de l'
intermittence du spectacle méritent quelques éclaircissements
:
L'intermittence du spectacle est un régime d'indemnisation chômage
qui permet aux professionnels justifiant d'une certaine activité
de toucher des indemnités en dehors des périodes salariées.
Ces périodes hors emploi sont indispensables ; la création
artistique
est impossible si elle n'est pas accompagnée d'un temps de réflexion
et de préparation. En prenant compte des spécificités
de nos métiers, le régime de l' intermittence du spectacle
assure aux artistes et aux techniciens un revenu stable.
Comme tout le système d'assurance chômage de l'UNEDIC, il est
financé par la solidarité interprofessionnelle. Aujourd'hui,
au nom des équilibres financiers de l'UNEDIC, le MEDEF remet en cause
le système de protection sociale basé sur la solidarité
de tous
les salariés et sur la mutualisation des risques pour lui substituer
un modèle basé sur les assurances privées.
Pour nous, artistes et techniciens du spectacle et de l'audiovisuel,
malgré l'accord FESAC signé entre les employeurs et les salariés,
le MEDEF veut définitivement nous sortir de la solidarité
interprofessionnelle. Les mesures qu'il préconise auraient pour conséquence
la disparition de prés de 70% des professions d'artiste et de technicien
et la mise en péril de nombres de compagnies, salles de spectacle
et autres structures culturelles.
Inutile de vous faire un dessin, si le MEDEF réussissait sont
entreprise, le paysage culturel serait gravement appauvri et formaté
selon l'idéologie du profit et de la rentabilité.
Mais si vous, vous estimez que la diversité, l'invention et le non
formatage de la culture sont indispensables à la vie d'une société,
alors il vous faut exiger que le gouvernement ne cède pas à
la politique du tout libéral et du tout profit, mais maintienne et
défende le régime d' indemnisation des intermittents du spectacle.
Le spectacle vivant a besoin du soutien de ceux pour qui il existe : LE
PUBLIC. Pour finir, le collectif des intermittents s'associe au combat de
tous ceux qui sont touchés par la précarité et notamment
les chômeurs du régime général qui depuis le
mois de janvier 2003 sont déjà soumis aux nouvelles règles
de l'assurance chômage qui sont catastrophiques.
24.02.2003
manifestation
à 18h00 entre la Bastille et la Place de la Madeleine.
Les intermittents du spectacle
en colère
Le spectacle vivant, du cinéma et de l'audiovisuel lançaient
mercredi un appel à la grève prévue pour le mardi
25 février pour défendre le régime spécifique
d'indemnisation chômage des intermittents du spectacle. "Jean-Jacques
Aillagon accepte la réduction de 11% de son budget et soutient
vaillament la casse du régime d'indemnisation chômage des
travailleurs du spectacle et de l'audiovisuel par le MEDEF" dixit
les syndicats. Mardi 25 toujours, le Syndicat français des artistes-interprètes
(SFA) et le Syndicat national des artistes musiciens (SNAM), qui affirment
que "la mise en cause de ce régime spécifique aurait
un effet dévastateur sur la vie culturelle du pays", organisent
une manifestation à 18h00 entre la Bastille et la Place de la Madeleine.
mobilisations
mailing du 21 fevrier2003
AG de PREPARATION DE LA JOURNEE NATIONALE DE GREVE du 25 février
- DIJON -
AG vendredi 21 février à 14h30
Lieu : Théâtre Mansart - Bd Mansard (face resto universitaire)
Origine : URF Bourgogne
- MARSEILLE -
AG vendredi 21 février à 10h00
Lieu : Théâtre de la Criée
Origine : URF PACA
- RODEZ -
AG + Action à 11h00
Infos au 06 08 64 13 90
- TROYES -
AG le vendredi 21 février à 12h00 et préparation
de la manif du 25 février
Lieu : Bougnat des Pouilles
Origine : URF Bourgogne
LES MANIFS de la JOURNEE NATIONALE de GREVE du 25 février
- BEZIERS -
Manifestation à partir de 11h30
Lieu : sortie autoroute Béziers-Est
Origine : SHAM CGT
- BIARRITZ -
Manifestation à 19h00
Lieu : Gare du Midi - Palais des Festivals
Origine : SAMSO
- BORDEAUX -
Manifestation à 14h00
Lieu : Place de la Victoire
Origine : URF Aquitaine
- CHALON SUR MARNE -
Manifestation à 14h30
Lieu : DRAC Franche Comté
Origine : UFR Franche Comté
- LILLE -
Bus pour rejoindre la Manif à Paris
Rdv à 15h00, bd JB Lebas
Inscription au 06 88 89 92 51
- MARSEILLE -
Manifestation à 16h00
Lieu : devant le Théâtre de la Criée
Origine : URF PACA
- MONTPELLIER -
Manifestation à 14h00
Lieu : Place de la Comédie
Origine : SAMUN
- ORLEANS -
Rassemblement à 12h00
Lieu : Carré St Vincent
Origine : SFA région Centre - Sud Culture
- PARIS -
Manifestation à 18h00
Lieu : au départ de la Bastille (M° Bastille), en direction
de la Madeleine.
Origine : Fédé CGT Spectacle
Rassemblement le samedi 22 février à 19h00 à l'occasion
de la remise des Césars
Lieu : Théâtre du Châtelet
Rassemblement le mercredi 26 février à 19h00 lors de la
remise des Victoires de la Musique Classique
Lieu : Théâtre du Châtelet
- POITIERS -
Manifestation à 14h00
Lieu : Place d'Armes
Origine : URF Poitou Charentes
- RENNES -
Manifestation à 17h00
Lieu : Place de la Mairie
Origine : URF Bretagne
- TARBES -
Manifestation à 19h00
Lieu : Bourse du Travail
Origine : SAMSO
- TOULOUSE - (2 rendez vous)
10h30 au Musée d'Art Contemporain
13h00 à l'Allée Roosevelt
Origine : URF Midi Pyrénées
- TOURS -
Manifestation à 18h00
Lieu : devant le Bateau Ivre
Origine : SFA Centre
19 fevrier 2003 au soir
Après l'echec des discussions aujourd'hui-même au ministère
de la culture,
devant le refus de toute discussion-négociation, devant les propos
outranciers du ministre Aillagon (qu' il faut purger la France de toutes
ces
petites compagnies qui bouffent les subventions), l'ensemble des
professionnels du spectacle se mobilise le 25 février pour une
grève
générale, suivi d'un rassemblement à 18h devant l'opéra
Bastille.
juste un petit rappel, et pour ceux qui vivent en ermites et qui ne sont
pas au courant
d'ici le 30 juin au plus tard, le medef (patronat) compte regler son compte
au regime specifique d'assurance-chomage (les assedic) des intermittents
du spectacle. ce n'est pas la 1e fois qu'on entend parler de danger, mais
cette fois c'est serieux, le medef n'a plus de garde fou car le gouvernement
(de droite) lui laisse la bride sur le cou, il vient d'agreer le fait
pour les chomeurs du regime general de durcir leur ouverture de droits
de facon drastique, de reduire la duree, et le montant (?) de leurs indemnisations.
les intermittents les rejoindront sans doute, direction le RMI (tant qu'il
existe...) pour ceux qui ne totaliseront pas le nombre d'heures et dans
les conditions qu'ils decideront, avec ouverture de droits d'une duree
tres reduite et donc grandes periodes sans assedic du tout... avant d'aller
plus loin, sans doute, plus d'assedic du tout.
ce n'est pas en clamant l'exception culturelle ou la specificite de nos
metiers que nous leur barrerons la voie, et les ministres, premier, emploi,
culture, les laisseront faire; ils le disent clairement a present. ils
refusent purement et simplement toute concertation prealable aux discussions
orchestrees par le medef et ne se basent que sur le tristement celebre
et recent rapport "Roigt-Klein" qui ne nous promet pas de lendemains
bien melodieux. le probleme n'est pas seulement celui des intermittents
du spectacle, goutte d'eau dans l'ocean des chomeurs et travailleurs precaires.
c'est celui de tous. les prochains seront des salaries "normaux"
qui seront ejectes eux aussi pour peu que cela coute moins cher. en ce
moment la mobilisation tend a se faire, il y a beaucoup d'actions prevues
et a prevoir, pas mal d'information sur internet:
sites: (entre autres, tapez dans les moteurs de recherche les mots comme
"intermittent, spectacle, precaire, unedic, assedic, etc etc)
petition nationale d'envergure et inscription a une liste de discussion
et de diffusion d'infos :
www.abri.org/interm
la CGT:
www.fnsac-cgt.com
independant:
www.intermittents-danger.fm.fr
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19 FEVRIER 2003
Salut à tous
je reviens de la manif de soutien à l'ouverture des négos
du Conseil National des Profession du Spectacle.
La CGT a rompus les négos très très faché.
La CFDT était carrément absente (ce qui ne laisse présager
rien de Bon)
Le Ministère a annoncé qu'il n'y aurait pas de négos
sur les annexes au sein de cette commission mais que cette négos
devait se faire au sein de l'Unedic.
Que de toute facon il y avait trop de compagnie, en France trop d'orchestre,
qu'il fallait faire un tri dans tous cela, pas assez de qualité
!!!
Trop de technicien aussi! Que les intermittents étaient devenus
une charge sociale exorbitante.
La seule base de discussion était les propositions du Rapport Roigt
Klein rien d'autre.
D'autre part des infos se précise sur le financement des festivals,
l'état veut se désengager des subventions et sélectionnera
les festivals à financer le reste sera payer par les régions
si il leur reste du fric.
La CGT a donc confirmer l'appel à la grève du 25 février.
Elle n'était pas sereine mais très inquiète sur la
suite. Il va falloir montrer que les intermittents sont mobiliser.
ATTENTION JE N'OSE PAS IMAGINER SE QUI NOUS ATTENDS SI NOUS NE SOMMES
PAS CAPABLE D'ORGANISER UN RAPPORT DE FORCE CONSEQUENT.
ALORS FAITES PASSER LE MESSAGE IL EN VA DE NOTRE SURVIE.
DEMAIN IL SERA TROP TARD
Matthias
Sud spectacle
tract du syndicat SUD culture - SUD spectacle
REPONDONS AU MEDEF PAR L’UNITE D’ACTION:
Grève générale le 25 février 2003!
ARRETEZ DE FLINGUER LES INTERMITTENTS!
PENALISEZ PLUTOT LES GROS EMPLOYEURS
QUI ABUSENT DE LA PRECARITE!
Faute de financements conséquents et d’une redistribution
équitable, les petites structures (compagnies, maisons de production,
orchestres…) ne peuvent aujourd’hui faire autrement que d’employer
des intermittents du spectacle. Depuis des années, seuls les salariés
sont attaqués dans leurs droits alors que les gros employeurs ne
sont
jamais inquiétés par les pouvoirs publics… Alors que
ces gros
exploiteurs ne cessent de profiter de la flexibilité de
professionnels compétents mais de plus en plus précarisés.
Notre système d’indemnisation chômage n’a jamais
été autant
menacé:
- Après le doublement des cotisation Assédic décidé
en août 2002
pour les artistes et les techniciens du spectacle, du cinéma et
de
l’audiovisuel
- Après l’augmentation des cotisations de la Caisse des Congés
Spectacles
- Après les mesures antisociales décidées en décembre
2002 pour le
régime général de l’Unédic
- Après les propositions inacceptables du Rapport Roigt / Klein
- Après les médiocres analyses du Rapport de la Cour des
Comptes
- Après les déclarations du MEDEF signifiant sa volonté
de casser le
régime d’indemnisation chômage des intermittents du
spectacle
NOTRE REACTION DOIT ETRE A LA HAUTEUR
DES MENACES QUI PESENT SUR NOS PROFESSIONS
L’UNION des coordinations, des diverses organisations syndicales,
des intermittents et des permanents, des syndiqués et des non-syndiqués
doit montrer notre détermination !
CULTURE EN DANGER :
NON AU DESENGAGEMENT DE L’ETAT !
Avec le retour de la Droite au pouvoir, c’est le Medef qui fixe ses
orientations politiques et gouverne la France. Raffarin a prêté
serment d’allégeance lors du congrès du patronat français
et
développe une politique ultra-libérale respectant à
la lettre les
consignes du FMI et de L’OMC. Le but est simple pour faciliter
l’ouverture au privé de l’éducation, de la santé,
de la protection
sociale et de la culture: on casse, on démantèle, on régionalise,
avant la grande braderie. La méthode, elle, est plus perverse:
effet
d’annonce maximaliste et retour en arrière pour atteindre
les
objectifs fixés, fausses concertations sur les principes sans jamais
aborder le détail des réformes, agir par secteur et par
étape
successive afin d’éviter de trop fortes mobilisations et le
risque de
convergence des luttes. Depuis plusieurs semaines, voire plusieurs
mois, ce sont tous les secteurs de la Culture qui sont remis en cause
par cette politique libérale du gouvernement et du MEDEF.
La remise en cause de la notion de service public :
La mise en place de la décentralisation culturelle avec le transfert
de compétences des services de l’Etat (direction régionale
des
affaires culturelles et services départementaux de l’architecture
et
du patrimoine) vers les collectivités territoriales est, dans un
premier temps, la porte ouverte à une future privatisation du secteur
du patrimoine. Cette décentralisation se fera au détriment
du
patrimoine et des personnels œuvrant à sa préservation.
Monuments historiques :
L’annonce par les médias et les signes avant coureurs au sein
du
ministère de la Culture laissent présager de le transfert
de
propriété aux collectivités territoriales (qui pourront
ensuite via
la délégation de services publics en donner la gestion à
des
entreprises privées) de plus des deux tiers des monuments appartenant
à l’Etat (cathédrales, musées, châteaux,
sites archéologiques...),
avec une précarisation des personnels grandissante. C’est
bien le
reflet de la politique de libéralisation du bien national vers
les
grands groupes privés.
Archéologie :
Quelques élus politiques, dont les campagnes électorales
sont
financées par les bétonneurs, souhaitent la disparition
de l’Institut
National de Recherche de l’Archéologie Préventive.
Dès le mois
d’octobre, le gouvernement a affiché clairement sa politique
de
démantèlement de ce service public. A courte échéance
la baisse de 25 % des crédits entraîne le non renouvellement
de plus de 400
archéologues employés en CDD alors que les emplois stables
ne
couvrent pas les besoins des missions. A moyenne ou longue échéance,
le risque de privatisation de l’archéologie ?
Cinéma, audiovisuel et spectacle vivant :
Depuis longtemps le Medef veut la peau des annexes 8 et 10. Après
le doublement des cotisations Unedic en juin 2002, l’augmentation
de celles des congés spectacles, les intermittents du spectacle
doivent, maintenant, faire face à la remise en cause totale de
leur système d’indemnisation. Si cette réforme aboutit,
non seulement elle entraînerait la disparition d’une grande
partie d’entre eux, mais
elle conduirait aussi à une augmentation des coûts de production
et
de diffusion, et ce qui est plus grave à une raréfaction
de l’offre
culturelle et à la disparition de sa diversité.
Bref, le désengagement de l’Etat…
Avec une baisse, annoncée par les médias, de 11 % du budget
du
ministère de la Culture et de la Communication, le gouvernement
confirme bien le désengagement de l’Etat pour le service public
culturel. A n’en pas douter cette baisse de début d’année
sera
amplifiée comme chaque fois par la mise en place de ce que l’on
appelle “la régulation républicaine”. On peut
donc légitimement
craindre que la fin d’année 2003 se chiffrera par une diminution
des
crédits d’interventions du Ministère Culture de l’ordre
de 20 à 30 %.
Nous, acteurs de la Culture, défenseurs de la richesse culturelle
et
de sa diversité, réaffirmons par notre présence aujourd’hui,
notre
attachement à une Culture ouverte et égale pour tous, loin
des
préoccupations économiques et politiques de rentabilisation.
C’est ce mouvement que nous devons construire maintenant dans l’Unité
la plus large et en multipliant tous les fronts de résistance.
Seul un
mouvement d’ampleur avec convergence des luttes des précaires,
des emplois jeunes, des permanents du secteur culturel... peut mettre
un terme à cette agression généralisée.
Sud Culture & Sud Spectacle
le 18 février 2003
Appel FNSAC
Pour s’opposer à la casse de la culture.
Pour le respect de nos métiers et de nos droits de salariés.
GRÈVE GÉNÉRALE DU SPECTACLE, DU CINÉMA ET
DE L’AUDIOVISUEL LE MARDI 25
FEVRIER
« l’AVEU » DE J-J AILLAGON AU CNPS…
Plus d’un millier d’artistes et de techniciens du spectacle
ont manifesté à
Paris
le 18 février à l’occasion de la réunion du
Conseil National des Professions
du Spectacle – CNPS - dont le premier point de l’ordre du jour
portait sur
les Annexes Cinéma Spectacle.
De nombreuses autres actions ont eu lieu en régions sous des formes
diverses
: occupations des DRAC à Rennes, Poitiers, Nantes ; de la DDTE
à Tarbes ; de
la CGPME à Caen ; manifestations à Toulouse et Avignon…
A Paris, la délégation CGT a quitté la réunion
plénière du CNPS face au
refus du Ministre de la Culture d’ouvrir une concertation préalable
aux
discussions interprofessionnelles qui doivent avoir lieu d’ici la
fin du
mois de juin.En procédant de la sorte, Jean-Jacques AILLAGON a
donné le feu
vert au MEDEF pour casser le système spécifique d’assurance
chômage des
salariés intermittents de nos professions. Au surplus, il a déclaré
qu’il y
avait, dans notre pays trop de compagnies et trop d’artistes qui
produisent
des spectacles médiocres !
Une telle situation est intolérable. Il revient donc à nos
professions
d’agir.
C’est pourquoi, la Fédération CGT du spectacle confirme
son appel à une
journée nationale de grève dans le spectacle, le cinéma
et l’audiovisuel le
25 février de 0 heure à 24 heures.
Pour Paris, une Assemblée Générale aura lieu le 20
février à 18 h 30 à
l’Annexe de la Bourse du Travail (salle Eugène Hénaff
– 85, rue Charlot,
M° République) dont l’ordre du jour portera sur l’organisation
de la grève.
D’autre part, la Fédération CGT du spectacle confirme
son appel à un
rassemblement le samedi 22 février à partir de 19 heures
place du Châtelet à
l’occasion des Césars du Cinéma.
Paris, le 18 février 2003
Pour vous tenir informés à tout moment de l’actualité
sociale, notre
Fédération met à votre disposition :
Son site internet au Sa messagerie vocale au
www.fnsac-cgt.com 01 48 03 87 76
FNSAC 14-16, rue des Lilas 75019 PARIS – Tel. : 01 48 03 87 60
Texte de Philippe VAL
Porte-avions du spectacle ou
intermittent nucléaire ?
(à lire attentivement et à discuter…)
Prenons un organisme vivant,
un corps humain, par exemple. Il a besoin d’une
certaine quantité d’éléments nutritionnels pour
vivre. Si l’on juge qu’il
dépense trop d’énergie, qu’il coûte trop
cher, ou qu’il prend trop de place,
on peut toujours en retirer des morceaux. Coupez les ongles, rasez les
cheveux, il pèsera un tout petit peu moins lourd, si par exemple
il voyage
en avion, même quelques grammes en moins produiront une légère
économie. Si
vous lui retirez un bras, il continuera à être lui-même,
mais il sera plus
économique. On peut également enlever tous les organes que
l’on a en double,
poumons, reins, oreilles, l’homme continuera à vivre. Moins
bien, certes,
mais enfin, il est tout à fait possible de réduire son poids
de moitié en
ôtant des morceaux qui ne sont pas vitaux. Dans la gestion de l’état
ou d’
une entreprise, ce que l’on appelle la comptabilité analytique
procède de la
même logique. Tel service ne rapporte pas assez, ou alors il coûte,
soit on
le livre à la sous-traitance, soit on le délocalise, soit
on le supprime. La
comptabilité analytique sert à calculer la rentabilité
d’une fonction
particulière à l’intérieur d’un organisme
complexe. Elle n’est qu’un outil
comptable comme un autre, mais elle peut devenir une idéologie
très
dangereuse si l’on s’en sert pour justifier la rentabilité
quand elle est
considérée comme un horizon ultime. Prenons une société
humaine comme la
France. Elle vient de décider de se doter d’un second porte-avions
nucléaire. Or, en admettant qu’il en faille deux, on pourrait
se dire :
puisque l’Angleterre, qui fait partie de l’Union européenne,
possède
également un porte-avions nucléaire, avec le nôtre,
ça en fait deux, le
compte y est. Mais le gouvernement vient de décider que c’était
plus amusant
d’en avoir deux bien à nous. Pourtant, la comptabilité
analytique nous
apprend qu’au bas mot ça va coûter 7 milliards d’
euros à la nation. Si nous
n’avions pas de porte-avions nucléaire, le pays vivrait de
la même façon et
le train quotidien de chacun d’entre nous ne s’en trouverait
aucunement
modifié. Le gouvernement, grâce à la comptabilité
analytique, a donc pris
connaissance du coût, et, bien que l’utilité du porte-avions
à 7 milliards
ne saute pas aux yeux, il a pris la décision de se le payer.
Prenons le cas maintenant de l’assurance chômage des intermittents
du
spectacle, qui coûte exactement dix fois moins cher qu’un porte-avions
nucléaire, c’est à dire 700 millions d’euros Le
cogestionnaire de la caisse,
qui est le Medef présidé par Ernest-Antoine Seillière,
en accord avec le
gouvernement, a décidé de doubler les cotisations, en attendant
de pouvoir
supprimer le fameux statut des intermittents, ce qu’il essaye de
faire
depuis des années. Le patronat et le gouvernement, grâce
à la comptabilité
analytique, ont considéré que l’organe de la société
française appelé «
culture « générait un déficit. Ensuite, ils
ont observé que les acteurs de
la culture - les artistes, comédiens, danseurs, musiciens, techniciens,
metteurs en scène de théâtre et de cinéma -
ne constituaient pas, à eux
tous, un organe vital de la société. Et ils ont raison :
si nous supprimons
les artistes, nous continuerons à nous nourrir, à digérer
cette nourriture
et à en évacuer les déchets dans les endroits prévus
à cet effet. Et l’on
peut considérer que c’est le principal. On peut même
voir plus loin, et se
dire que, dans la mesure où la culture procure à ceux qui
en nourrissent
leur esprit un sens critique aiguisé et une liberté de penser,
le pouvoir, s
’il ne veut pas être remplacé aux prochaines élections,
a tout intérêt à
considérer qu’avec « Star Academy « et «
Télé-foot « le populo en sait
juste assez pour revoter pour les mêmes aux prochaines élections.
Et si vraiment il y en a qui veulent devenir musicien ou scénariste,
ils n’
ont qu’à avoir un bon métier pour gagner leur vie,
et se consacrer à l’art
pendant les week-ends. Combien de dentistes jouent du saxophone dans les
pizzerias, le samedi soir, combien de notaires écrivent des romans
que leur
vieille maman lit avec fierté, combien de coiffeurs exposent leurs
excellentes toiles dans nos crêperies, combien de gynécologues
jouent Knock
avec talent devant leurs amis du Lions Club ? Avec les petites caméras
vidéo
que l’on peut acheter partout pour trois fois rien, les tripiers
et les
conseillers à la Cour des comptes peuvent rivaliser avec Comencini
en
filmant leurs enfants. Le système des intermittents du spectacle
a trois
fonctions : il permet à des artistes de vivre, tout en se consacrant
entièrement à leur art. Car l’art comme on dit, est
difficile. Il engage
toute une vie. Pour bien jouer un rôle, pour bien écrire
un texte, pour
exécuter ou composer un morceau de musique, il faut y consacrer
toute son
existence. Comme si l’on ne savait pas qu’il fallait du temps
pour atteindre
sinon une notoriété, du moins une reconnaissance professionnelle
suffisante
pour pouvoir en vivre... Sauf à être formé en un mois
par M6. Le bon peuple,
tel que le voit le sinistre Seillière - qui doit posséder
des toiles de
maître jusque dans ses chiottes -, aime tellement ces délicieuses
ringardises... Gould s’enfermait pendant des mois pour mettre au
point l’
interprétation de quelques minutes de Bach. Une société
qui ne produit pas
de sublime, du « non-comptabilisable « , une société
qui se ferme à la
vertigineuse et quantifiable plus value de l’art est une civilisation
au
bord de la disparition. Seillière et Raffarin et tous ces blaireaux
qui
croient aimer les jolies choses pensent que l’art se fabrique, les
cons. Or,
il s’invente. Ce qui n’a rien à voir. Le temps de la
fabrication se mesure,
celui de l’invention est indéfini. Cela peut paraître
dérisoire, on peut s’
en foutre, et la majorité des gens peuvent penser qu’ils vivraient
aussi
bien si Léonard de Vinci ou Mozart n’ avaient jamais existé.
Mais ils ont
tort. Ce monde, déjà très violent et très
fragile, le serait encore bien
davantage sans les artistes. Et ce n’est pas parce que ceux qui l’ignorent
sont la majorité qu’ils ont raison.
La deuxième fonction du système des intermittents, c’est
qu’il permet de
mettre à la disposition des entreprises de spectacle des artistes
professionnels à des conditions forcément précaires.
Certaines entreprises,
d’ailleurs en abusent. Ainsi, on compte 1200 précaires à
France Télévisions
et 1000 à Canal +. Çà et là, il y a de la
fraude. Çà et là, il y a des abus.
C’est regrettable, on peut y remédier. Mais la fraude principale,
elle vient
des entreprises qui siphonnent impunément l’assurance chômage
des artistes
en les payant juste le minimum pour que les Assedic fassent l’appoint.
Et s’
il fallait que l’on supprime tous les organes de la société
qui sont
coupables d’échec, d’abus et de fraude, que serait-il
resté de certaines
gestions municipales ? Et notre armée française, qui, sans
vouloir l’
accabler, depuis Waterloo, n’a connu que des défaites, nul
gouvernement n’a
songé à réviser son statut pour autant. Et Michel
Bon, l’ex-patron de France
Télécom, qui a creusé à lui tout seul un trou
de 70 milliards d’euros c’est
à dire cent fois ce que coûte l’assurance chômage
des artistes de toute la
France, a-t-il provoqué un mouvement d’opinion pour que l’on
remette en
cause la politique industrielle de la France ?
La troisième fonction est précieuse. Le statut des intermittents
aide à
vivre - très chichement, certes, c’est mieux que rien - des
artistes mieux
que le mécénat ou la subvention, car celui qui en bénéficie
est libre de
tout projet défini, et peut donc, pendant un certain temps, se
livrer à une
recherche purement gratuite. Sans cette possibilité, pas d’évolution
du
langage humain. Sans ces sursis « où les artistes ne sont
pas condamnés à
un « résultat « , on condamne l’art au plagiat,
à l’académisme et à la
médiocrité de la répétition.
S’attaquer au statut des intermittents relève à la
fois du cynisme et de la
démagogie. Du cynisme, car jamais la hausse de leur cotisation
ne fera
descendre autant de gens dans la rue que la hausse du prix de l’essence,
et
de la démagogie, parce que ce genre de mesure flatte la bassesse
qui
consiste à penser que les artistes ne sont que des feignants et
des
parasites.
De même qu’un corps peut vivre amputé des jambes et
des bras, un pays peut
vivre sans une intense activité culturelle. Un pays peut n’être
qu’un
estomac qui se nourrit et qui rejette ses déchets. Supprimer le
statut des
intermittents, c’est accepter d’être les barbares des
lointaines contrées
qui regardent, bouche ouverte, avec un filet de bave qui coule des lèvres,
Athènes édifier le Parthénon. Mais j’exagère.
La semaine dernière, en deux
jours, Le Monde a consacré deux pleines pages à la renaissance
intellectuelle nationale. La première se réjouissait du
retour de Sheila, la
seconde incitait à la découverte du nouveau disque de Johnny.
Tout n’est pas
perdu.
P.S. je ne suis pas intermittent du spectacle.
Philippe Val
Mercredi 6 novembre 2002 CHARLIE HEBDO
Retrouvez ce texte sur internet à l’adresse http://clotilde.online.fr/
Wed, 19 Feb 2003 13:25:04 +0100
Après l'echec des discussions aujourd'hui-même au ministère
de la culture, devant le refus de toute discussion-négociation,
devant les propos outranciers du ministre Aillagon (qu' il faut purger
la France de toutes ces
petites compagnies qui bouffent les subventions), l'ensemble des
professionnels du spectacle se mobilise le 25 février pour une
grève
générale, suivi d'un rassemblement à 18h devant l'opéra
Bastille.
juste un petit rappel, et pour ceux qui vivent en ermites et qui ne sont
pas au courant
d'ici le 30 juin au plus tard, le medef (patronat) compte regler son compte
au regime specifique d'assurance-chomage (les assedic) des intermittents
du spectacle. ce n'est pas la 1e fois qu'on entend parler de danger, mais
cette fois c'est serieux, le medef n'a plus de garde fou car le gouvernement
(de droite) lui laisse la bride sur le cou, il vient d'agreer le fait
pour les chomeurs du regime general de durcir leur ouverture de droits
de facon drastique, de reduire la duree, et le montant (?) de leurs indemnisations.
les intermittents les rejoindront sans doute, direction le RMI (tant qu'il
existe...) pour ceux qui ne totaliseront pas le nombre d'heures et dans
les conditions qu'ils decideront, avec ouverture de droits d'une duree
tres reduite et donc grandes periodes sans assedic du tout... avant d'aller
plus loin, sans doute, plus d'assedic du tout.
ce n'est pas en clamant l'exception culturelle ou la specificite de nos
metiers que nous leur barrerons la voie, et les ministres, premier, emploi,
culture, les laisseront faire; ils le disent clairement a present. ils
refusent purement et simplement toute concertation prealable aux discussions
orchestrees par le medef et ne se basent que sur le tristement celebre
et recent rapport "Roigt-Klein" qui ne nous promet pas de lendemains
bien melodieux. le probleme n'est pas seulement celui des intermittents
du spectacle, goutte d'eau dans l'ocean des chomeurs et travailleurs precaires.
c'est celui de tous. les prochains seront des salaries "normaux"
qui seront ejectes eux aussi pour peu que cela coute moins cher. en ce
moment la mobilisation tend a se faire, il y a beaucoup d'actions prevues
et a prevoir, pas mal d'information sur internet:
sites: (entre autres, tapez dans les moteurs de recherche les mots comme
"intermittent, spectacle, precaire, unedic, assedic, etc etc)
petition nationale d'envergure et inscription a une liste de discussion
et de diffusion d'infos :
www.abri.org/interm
la CGT:
www.fnsac-cgt.com
independant:
www.intermittents-danger.fm.fr
precaires associes de paris:
http://pap.ouvaton.org/
Le 22 octobre 2002
Intermittents en Danger
35 000 manifestants !

Près de 35000 artistes
et techniciens ont participé
aux manifestations du 21 octobre...
Dans une vingtaine de villes, ce sont près de 35.000 artistes et
techniciens du spectacle, dont près de 20.000 à Paris, qui
se sont mobilisés pour dénoncer la mise à mal des
services publics de la culture et de l’audiovisuel et pour faire
respecter leurs métiers, leurs savoir-faire et leurs droits de
salariés.Un prochain rendez-vous « 12 heures pour la création,
la production et la diffusion artistiques et culturelles » est donné
à la profession le dimanche 24 novembre à la Grande Halle
de la Villette. http://www.webzinemaker.com/intermittents/
----------
01.10.2002
Professionnels du spectacle en lutte !
> Si vous connaissez des "intermittents"
> qui ne seraient pas au courant on compte sur vous...
> Et si vous pouvez venir nous soutenir
> cela nous fera plaisir... ;-)
> Jolie Môme
>
> Lutte des professionnels du spectacle
>
> MANIFESTATION A PARIS
> LE 21 OCTOBRE A 14H30,
> DEPUIS LA PLACE DU TROCADERO
> POUR SE RENDRE A L'UNEDIC, VIA LE MEDEF.
>
> Les "intermittents" du spectacle, ce sont les techniciens,
> musiciens, danseurs, comédiens et autres professionnels
> du spectacle qui n'ont pas de CDI et qui ont, au sein
> du régime d'assurance- chômage, un statut particulier.
> Sous prétexte que le nombre d'intermittents a plus
> que doublé en dix ans, le Medef veut doubler
> les cotisations-chômage des intermittents, puis à terme
> supprimer notre régime: les annexes 8 et 10.
> Mais si le nombre d'intermittents à doublé, c'est parce
que
> les patrons de l'audiovisuel ( AB Production, TF1, Canal+,
> France 2 et 3, etc) refusent d'embaucher en CDI.
> La "solution" du Medef consiste à faire payée
la note
> de ce chômage organisé par les patrons à ceux
qui sont
> justement victimes de cette précarité.
> "Ils ne produisent rien et ils coûtent cher
> Ils ne travaillent que 507 heures par an, ce sont
> des feignants". Voici en substance ce que le Medef propage
> au sujet des travailleurs du spectacle.
> Nous devons déclarer un minimum de 507 heures annuelles
> de travail "effectif" pour avoir le droit de toucher
> cette assurance chômage. Mais, dans ce temps, ne sont
> comprises ni les préparations de spectacles,
> ni les répétitions, ni évidemment les recherches
> d'emploi quotidiennes, qui ne sont pas déclarées et
> bien sûr pas payées.
> C'est ainsi que 50 à 80 % du temps de travail des
> intermittents du spectacle n'est tout simplement
> pas reconnu.
> Nous ne sommes pas les seuls à être confrontés
à l'avidité
> patronale, aussi nous sommes solidaires de tous
> les précaires, des travailleurs du secteur public,
> des travailleurs sans travail, sans papiers!
>
> Site Jolie Môme
http://cie-joliemome.org
> ---------------------------------------------------------------------
>
25.09.02
Intermittents une solution ?
voila ce que j'ai lu hier soir
sur un forum de zicos
Nate :
Date: mardi 24 septembre 2002, 20:39:34
"oyez ! je reviens a l'instant de la reunion intermittents
qui se tenait a la
bourse du travail jusqu'a 20h30!
en résumé : une lueur d'espoir.
et il y avait beaucoup de gens, comme moi , qui venaient pour la première
fois, et c'est un signe...
En gros une journée d'action nationale a été decidée
pour le 21 octobre 2002
14h30 devant le medeffe, place des droits de l'homme !
ça sonne bien, ça me plait.
jusqu'a là il faut d'une part propager l'info, et essayer chacun
a sa
manière de sortir le statut des intermittents des malentendus et
des
billevisées dont il est trop souvent l'objet
Le but pour cette journée du 21: faire descendre
30000 personnes dans la
rue, un peu partout en france...c'est possible.
A propos d'europe, j'ai appris une chose interressante,
les allemands
regardent avec un oeil plein d'interêt notre systeme intermittent
:
et si ça pouvait devenir un statut européen ?"
----
23.09.02
Intermittents en Danger
MOBILISATION DES INTERMITTENTS DU SPECTACLE
http://www.webzinemaker.com
LES ACTUS
1er ACQUIS DE LA MOBILISATION
CGT Spectacle
ANNEXES VIII ET X
LES PREMIERS ACQUIS DE LA MOBILISATION :
Le gouvernement a été contraint de s'engager pour le maintien
des annexes cinéma spectacle dans le régime interprofessionnel.
Après avoir manifesté à Paris le
16 septembre, puis occupé la DRAC d'Ile de France le 17 en fin
de matinée -mais aussi le Conseil régional de Nantes à
deux reprises, la DRAC PACA...- les artistes et techniciens du spectacle
vivant et enregistré viennent de remporter un premier succès.
Le MEDEF avait en effet prévu leur exclusion de
la solidarité interprofessionnelle et la création d'une
caisse professionnelle qui aurait préfiguré la remise en
cause des principes fondateurs de l'UNEDIC, et donc ne se serait pas limité
à nos seules professions.
L'engagement des salariés dans l'action et leur
détermination auront payé. Jean-Jacques Aillagon, Ministre
de la culture, a été amené le 19 septembre à
confirmer que le gouvernement veillera au maintien du régime des
intermittents dans le cadre du régime interprofessionnel de la
convention UNEDIC. Par ailleurs, et comme nous le demandions, la lettre
de mission de concertation sur l'assurance chômage des intermittents,
cosignée par F. Fillon et J.J. Aillagon, nous a été
remise ce jour. Cette mission devra rendre ses conclusions d'ici fin novembre
2002.
La Fédération CGT du spectacle, après
avoir enregistré ces premiers acquis a appelé à lever
les occupations en cours. Elle recommande aux professionnels du spectacle
de rester vigilants et mobilisés.
AUTEUR : CGT Spectacle DATE : 20 septembre 2002
> Dans l'éventualité ou vous décidez
de ne pas signer cette pétition,
n'anéantissez pas nos efforts et faites suivre quand même
l'information.
PETITION DE SOUTIEN AUX INTERMITENTS
DU SPECTACLE
> Déclaration de M. Denis KESSLER (vice président
du MEDEF):
> "Les intermittents bénéficient
de dérogations totalement
exorbitantes du droit commun et nous avons demandé à l'UNEDIC
de faire un état des lieux, afin de pouvoir procéder aux
ajustements nécessaires."
> Instructif non?!!!
> Quand on sait que si les annexes 8 et 10 sont supprimées,
la
convention actuelle étant caduque, plus de la moitié des
intermittents ne seront plus indemnisés, il y a de quoi se
faire du souci ...
> Voici le texte de la pétition :
> Nous soutenons l'action engagée par les intermittents du
spectacle pour la pérennité de leur régime spécifique
ASSEDIC
car depuis le 1er juillet 200, plus aucune réglementation ne
leur est applicable. Si rien n'est fait par l'actuel
Gouvernement les annexes 8 & 10 de l'assurance-chômage vont
disparaître. Pourtant un accord conclu le 15 juin 2000 entre
les partenaires sociaux de la branche représentative existe,
en parfaite conformité avec l'arrêt du Conseil d'Etat du
11
juillet 2001,mais n'est toujours pas agréé par le
gouvernement. Le 23 juillet 2001, suite à une forte
mobilisation des intermittents du spectacle en Avignon, le 1er
Ministre a
> adressé un courrier a la Fédération du spectacle
CGT ( FNSAC
CGT ) dans laquelle il rappelle : "Pour ma part, je tiens à
vous rappeler l'attachement du Gouvernement à la pérennité
de
ce régime particulier, nécessaire au dynamisme et à
la
richesse de la vie artistique de notre pays." Ce manque de
courage politique de l'actuel Gouvernement convient
parfaitement au MEDEF et à ses "alliés": SUPPRIMER
PUREMENT ET
SIMPLEMENT LES INTERMITTENTS DU SPECTACLE. Que restera-t-il
alors du dynamisme et de la richesse culturelle de notre pays
(fête de village, spectacle, création théâtrale
et
musicale...)? En signant cette pétition je demande au
gouvernement de confirmer ses engagements par l'agrément des
accords du 15 juin 2000, en conformité avec l'arrêt du Conseil
d'état du 11 juillet 2001.
> Comment procéder?
> 1. Copiez ce message.
> 2. Ajoutez votre nom, profession (facultatif)et votre adresse partielle.
> 3. Envoyez ce message par mail à tous les gens qui figurent
dans votre carnet
d'adresses.
> (Ne faites pas de transfert mais un copier-coller, afin de ne pas
alourdir le
message.)
> ATTENTION IMPORTANT
> Si vous êtes la 25e personne de la liste, retournez SANS
FAUTE cette pétition à l'adresse suivante :
président.comm.culture@assemblée-nationale.fr
Merci à Yacine.
Rapido
> Dans l'éventualité
ou vous décidez de ne pas signer cette pétition,
n'anéantissez pas nos efforts et faites suivre quand même l'information.
PETITION
DE SOUTIEN AUX INTERMITENTS DU SPECTACLE
> Déclaration
de M. Denis KESSLER (vice président du MEDEF):
> "Les intermittents
bénéficient de dérogations totalement
exorbitantes du droit commun et nous avons demandé à l'UNEDIC
de faire un état des lieux, afin de pouvoir procéder aux
ajustements nécessaires."
> Instructif non?!!!
> Quand on sait que si les annexes 8 et 10 sont supprimées,
la
convention actuelle étant caduque, plus de la moitié des
intermittents ne seront plus indemnisés, il y a de quoi se
faire du souci ...
> Voici le texte
de la pétition :
> Nous soutenons l'action engagée par les intermittents du
spectacle pour la pérennité de leur régime spécifique
ASSEDIC
car depuis le 1er juillet 200, plus aucune réglementation ne
leur est applicable. Si rien n'est fait par l'actuel
Gouvernement les annexes 8 & 10 de l'assurance-chômage vont
disparaître. Pourtant un accord conclu le 15 juin 2000 entre
les partenaires sociaux de la branche représentative existe,
en parfaite conformité avec l'arrêt du Conseil d'Etat du
11
juillet 2001,mais n'est toujours pas agréé par le
gouvernement. Le 23 juillet 2001, suite à une forte
mobilisation des intermittents du spectacle en Avignon, le 1er
Ministre a
> adressé un courrier a la Fédération du spectacle
CGT ( FNSAC
CGT ) dans laquelle il rappelle : "Pour ma part, je tiens à
vous rappeler l'attachement du Gouvernement à la pérennité
de
ce régime particulier, nécessaire au dynamisme et à
la
richesse de la vie artistique de notre pays." Ce manque de
courage politique de l'actuel Gouvernement convient
parfaitement au MEDEF et à ses "alliés": SUPPRIMER
PUREMENT ET
SIMPLEMENT LES INTERMITTENTS DU SPECTACLE. Que restera-t-il
alors du dynamisme et de la richesse culturelle de notre pays
(fête de village, spectacle, création théâtrale
et
musicale...)? En signant cette pétition je demande au
gouvernement de confirmer ses engagements par l'agrément des
accords du 15 juin 2000, en conformité avec l'arrêt du Conseil
d'état du 11 juillet 2001.
> Comment procéder?
> 1. Copiez ce message.
> 2. Ajoutez votre nom, profession (facultatif)et votre adresse partielle.
> 3. Envoyez ce message par mail à tous les gens qui figurent
dans votre carnet
d'adresses.
> (Ne faites pas de transfert mais un copier-coller, afin de ne pas
alourdir le
message.)
> ATTENTION IMPORTANT
> Si vous êtes la 25e personne de la liste, retournez SANS
FAUTE cette pétition à l'adresse suivante :
président.comm.culture@assemblée-nationale.fr
Merci à Yacine.
Rapido
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